Il faudrait, qu’une fois pour toutes, la Commission européenne légifère sur cette question, et mette en place des sanctions en tapant au portefeuille des récalcitrants- DR : DepositPhotos
Malgré trois rappels à l’ordre successifs, les compagnies membres d’Iata, n’en ont cure : elles ne rembourseront pas aux passagers les billets non-volés (sic) ainsi que la réglementation européenne leur en fait l’obligation.
Tout au plus consentent-elles à leur délivrer des bons, une sorte de “monnaie de singe”, car on ignore si ces mêmes transporteurs seront en mesure, d’ici quelques semaines ou quelques, mois d’honorer ces titres.
Cette organisation internationale que certains ont, par le passé, qualifié d’”Association de malfaiteurs”, dépasse les bornes, comme aurait dit Elisabeth, notre ministre des Transports.
Et la France, pilier de cette Union européenne, ne donne pas davantage l’exemple. Sa compagnie nationale renflouée à hauteur de 7 milliards avec l’argent des contribuables, est sur la même ligne, même si ce dimanche elle (a peine) assoupli sa position.
Pire : le secrétaire d’Etat au Transport, Jean-Baptiste Djebbari, ancien pilote d’Air France, manœuvre en coulisses pour mieux faire avaler la pilule aux autorités européennes…
Cette situation traduit l’impuissance de l’UE. Malgré les rappels à l’ordre, qui lui en touchent l’une sans faire bouger l’autre, Iata tient bon : forte des 60 milliards de pertes potentielles induites par le Covid-19 et des millions d’emplois menacés, elle met en avant le danger de l’effondrement du transport aérien mondial.
Tout au plus consentent-elles à leur délivrer des bons, une sorte de “monnaie de singe”, car on ignore si ces mêmes transporteurs seront en mesure, d’ici quelques semaines ou quelques, mois d’honorer ces titres.
Cette organisation internationale que certains ont, par le passé, qualifié d’”Association de malfaiteurs”, dépasse les bornes, comme aurait dit Elisabeth, notre ministre des Transports.
Et la France, pilier de cette Union européenne, ne donne pas davantage l’exemple. Sa compagnie nationale renflouée à hauteur de 7 milliards avec l’argent des contribuables, est sur la même ligne, même si ce dimanche elle (a peine) assoupli sa position.
Pire : le secrétaire d’Etat au Transport, Jean-Baptiste Djebbari, ancien pilote d’Air France, manœuvre en coulisses pour mieux faire avaler la pilule aux autorités européennes…
Cette situation traduit l’impuissance de l’UE. Malgré les rappels à l’ordre, qui lui en touchent l’une sans faire bouger l’autre, Iata tient bon : forte des 60 milliards de pertes potentielles induites par le Covid-19 et des millions d’emplois menacés, elle met en avant le danger de l’effondrement du transport aérien mondial.
Alexandre de Juniac, s’estime dans bon bon droit
Mieux : dans un communiqué récent, Iata évoque pour s’exonérer “un règlement qui n'a jamais été conçu pour faire face aux annulations massives causées par une pandémie mondiale (...)
Résultat : les compagnies continuent à vendre des billets comme si de rien n’était (LIRE) et demandent même aux pouvoirs publics, un rétablissement aussi rapide que possible des liaisons aériennes. Le tout sans pouvoir assurer que ces vols auront bien lieu.
Trop fort de café !
Malgré les menaces (LIRE) et, désormais, les procès en cours (LIRE), l’organisme présidé par Alexandre de Juniac, s’estime dans bon bon droit.
Il a fait sienne la phrase : “L’Europe ? Combien de divisions” (sic).
En attendant, les consommateurs et les agences de voyages qui, elles aussi ont réglé d’avance des billets non-volés, sont les dindons d’une farce qui n’a que trop duré.
Il faut contraindre Iata à contribuer à la mise en place d’une caisse de garantie européenne digne de ce nom. Il est insupportable que les passagers, trop souvent plantés sur le tarmac par des compagnies à la gestion et aux business models approximatifs, payent les pots cassés.
Il faudrait, qu’une fois pour toutes, la Commission européenne légifère sur cette question, et mette en place des sanctions en tapant au portefeuille des récalcitrants. Encore faudra-t-il qu’elle s’affranchisse des lobbyings étatiques pour y parvenir. Mais cela est plus compliqué qu’il n’y paraît...
Résultat : les compagnies continuent à vendre des billets comme si de rien n’était (LIRE) et demandent même aux pouvoirs publics, un rétablissement aussi rapide que possible des liaisons aériennes. Le tout sans pouvoir assurer que ces vols auront bien lieu.
Trop fort de café !
Malgré les menaces (LIRE) et, désormais, les procès en cours (LIRE), l’organisme présidé par Alexandre de Juniac, s’estime dans bon bon droit.
Il a fait sienne la phrase : “L’Europe ? Combien de divisions” (sic).
En attendant, les consommateurs et les agences de voyages qui, elles aussi ont réglé d’avance des billets non-volés, sont les dindons d’une farce qui n’a que trop duré.
Il faut contraindre Iata à contribuer à la mise en place d’une caisse de garantie européenne digne de ce nom. Il est insupportable que les passagers, trop souvent plantés sur le tarmac par des compagnies à la gestion et aux business models approximatifs, payent les pots cassés.
Il faudrait, qu’une fois pour toutes, la Commission européenne légifère sur cette question, et mette en place des sanctions en tapant au portefeuille des récalcitrants. Encore faudra-t-il qu’elle s’affranchisse des lobbyings étatiques pour y parvenir. Mais cela est plus compliqué qu’il n’y paraît...
Il faut protéger le consommateur en mettant en place une garantie et une assurance dignes de ce nom. C'est un des combats de TourMaG.com et l'objet de la pétition lancée sur Opinion.fr qui a réuni déjà plus de 16000 signatures.
Pour signer la pétition CLIQUER ICI -
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Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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