A l’occasion d’un webinaire, les représentants d’Opinion Way, Corporate Mobilities et Carbookr, qui s’appuient sur l’Observatoire des déplacements professionnels, ont ont analysé le l'évoltion du voyageurs d’affaires sur l’évolution du business travel depuis la pandémie.
A l’analyse de la vague de novembre 2022, note Benoit Parraud (Opinion Way) « le déplacement en avion a repris toute sa dimension et toute son ampleur, les déplacements en France se rationalisent mais poursuivent leur reprise à l’international ». Pour Jérôme Fouque (Corporate Mobilities), néanmoins, « on ne retrouvera pas les niveaux de 2019, c’est terminé de se déplacer à Rennes ou Strasbourg pour un rendez-vous ».
Pour Benoit Parraud, s’il y a reprise c’est déjà parce que le voyage d’affaires est jugé « nécessaire » pour les voyageurs d'affaires, ceux qui font partie d’une entreprise de plus de 250 salariés et qui se déplacent en France et à l’étranger au moins une fois par an pour un trajet de plus de 200 km.
Ils sont quand même 70% à considérer que les rencontres en visu sont indispensables (15%) ou nécessaires (55%), c’est un gain de 16 points par rapport à septembre 2020, « au moment où l’on découvrait les outils de visio-conférence ».
Le présentiel est donc jugé plus efficace que ce soit par l’intermédiaire de salons, rendez-vous clients, inter-entreprises ou encore pour la prospection commerciale.
A l’analyse de la vague de novembre 2022, note Benoit Parraud (Opinion Way) « le déplacement en avion a repris toute sa dimension et toute son ampleur, les déplacements en France se rationalisent mais poursuivent leur reprise à l’international ». Pour Jérôme Fouque (Corporate Mobilities), néanmoins, « on ne retrouvera pas les niveaux de 2019, c’est terminé de se déplacer à Rennes ou Strasbourg pour un rendez-vous ».
Pour Benoit Parraud, s’il y a reprise c’est déjà parce que le voyage d’affaires est jugé « nécessaire » pour les voyageurs d'affaires, ceux qui font partie d’une entreprise de plus de 250 salariés et qui se déplacent en France et à l’étranger au moins une fois par an pour un trajet de plus de 200 km.
Ils sont quand même 70% à considérer que les rencontres en visu sont indispensables (15%) ou nécessaires (55%), c’est un gain de 16 points par rapport à septembre 2020, « au moment où l’on découvrait les outils de visio-conférence ».
Le présentiel est donc jugé plus efficace que ce soit par l’intermédiaire de salons, rendez-vous clients, inter-entreprises ou encore pour la prospection commerciale.
Les enjeux personnels prennent le dessus quand il s’agit de décider de voyager ou non
Jérôme Fouque analyse les critères choisis par les voyageur d’affaires pour enclencher le voyage : « nous sommes d’abord sur des enjeux personnels avec la sécurité (89%), l’équilibre vie personnelle / professionnelle (88%) et le respect des règles sanitaires (87%) ». Ce que Jérôme Fouque appelle le « people » à distinguer avec le « profit » et l’aspect « planète ».
Les voyageurs sont toutefois sensibles aux leviers que pourraient déployer l’entreprise pour des voyages plus responsables. Ils sont 69% à vouloir connaitre le temps total du déplacement et deux-tiers aimeraient qu’on leur propose des options « durables » comme des hôtels éco-responsables (63%).
Ils sont aussi intéressés par tester les véhicules électriques (82%), « ce qui ne se traduit pas dans les faits ».
Ils ont aussi besoin d’informations sur le prix total (80%) et le choix entre différentes alternatives, dont le « non-déplacement qui est le plus responsable ». La question qui se pose : « comment les acteurs du métier peuvent équilibrer un business modèle qui repose sur le déplacement ? ».
Les voyageurs sont toutefois sensibles aux leviers que pourraient déployer l’entreprise pour des voyages plus responsables. Ils sont 69% à vouloir connaitre le temps total du déplacement et deux-tiers aimeraient qu’on leur propose des options « durables » comme des hôtels éco-responsables (63%).
Ils sont aussi intéressés par tester les véhicules électriques (82%), « ce qui ne se traduit pas dans les faits ».
Ils ont aussi besoin d’informations sur le prix total (80%) et le choix entre différentes alternatives, dont le « non-déplacement qui est le plus responsable ». La question qui se pose : « comment les acteurs du métier peuvent équilibrer un business modèle qui repose sur le déplacement ? ».
Le train et la location de voitures sont les moyens de transport préférés
Le train et la location de voiture (92%) sont les modes de transport privilégiés par les voyageurs devant l’avion.
Hélène Arnaud (Carbookr) l’explique déjà par « la facilité qu’offre le train pour rejoindre sa destination et la montée en puissance des politiques de voyage d’affaires durables ». Quant à la voiture, elle offre « une grande liberté » et « permet de se rendre sur plusieurs lieux de rendez-vous dans un temps restreint ».
Ces voyageurs sont à la recherche, dans les intentions, de véhicules innovants, « en libre-service, green ou encore intelligents avec des aides à la conduite ». Ainsi chez Carbookr, qui référence plus de 30 loueurs, « on note une forte appétence pour les véhicules en libre-service ».
Notons, aussi, que compte tenu de l’inflation, dans les faits, lors d’une réservation, par rapport à juin 2022, ils sont 71% à privilégier les loueurs chez qui il bénéficient d’avantage fidélité, c’est dix points de plus qu’en juin 2022. « S’ils veulent louer plus de véhicules électriques, les marques de location ont un rôle pédagogique à jouer, ils faut lever les freins ».
On synthétise : les déplacements professionnels diminuent en France mais se renforcent à l’international, les voyageurs d’affaires restent attachés aux déplacements et sont enclins à tester des solutions innovantes.
Pour le replay du webinaire, c'est ici.
Hélène Arnaud (Carbookr) l’explique déjà par « la facilité qu’offre le train pour rejoindre sa destination et la montée en puissance des politiques de voyage d’affaires durables ». Quant à la voiture, elle offre « une grande liberté » et « permet de se rendre sur plusieurs lieux de rendez-vous dans un temps restreint ».
Ces voyageurs sont à la recherche, dans les intentions, de véhicules innovants, « en libre-service, green ou encore intelligents avec des aides à la conduite ». Ainsi chez Carbookr, qui référence plus de 30 loueurs, « on note une forte appétence pour les véhicules en libre-service ».
Notons, aussi, que compte tenu de l’inflation, dans les faits, lors d’une réservation, par rapport à juin 2022, ils sont 71% à privilégier les loueurs chez qui il bénéficient d’avantage fidélité, c’est dix points de plus qu’en juin 2022. « S’ils veulent louer plus de véhicules électriques, les marques de location ont un rôle pédagogique à jouer, ils faut lever les freins ».
On synthétise : les déplacements professionnels diminuent en France mais se renforcent à l’international, les voyageurs d’affaires restent attachés aux déplacements et sont enclins à tester des solutions innovantes.
Pour le replay du webinaire, c'est ici.