Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de fouler le pont du 1er navire de croisière au GNL (gaz naturel liquéfié) une propulsion révolutionnaire car quasiment neutre en termes d’impact carbone. /crédit LM
Dimanche 4 juillet 2021. Karim, chauffeur de taxi, affiche sa satisfaction quand je lui indique le Terminal des croisières de Marseille, gare Saint Charles : “Enfin, me dit-il, les croisières repartent ? Cela va nous faire du bien…”
En voilà au moins un qui n’est pas mécontent de voir le retour des croisiéristes dans la métropole phocéenne. Quinze minutes plus tard, montre en main, il me dépose devant le MPCT, le terminal de croisières.
Quelques passagers attendent d’ores et déjà pour l’embarquement. Dans la foulée et quelques vérifications plus tard, on me débarrasse promptement de ma valise.
En effet, pandémie oblige, les interactions ont été réduites au minimum syndical. Sur le site internet, le pré-enregistrement s’est passé comme une lettre à la poste. Mais sur place, il va falloir, malgré mes deux doses de vaccin, repasser par la case test antigénique.
Être vacciné cela ne signifie pas qu’on n’est pas porteur du virus, qu’on se le dise.
Pas besoin de test PCR, mais vous n'échapperez pas à la “douce caresse” de l'écouvillon dans les deux narines. Une sensation toujours désagréable mais qui ne dure pas. C’est toujours ça de pris…
Si tout se passe bien, d’ici une quinzaine de minutes je devrais avoir le feu vert pour prendre l’escalier roulant qui mène au bateau. Mais ce ne sera pas fini pour autant. A mi parcours, un 2e test antigénique sera exigé.
En voilà au moins un qui n’est pas mécontent de voir le retour des croisiéristes dans la métropole phocéenne. Quinze minutes plus tard, montre en main, il me dépose devant le MPCT, le terminal de croisières.
Quelques passagers attendent d’ores et déjà pour l’embarquement. Dans la foulée et quelques vérifications plus tard, on me débarrasse promptement de ma valise.
En effet, pandémie oblige, les interactions ont été réduites au minimum syndical. Sur le site internet, le pré-enregistrement s’est passé comme une lettre à la poste. Mais sur place, il va falloir, malgré mes deux doses de vaccin, repasser par la case test antigénique.
Être vacciné cela ne signifie pas qu’on n’est pas porteur du virus, qu’on se le dise.
Pas besoin de test PCR, mais vous n'échapperez pas à la “douce caresse” de l'écouvillon dans les deux narines. Une sensation toujours désagréable mais qui ne dure pas. C’est toujours ça de pris…
Si tout se passe bien, d’ici une quinzaine de minutes je devrais avoir le feu vert pour prendre l’escalier roulant qui mène au bateau. Mais ce ne sera pas fini pour autant. A mi parcours, un 2e test antigénique sera exigé.
GNL : une propulsion quasiment neutre
Le Smeralda est le 1er navire Costa à être alimenté, aussi bien en mer qu’au port, par du gaz naturel liquéfié (GNL). L’Armateur a prévu une réduction de 40 % des émissions de CO2 de sa flotte d'ici 2020, avec 10 ans d'avance sur l’objectif fixé par l’OMI (Organisation Maritime Internationale). /crédit JDL
Pour cette croisière inaugurale, après 15 mois d’arrêt, Costa Croisières a mis les petits plats dans les grands.
Raffaele d’Ambrosio, vice-président et directeur général France, est de la partie avec son staff. Georges Azouze, figure emblématique de la Compagnie, ancien DG et désormais consultant, est lui aussi présent.
Une vingtaine d’agents de voyages de la région et quelques patrons de réseau, ont également fait le déplacement pour la journée.
Il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de fouler le pont du 1er navire de croisière au GNL (gaz naturel liquéfié), une propulsion révolutionnaire car quasiment neutre en termes d’impact carbone.
Mais ce n’est pas tout : résolument pro-environnemental, il présente aussi d’autres atouts, comme la production de 100% de l’eau du bord et quelques autres recyclages (voir encadré).
Son silence est proprement impressionnant. C’est tout juste si vous l’entendez arriver aux escales (à potron-minet quelquefois), et s’amarrer dans la plus grande discrétion.
Le nouveau navire amiral sera complété par la construction de 7 autres (dont 5 aussi propulsés au GNL), soit un investissement de plus de six milliards d’euros. Ils seront livrés d’ici 2023.
Avec ce virage technologique, l’armateur italien prend une longueur d’avance par rapport à la concurrence.
Raffaele d’Ambrosio, vice-président et directeur général France, est de la partie avec son staff. Georges Azouze, figure emblématique de la Compagnie, ancien DG et désormais consultant, est lui aussi présent.
Une vingtaine d’agents de voyages de la région et quelques patrons de réseau, ont également fait le déplacement pour la journée.
Il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de fouler le pont du 1er navire de croisière au GNL (gaz naturel liquéfié), une propulsion révolutionnaire car quasiment neutre en termes d’impact carbone.
Mais ce n’est pas tout : résolument pro-environnemental, il présente aussi d’autres atouts, comme la production de 100% de l’eau du bord et quelques autres recyclages (voir encadré).
Son silence est proprement impressionnant. C’est tout juste si vous l’entendez arriver aux escales (à potron-minet quelquefois), et s’amarrer dans la plus grande discrétion.
Le nouveau navire amiral sera complété par la construction de 7 autres (dont 5 aussi propulsés au GNL), soit un investissement de plus de six milliards d’euros. Ils seront livrés d’ici 2023.
Avec ce virage technologique, l’armateur italien prend une longueur d’avance par rapport à la concurrence.
Une nouvelle ère s'ouvre chez Costa
A bord on a créé un musée baptisé CoDe Museum, (qui regroupe sur 400 m2 tout ce que le design et l’élégance transalpine compte de talents /crédit JDL
Jusqu’à présent connues pour l’exubérance de leur décor rococo, les unités de la compagnie ne faisaient pas forcément l’unanimité.
Or, le Costa Smeralda opère une rupture totale et inaugure une nouvelle ère, comme le confirme le patron France de la Compagnie. Ici le classicisme, allié au design et au bon goût, est de rigueur.
Le mobilier se fond dans le décor, si l’on ose dire, les teintes sont discrètes, les tissus classieux, les coloris plutôt pastel, et le leitmotiv est sobriété et élégance.
Et c’est de bon aloi, car à bord de ce navire on a regroupé sur 400m2 dans un Musée baptisé CoDe Museum, (qui semble sortir tout droit du film “2001 Odyssée de l’Espace”), tout ce que le design et l’élégance transalpine compte de talents : de la mythique Vespa à la populaire machine à écrire Olivetti en passant par l'indémodable et l’intemporelle lampe Pipistrello.
Un véritable chef d'œuvre que l'on doit à Adam Tihany pour le design, et à l'architecte et historien du desing Matteo Vercelloni, pour le choix des œuvres.
Le Costa Smeralda compte au total 2 612 chambres, dont 28 suites, 106 chambres avec jardin d’hiver et terrasse, 1 522 cabines avec balcons, 168 cabines extérieures et 788 chambres intérieures. Le design en a été réalisé par le studio d'architecture milanais Dordoni Architetti.
L’emplacement de la cabine est important pour l’expérience de la croisière. Si vous êtes, comme moi, à la proue du bateau, vous bénéficierez d’une vue imprenable sur la grande bleue et des embruns depuis votre (grand) balcon.
En revanche, vous n’aurez pas besoin d’aller à la salle de sport, car comme la plupart des activités et des restaurants se trouve plutôt vers le milieu et la poupe du navire, vous devriez pouvoir conserver votre ligne sans problèmes à la fin de la croisière :O))
Et ce n’est pas le moindre des avantages, car sur le Smeralda, on a pas plaint le nombre de restaurants, buffets (dans le strict respect du protocole), bars et autres lieux forts sympathiques…
On compte pas moins de 15 établissements, certains à thème (5 avec option payante), comme le spectaculaire Teppanyaki (à faire absolument) ou encore le Sushino, avec une formule “all You can eat” à... 15 euros !
Là encore, force est de constater que l’offre restauration de Costa Croisières est à la hauteur. Vous ne risquez pas de mourir de soif non plus, avec 17 bars pour abreuver votre pépie tout au long du périple.
Ni de soif ni d’ennui d’ailleurs, car les activités (danse, gymnastique, salon de beauté, salle de sport, piscines…) et les divertissements sont, au rendez-vous tout au long de la journée. Le Colosseo, sorte d’immense agora au pont 6, ouverte sur plusieurs étages, présente des spectacles, avec un immense écran 3D en réalité virtuelle quasiment à 360° et qui plonge les spectateurs dans l’action.
Les artistes interagissent avec et on a parfois du mal à savoir s’ils sont in ou out. Ici, ils crèvent littéralement l’écran, au sens propre comme au figuré.
Or, le Costa Smeralda opère une rupture totale et inaugure une nouvelle ère, comme le confirme le patron France de la Compagnie. Ici le classicisme, allié au design et au bon goût, est de rigueur.
Le mobilier se fond dans le décor, si l’on ose dire, les teintes sont discrètes, les tissus classieux, les coloris plutôt pastel, et le leitmotiv est sobriété et élégance.
Et c’est de bon aloi, car à bord de ce navire on a regroupé sur 400m2 dans un Musée baptisé CoDe Museum, (qui semble sortir tout droit du film “2001 Odyssée de l’Espace”), tout ce que le design et l’élégance transalpine compte de talents : de la mythique Vespa à la populaire machine à écrire Olivetti en passant par l'indémodable et l’intemporelle lampe Pipistrello.
Un véritable chef d'œuvre que l'on doit à Adam Tihany pour le design, et à l'architecte et historien du desing Matteo Vercelloni, pour le choix des œuvres.
Le Costa Smeralda compte au total 2 612 chambres, dont 28 suites, 106 chambres avec jardin d’hiver et terrasse, 1 522 cabines avec balcons, 168 cabines extérieures et 788 chambres intérieures. Le design en a été réalisé par le studio d'architecture milanais Dordoni Architetti.
L’emplacement de la cabine est important pour l’expérience de la croisière. Si vous êtes, comme moi, à la proue du bateau, vous bénéficierez d’une vue imprenable sur la grande bleue et des embruns depuis votre (grand) balcon.
En revanche, vous n’aurez pas besoin d’aller à la salle de sport, car comme la plupart des activités et des restaurants se trouve plutôt vers le milieu et la poupe du navire, vous devriez pouvoir conserver votre ligne sans problèmes à la fin de la croisière :O))
Et ce n’est pas le moindre des avantages, car sur le Smeralda, on a pas plaint le nombre de restaurants, buffets (dans le strict respect du protocole), bars et autres lieux forts sympathiques…
On compte pas moins de 15 établissements, certains à thème (5 avec option payante), comme le spectaculaire Teppanyaki (à faire absolument) ou encore le Sushino, avec une formule “all You can eat” à... 15 euros !
Là encore, force est de constater que l’offre restauration de Costa Croisières est à la hauteur. Vous ne risquez pas de mourir de soif non plus, avec 17 bars pour abreuver votre pépie tout au long du périple.
Ni de soif ni d’ennui d’ailleurs, car les activités (danse, gymnastique, salon de beauté, salle de sport, piscines…) et les divertissements sont, au rendez-vous tout au long de la journée. Le Colosseo, sorte d’immense agora au pont 6, ouverte sur plusieurs étages, présente des spectacles, avec un immense écran 3D en réalité virtuelle quasiment à 360° et qui plonge les spectateurs dans l’action.
Les artistes interagissent avec et on a parfois du mal à savoir s’ils sont in ou out. Ici, ils crèvent littéralement l’écran, au sens propre comme au figuré.
Les excursions du temps de la Covid-19
A ce jour, le seul moyen d’aller visiter consiste à réserver une excursion à bord. Interdit aussi de quitter le dit groupe pour aller faire du shopping et/ou de s’attabler à la terrasse d’un café. /crédit JDL
Avec autant d’atouts, on pourrait presque croire qu’il est superfétatoire de quitter le navire aux escales. Mais si la croisière est un voyage dans un hôtel flottant, il doit aussi permettre de découvrir de nouvelles personnes et destinations.
Même si en ce moment la pandémie et les pays d’escale imposent de nouvelle règles, parfois difficilement compatibles avec les réalités sociales et économiques.
Par exemple, vous ne pouvez pas débarquer, seul ou en famille, pour aller vous balader dans les ramblas ou vous perdre dans les bars à tapas du vieux Barcelone.
A ce jour, le seul moyen d’aller visiter consiste à réserver une excursion à bord. Interdit aussi de quitter le dit groupe pour aller faire du shopping et/ou de s’attabler à la terrasse d’un café.
Il faut bien expliquer aussi à vos clients qui ont des difficultés à se déplacer, qu’il ne sera pas possible de se faire porter pâle pendant le circuit, pas plus que de rejoindre ou de rester dans le car, en attendant le retour du Groupe.
Mais parcourir plusieurs kilomètres à pied par forte chaleur, même en milieu urbain, ça peut poser problème même si, en cas d’urgence, des solutions sanitaires sont prévues.
Pour en finir avec le chapitre, sachez que vous devez aussi auto-tester quotidiennement votre température. Cela se fait en 10’’, grâce aux machines, mais c’est indispensable et contrôlé.
Enfin, en milieu de croisière, que vous soyez vacciné ou pas, vous devrez refaire un test antigénique. Les passagers seront contactés dans les 2h s’ils sont positifs et seulement dans ce cas.
Là encore, les équipes Costa sont ultra rapides et réactives, mais entre l’arrivée et le départ il faut compter quand même une petite heure. Bien entendu, ceux qui sont déjà vaccinés ont le sentiment que le bénéfice de la double piqûre ne sert pas à grand-chose, finalement par rapport à ceux qui s’en sont abstenus. Ce n’est évidemment pas vrai, mais la frustration est quand même là...
Même si en ce moment la pandémie et les pays d’escale imposent de nouvelle règles, parfois difficilement compatibles avec les réalités sociales et économiques.
Par exemple, vous ne pouvez pas débarquer, seul ou en famille, pour aller vous balader dans les ramblas ou vous perdre dans les bars à tapas du vieux Barcelone.
A ce jour, le seul moyen d’aller visiter consiste à réserver une excursion à bord. Interdit aussi de quitter le dit groupe pour aller faire du shopping et/ou de s’attabler à la terrasse d’un café.
Il faut bien expliquer aussi à vos clients qui ont des difficultés à se déplacer, qu’il ne sera pas possible de se faire porter pâle pendant le circuit, pas plus que de rejoindre ou de rester dans le car, en attendant le retour du Groupe.
Mais parcourir plusieurs kilomètres à pied par forte chaleur, même en milieu urbain, ça peut poser problème même si, en cas d’urgence, des solutions sanitaires sont prévues.
Pour en finir avec le chapitre, sachez que vous devez aussi auto-tester quotidiennement votre température. Cela se fait en 10’’, grâce aux machines, mais c’est indispensable et contrôlé.
Enfin, en milieu de croisière, que vous soyez vacciné ou pas, vous devrez refaire un test antigénique. Les passagers seront contactés dans les 2h s’ils sont positifs et seulement dans ce cas.
Là encore, les équipes Costa sont ultra rapides et réactives, mais entre l’arrivée et le départ il faut compter quand même une petite heure. Bien entendu, ceux qui sont déjà vaccinés ont le sentiment que le bénéfice de la double piqûre ne sert pas à grand-chose, finalement par rapport à ceux qui s’en sont abstenus. Ce n’est évidemment pas vrai, mais la frustration est quand même là...
Vie pratique à bord
Le Costa Smeralda, est théoriquement conçu pour embarquer près de 6000 passagers. Si l’on y ajoute les enfants, il n’est pas rare de voir des taux de remplissage dépasser les 100%...
Mais la situation actuelle a conduit les croisiéristes à réduire sensiblement la jauge. Pour l’instant, elle est à 50% chez Costa. Pour cette 1ère croisière de reprise, on recense environ 3 700 passagers, équipage compris. Pour les croisières à venir, elle devrait remonter progressivement.
Pour les primo-croisiéristes, ce chiffre peut faire peur et surtout lors des journées de navigation qui concentrent la quasi-totalité des passagers sur des espaces collectifs : piscines, aires de jeux, etc.
Force est de constater qu’aux heures de pointe, il est parfois compliqué de trouver un ascenseur dans le bon sens. Surtout en période de covid où ils sont censés, question capacité, ne pas dépasser 4 personnes…
Mais il faut savoir que la circulation des flux à bord de ces paquebots géants a été savamment étudiée pour éviter les “bouchons” autant que possible, et d’avoir l’impression que le bateau n’est jamais vraiment plein. Et ça marche plutôt bien… (voir Diaporama)
Par ailleurs, avec un peu d’astuce, on peut éviter les points de concentration. Il suffit pour cela de décaler légèrement ses horaires même si parfois cela peut s’avérer compliqué, lorsque les escales sont trop courtes (Messine, par exemple) et que toutes les excursions partent et reviennent à la même heure, appareillage oblige.
Mais la situation actuelle a conduit les croisiéristes à réduire sensiblement la jauge. Pour l’instant, elle est à 50% chez Costa. Pour cette 1ère croisière de reprise, on recense environ 3 700 passagers, équipage compris. Pour les croisières à venir, elle devrait remonter progressivement.
Pour les primo-croisiéristes, ce chiffre peut faire peur et surtout lors des journées de navigation qui concentrent la quasi-totalité des passagers sur des espaces collectifs : piscines, aires de jeux, etc.
Force est de constater qu’aux heures de pointe, il est parfois compliqué de trouver un ascenseur dans le bon sens. Surtout en période de covid où ils sont censés, question capacité, ne pas dépasser 4 personnes…
Mais il faut savoir que la circulation des flux à bord de ces paquebots géants a été savamment étudiée pour éviter les “bouchons” autant que possible, et d’avoir l’impression que le bateau n’est jamais vraiment plein. Et ça marche plutôt bien… (voir Diaporama)
Par ailleurs, avec un peu d’astuce, on peut éviter les points de concentration. Il suffit pour cela de décaler légèrement ses horaires même si parfois cela peut s’avérer compliqué, lorsque les escales sont trop courtes (Messine, par exemple) et que toutes les excursions partent et reviennent à la même heure, appareillage oblige.
Bullez et oubliez le télétravail à bord !
Si vous avez eu la fausse bonne idée (comme votre serviteur) de joindre l’utile à l’agréable et télétravailler presque normalement (parce qu’aujourd’hui on peut avoir son “bureau” n’importe où” etc), oubliez !
En effet, contrairement à d’autres “destinations”, le réseau internet disponible sur les bateaux fait appel au satellite. Avec deux inconvénients : le débit et le tarif. Même si vous ne téléchargez pas les 4 saisons de "Casa del papel", les vitesses de chargement sont lentes.
En revanche, s’il ne s’agit que de relever votre boite email (et encore) et de surfer sur le web ou de consulter les réseaux sociaux, cela ne posera pas de problèmes. Pour tout le reste (visios, développement, vidéo, etc), passez votre chemin. Conclusion : buller oui, télétravailler, non !
Dans le premier cas et si vous voulez profiter pour vous faire un séjour internet-détox, c’est simple. Aujourd’hui quasiment tous les opérateurs proposent des forfaits illimités.
Une fois arrivé à l’escale, vous activez l’itinérance et profitez du roaming, autrement dit de l’ensemble des services comme si vous étiez “à la maison”. Bien entendu, cela fonctionne dans tous les pays européens et votre opérateur vous le signale dès votre arrivée à destination.
Veuillez néanmoins à désactiver le service dès que le bateau quitte l’escale pour éviter des frais supplémentaires, car la facture passe vite à Orange voire au rouge...
A bord, pour garder le contact avec votre “tribu”, vous pouvez aussi télécharger l’appli MyCosta, le “couteau suisse” italien, qui dispose d’une b[fonction de messagerie interne et ne nécessite pas l’achat d'un forfait internet. b
En effet, contrairement à d’autres “destinations”, le réseau internet disponible sur les bateaux fait appel au satellite. Avec deux inconvénients : le débit et le tarif. Même si vous ne téléchargez pas les 4 saisons de "Casa del papel", les vitesses de chargement sont lentes.
En revanche, s’il ne s’agit que de relever votre boite email (et encore) et de surfer sur le web ou de consulter les réseaux sociaux, cela ne posera pas de problèmes. Pour tout le reste (visios, développement, vidéo, etc), passez votre chemin. Conclusion : buller oui, télétravailler, non !
Dans le premier cas et si vous voulez profiter pour vous faire un séjour internet-détox, c’est simple. Aujourd’hui quasiment tous les opérateurs proposent des forfaits illimités.
Une fois arrivé à l’escale, vous activez l’itinérance et profitez du roaming, autrement dit de l’ensemble des services comme si vous étiez “à la maison”. Bien entendu, cela fonctionne dans tous les pays européens et votre opérateur vous le signale dès votre arrivée à destination.
Veuillez néanmoins à désactiver le service dès que le bateau quitte l’escale pour éviter des frais supplémentaires, car la facture passe vite à Orange voire au rouge...
A bord, pour garder le contact avec votre “tribu”, vous pouvez aussi télécharger l’appli MyCosta, le “couteau suisse” italien, qui dispose d’une b[fonction de messagerie interne et ne nécessite pas l’achat d'un forfait internet. b
Des enfants chouchoutés, des parents comblés
La croisière, même en période de pandémie et malgré les protocoles sanitaires rigoureux, attire toujours autant. Surtout quand la qualité (prestations, service, nourriture, loisirs…) est au rendez-vous. Les croisiéristes, malgré les restrictions dues à la pandémie sont heureux de s'évader, même si les plus âgés déplorent la fin de la danse, les jeux de société et la bibliothèque.
Il faut dire qu'une semaine de vacances en croisière en Méditerranée, est une offre d’un bon rapport qualité-prix (à condition de veiller aux extras et autres suppléments) pour la famille, objet de toutes les attentions.
L’équipe d’animateurs propose une gamme d’activités variées au sein des clubs à bord, qui se répartissent en fonction des tranches d’âges : mini (de 3 à 6 ans), maxi (de 7 à 11 ans), Teen Junior (de 12 à 14 ans) et Teen (de 15 à 17 ans).
A noter que, pour la première fois, un Baby Club a aussi été mis en place. Cette zone est entièrement consacrée aux enfants âgés entre 1 et 3 ans .
Bref. Pandémie ou pas, la croisière reste un produit, très compétitif, qui séduit toujours. Véritable “Club” de vacances flottant, il est idéal pour voyager, se retrouver, se ressourcer et parents et enfants y trouvent chacun leur compte. Que demander de plus ?
Il faut dire qu'une semaine de vacances en croisière en Méditerranée, est une offre d’un bon rapport qualité-prix (à condition de veiller aux extras et autres suppléments) pour la famille, objet de toutes les attentions.
L’équipe d’animateurs propose une gamme d’activités variées au sein des clubs à bord, qui se répartissent en fonction des tranches d’âges : mini (de 3 à 6 ans), maxi (de 7 à 11 ans), Teen Junior (de 12 à 14 ans) et Teen (de 15 à 17 ans).
A noter que, pour la première fois, un Baby Club a aussi été mis en place. Cette zone est entièrement consacrée aux enfants âgés entre 1 et 3 ans .
Bref. Pandémie ou pas, la croisière reste un produit, très compétitif, qui séduit toujours. Véritable “Club” de vacances flottant, il est idéal pour voyager, se retrouver, se ressourcer et parents et enfants y trouvent chacun leur compte. Que demander de plus ?
Cap sur l'environnement et le durable
- 1er navire Costa à être alimenté, aussi bien en mer qu’au port, par du gaz naturel liquéfié (GNL).
- LRéduction prévue de 40 % des émissions de CO2 de sa flotte d'ici 2020, avec 10 ans d'avance sur l’objectif fixé par l’OMI (Organisation Maritime Internationale).
- 5 navires fonctionnant au GNL mis en service d'ici 2023
- Emissions de dioxyde de soufre et de particules quasi-nulles (zéro émission et réduction des particules de 95-100 %), et émissions d’oxyde d’azote (-85 %) et de CO2 (jusqu’à 20 %).
- Système d'économie d’énergie intelligent de pointe réduit aussi la consommation d'énergie, grâce aux moteurs de propulsion électriques « POD ».
- Ascenseurs « à consommation nulle » peuvant récupérer et réinjecter dans le système électrique l’énergie utilisée
- Utilisation des éclairages LED basse consommation gérés par un système de contrôle de l'éclairage intelligent.
- Conception prévue pour recevoir de l’électricité provenant du réseau terrestre pendant les escales
- 100 % des déchets triés, récupéré et organisés afin de faciliter le recyclage et la récupération des déchets une fois déchargés au port
- Suppression progressive des objets plastiques jetables. La consommation annuelle de plastique à bord sera réduite de 50 tonnes. 22 % des objets plastiques utilisés à bord sont recyclés
- LRéduction prévue de 40 % des émissions de CO2 de sa flotte d'ici 2020, avec 10 ans d'avance sur l’objectif fixé par l’OMI (Organisation Maritime Internationale).
- 5 navires fonctionnant au GNL mis en service d'ici 2023
- Emissions de dioxyde de soufre et de particules quasi-nulles (zéro émission et réduction des particules de 95-100 %), et émissions d’oxyde d’azote (-85 %) et de CO2 (jusqu’à 20 %).
- Système d'économie d’énergie intelligent de pointe réduit aussi la consommation d'énergie, grâce aux moteurs de propulsion électriques « POD ».
- Ascenseurs « à consommation nulle » peuvant récupérer et réinjecter dans le système électrique l’énergie utilisée
- Utilisation des éclairages LED basse consommation gérés par un système de contrôle de l'éclairage intelligent.
- Conception prévue pour recevoir de l’électricité provenant du réseau terrestre pendant les escales
- 100 % des déchets triés, récupéré et organisés afin de faciliter le recyclage et la récupération des déchets une fois déchargés au port
- Suppression progressive des objets plastiques jetables. La consommation annuelle de plastique à bord sera réduite de 50 tonnes. 22 % des objets plastiques utilisés à bord sont recyclés
FICHE TECHNIQUE
Livraison : décembre 2019
Chantier naval : Meyer Turku Oy (Finlande)
Classification : RINA
Pavillon : Italien
Longueur totale (approx.) : 337 m
Largeur maximal : 42 m
Tirant d'eau max. (approx.) : 8,95 m
Jauge brute : 185 000
Nombre total cabines passagers: 2 612
Nombre total de lits bas : 5224
Nombre total de passagers : 6554
Equipage total (max): 1678
Ratio cabine avec balcon : 63,7 %
Vitesse de service : 17 nœuds
Chantier naval : Meyer Turku Oy (Finlande)
Classification : RINA
Pavillon : Italien
Longueur totale (approx.) : 337 m
Largeur maximal : 42 m
Tirant d'eau max. (approx.) : 8,95 m
Jauge brute : 185 000
Nombre total cabines passagers: 2 612
Nombre total de lits bas : 5224
Nombre total de passagers : 6554
Equipage total (max): 1678
Ratio cabine avec balcon : 63,7 %
Vitesse de service : 17 nœuds
LE PROGRAMME
L’itinéraire prévoit depuis Marseille une semaine en Méditerranée occidentale avec des escales à Barcelone, Palma de Majorque, Civitavecchia et La Spezia et Savone, puis retour à Marseille.
Ensuite, le navire proposera un itinéraire par saison :
o Printemps/Eté, à compter du 24 mai 2020 : au départ de Marseille, chaque dimanche, cet itinéraire prévoit une escale à Barcelone, Palma de Majorque, Cagliari, Civitavecchia et Savone.
o Automne/Hiver, à compter du 27 septembre 2020 : Chaque dimanche et au départ de Marseille direction l’Espagne avec une première étape à Barcelone suivie de Palma de Majorque. Cap ensuite sur l’Italie avec Palerme, Rome – la ville éternelle-, et Savone.
Prix à partir de 831 euros par personne en cabine intérieure. Itinéraire 8 jours/7nuits, toute l’année.
Ensuite, le navire proposera un itinéraire par saison :
o Printemps/Eté, à compter du 24 mai 2020 : au départ de Marseille, chaque dimanche, cet itinéraire prévoit une escale à Barcelone, Palma de Majorque, Cagliari, Civitavecchia et Savone.
o Automne/Hiver, à compter du 27 septembre 2020 : Chaque dimanche et au départ de Marseille direction l’Espagne avec une première étape à Barcelone suivie de Palma de Majorque. Cap ensuite sur l’Italie avec Palerme, Rome – la ville éternelle-, et Savone.
Prix à partir de 831 euros par personne en cabine intérieure. Itinéraire 8 jours/7nuits, toute l’année.
Le protocole sanitaire
Le protocole sanitaire mis en place par Costa Croisières a été défini en lien direct avec les autorités sanitaires et le gouvernement italien. Il a aussi été approuvé par les autorités françaises et espagnoles, pour pouvoir opérer à l’international.
Les principes clés sont :
- Le dépistage en amont et pendant la croisière : l’ensemble des passagers et des membres d’équipage sont testés avant de monter à bord puis à mi croisière.
- La vérification de la température quotidiennement (avant et après les excursions, quotidiennement à bord grâce à des bornes dédiées)
- Le respect de la distanciation sociale, permise grâce à une jauge réduite, à un embarquement échelonné, et à une gestion des flux de manière échelonnée, pour réduire le nombre de personnes et les files d’attente. Ce principe s’applique dans chaque espace du navire et le personnel veille au respect des règles)
- Le port du masque est obligatoire à l’intérieur et recommandé à l’extérieur lorsque les distances ne peuvent pas être respectées.
- Les excursions se font dans des bulles sanitaires sécurisées.
- Les services médicaux proposés à bord sont renforcés.
- Le service médical à été musclé à bord
- Des bornes de gel hydroalcoolique disposées un peu partout
- Un nettoyage et une désinfection renforcé
- Un système de climatisation et de ventilation adapté pour ventiler un maximum avec l’air de l’extérieur.
- La fermeture des discothèques
Les principes clés sont :
- Le dépistage en amont et pendant la croisière : l’ensemble des passagers et des membres d’équipage sont testés avant de monter à bord puis à mi croisière.
- La vérification de la température quotidiennement (avant et après les excursions, quotidiennement à bord grâce à des bornes dédiées)
- Le respect de la distanciation sociale, permise grâce à une jauge réduite, à un embarquement échelonné, et à une gestion des flux de manière échelonnée, pour réduire le nombre de personnes et les files d’attente. Ce principe s’applique dans chaque espace du navire et le personnel veille au respect des règles)
- Le port du masque est obligatoire à l’intérieur et recommandé à l’extérieur lorsque les distances ne peuvent pas être respectées.
- Les excursions se font dans des bulles sanitaires sécurisées.
- Les services médicaux proposés à bord sont renforcés.
- Le service médical à été musclé à bord
- Des bornes de gel hydroalcoolique disposées un peu partout
- Un nettoyage et une désinfection renforcé
- Un système de climatisation et de ventilation adapté pour ventiler un maximum avec l’air de l’extérieur.
- La fermeture des discothèques