Nouvel an Chinois et pandémie de covid-19 : c'est un enjeu important pour les entreprises présentes en Chine dont la résilience et la continuité d’activité pourraient être remises en question par la hausse du nombre de cas comme durant le mois de décembre 2022 - Depositphoptos.com Auteur jacksonjesse
Pour les entreprises opérant avec ou en Chine, la réouverture des frontières est un soulagement : l’abandon des restrictions très contraignantes en Chine va de toute évidence participer à la relance des voyages internationaux de et vers l’Empire du milieu.
C’est notamment une composante déterminante dans la reprise des voyages internationaux qui atteignent désormais 83% du niveau avant COVID.
Les déplacements ne vont cependant pas reprendre du jour au lendemain et le passage de la politique du "zéro déplacements" à une ouverture large des frontières reste complexe à appréhender pour les groupes internationaux établis sur place ou opérant avec la Chine.
A lire aussi : Voyage d'affaires Chine : les entreprises seront-elles au rendez-vous à la réouverture ? 🔑
Un voyage vers la Chine requiert encore une préparation importante : c’est deux fois plus de préparation qu’avant COVID.
C’est notamment une composante déterminante dans la reprise des voyages internationaux qui atteignent désormais 83% du niveau avant COVID.
Les déplacements ne vont cependant pas reprendre du jour au lendemain et le passage de la politique du "zéro déplacements" à une ouverture large des frontières reste complexe à appréhender pour les groupes internationaux établis sur place ou opérant avec la Chine.
A lire aussi : Voyage d'affaires Chine : les entreprises seront-elles au rendez-vous à la réouverture ? 🔑
Un voyage vers la Chine requiert encore une préparation importante : c’est deux fois plus de préparation qu’avant COVID.
Un voyage vers la Chine requiert deux fois plus de préparation qu’avant COVID
En amont évidemment, tant sur le plan de l’obtention des visas nécessaires, mais aussi s’agissant de la préparation des plans de secours en cas de pathologie contractée en Chine.
Une simple appendicite ou un simple problème dentaire peut vite s’avérer compliqué à traiter lorsque les infrastructures hospitalières demeurent sous pression. C’est pourquoi, selon la ville ou la région visitée, bénéficier des meilleurs standards médicaux internationaux reste la priorité et peut nécessiter alors une prise en charge dans un centre médical proche, ou dans une autre ville voire une évacuation hors des frontières.
La complexité vient aussi du fait que les groupes internationaux implantés en Chine doivent renouer avec l’attractivité et la rétention de leurs talents en matière d’expatriation ou de renouvellement des équipes en mission.
Depuis près de trois ans maintenant, le renouvellement des équipes en place et le maintien de leur rotation est un enjeu déterminant pour les organisations notamment dans les secteurs industriels ou des nouvelles technologies.
Qui plus est dans un contexte de reprise d’activité. C’est un travail important de préparation de la part des entreprises qui est nécessaire pour garantir aux candidats à l’expatriation ou aux missions en Chine de bénéficier de la meilleure prise en charge.
Une simple appendicite ou un simple problème dentaire peut vite s’avérer compliqué à traiter lorsque les infrastructures hospitalières demeurent sous pression. C’est pourquoi, selon la ville ou la région visitée, bénéficier des meilleurs standards médicaux internationaux reste la priorité et peut nécessiter alors une prise en charge dans un centre médical proche, ou dans une autre ville voire une évacuation hors des frontières.
La complexité vient aussi du fait que les groupes internationaux implantés en Chine doivent renouer avec l’attractivité et la rétention de leurs talents en matière d’expatriation ou de renouvellement des équipes en mission.
Depuis près de trois ans maintenant, le renouvellement des équipes en place et le maintien de leur rotation est un enjeu déterminant pour les organisations notamment dans les secteurs industriels ou des nouvelles technologies.
Qui plus est dans un contexte de reprise d’activité. C’est un travail important de préparation de la part des entreprises qui est nécessaire pour garantir aux candidats à l’expatriation ou aux missions en Chine de bénéficier de la meilleure prise en charge.
Nouvel An Lunaire : vigilance dans les villes de second Tier
Si le pic épidémique semble être passé dans les grandes agglomérations (on considère que 90% des habitants de Pékin auraient contracté le virus ou développé une immunité, et près de 80% des habitants de Shanghaï), la vigilance est particulièrement de mise autour des villes dites tertiaires ou encore dans les zones rurales, particulièrement en période de festivités du Nouvel An Lunaire.
Pour ce mois de festivités, on attend plus de deux milliards de trajets au sein même de la Chine. C’est deux fois plus que l’année dernière, et 70% du niveau de 2019 soit avant Covid-19.
La réouverture des frontières, conjuguée au mouvement massif de voyageurs attendu à l’occasion des célébrations de l’année du Lapin font en effet craindre une nouvelle vague de contaminations dans les petites villes et les campagnes moins bien équipées que les grandes agglomérations.
Un enjeu important pour les entreprises présentes en Chine dont la résilience et la continuité d’activité pourraient être remises en question par la hausse du nombre de cas comme durant le mois de décembre 2022.
La vigilance reste donc de mise pour les entreprises dont les voyageurs seraient amenés à voyager en Chine après cette période, afin de disposer au mieux des meilleurs plans de prévention et des meilleurs conseils sanitaires pour être en mesure de parer à tout événement médical inattendu.
Par ailleurs, et parce que la manière de voyager a changé, les voyageurs internationaux amenés à prolonger leur déplacement dans la région doivent se préparer aux exigences sanitaires imposées par de nombreux pays envers les passagers en provenance de Chine.
Cela concerne notamment l’Australie, le Japon, Taïwan, la Corée du Sud, et l'Inde qui ont emboîté le pas de nombreux autres pays et requièrent des tests négatifs pour les passagers arrivant de Chine.
Le Maroc quant à lui a adopté une position encore plus sévère et interdit simplement l’accès à son territoire à tout voyageur provenant de Chine, et ce quelle que soit sa nationalité depuis le 3 janvier dernier et "jusqu’à nouvel ordre".
Pour ce mois de festivités, on attend plus de deux milliards de trajets au sein même de la Chine. C’est deux fois plus que l’année dernière, et 70% du niveau de 2019 soit avant Covid-19.
La réouverture des frontières, conjuguée au mouvement massif de voyageurs attendu à l’occasion des célébrations de l’année du Lapin font en effet craindre une nouvelle vague de contaminations dans les petites villes et les campagnes moins bien équipées que les grandes agglomérations.
Un enjeu important pour les entreprises présentes en Chine dont la résilience et la continuité d’activité pourraient être remises en question par la hausse du nombre de cas comme durant le mois de décembre 2022.
La vigilance reste donc de mise pour les entreprises dont les voyageurs seraient amenés à voyager en Chine après cette période, afin de disposer au mieux des meilleurs plans de prévention et des meilleurs conseils sanitaires pour être en mesure de parer à tout événement médical inattendu.
Par ailleurs, et parce que la manière de voyager a changé, les voyageurs internationaux amenés à prolonger leur déplacement dans la région doivent se préparer aux exigences sanitaires imposées par de nombreux pays envers les passagers en provenance de Chine.
Cela concerne notamment l’Australie, le Japon, Taïwan, la Corée du Sud, et l'Inde qui ont emboîté le pas de nombreux autres pays et requièrent des tests négatifs pour les passagers arrivant de Chine.
Le Maroc quant à lui a adopté une position encore plus sévère et interdit simplement l’accès à son territoire à tout voyageur provenant de Chine, et ce quelle que soit sa nationalité depuis le 3 janvier dernier et "jusqu’à nouvel ordre".
Le Dr Fahmy, de nationalité française, a obtenu un diplôme en médecine d'urgence, médecine aéronautique en Australie, et un master en gestion des systèmes de santé, santé publique au Royaume-Uni. Il a rejoint International SOS en 1997. Le Dr Fahmy est aujourd'hui le directeur médical régional pour l'Asie du Nord, et est basé au bureau de Hong Kong.