Dans ce monde, les modes se sont et se défont, en l'espace de quelques tweets, partages ou autres publications.
Depuis quelques années, la France a succombé à la mode des influenceurs.
Il n'est plus possible de faire un voyage ou d'assister à une conférence sans voir débarquer des jeunes femmes ou jeunes hommes avec des chapeaux à large bord, grandes lunettes rondes, la montre Casio couleur or et un tee-shirt avec une phrase plus ou moins spirituelle.
A la base, ces personnalités ont réussi à se constituer une communauté en montrant une autre image, plus authentique, parfois symbolisée par une personne de la société civile.
Nettement plus proche de leur public, ces leaders d'opinion ou plutôt ces vecteurs de tendances se sont imposés dans les campagnes marketing et publicitaires de tout ce qui peut se vendre sur Internet, allant même jusqu'au voyage.
Avant les influenceurs étaient des actrices ou joueurs de foot, maintenant ils sont comptables, boulangers et esthéticiennes.
Mais il se pourrait bien que cette heure bénie voit poindre les rayons d'un soleil couchant.
Depuis quelques années, la France a succombé à la mode des influenceurs.
Il n'est plus possible de faire un voyage ou d'assister à une conférence sans voir débarquer des jeunes femmes ou jeunes hommes avec des chapeaux à large bord, grandes lunettes rondes, la montre Casio couleur or et un tee-shirt avec une phrase plus ou moins spirituelle.
A la base, ces personnalités ont réussi à se constituer une communauté en montrant une autre image, plus authentique, parfois symbolisée par une personne de la société civile.
Nettement plus proche de leur public, ces leaders d'opinion ou plutôt ces vecteurs de tendances se sont imposés dans les campagnes marketing et publicitaires de tout ce qui peut se vendre sur Internet, allant même jusqu'au voyage.
Avant les influenceurs étaient des actrices ou joueurs de foot, maintenant ils sont comptables, boulangers et esthéticiennes.
Mais il se pourrait bien que cette heure bénie voit poindre les rayons d'un soleil couchant.
Vers la fin des influenceurs ?
Ces derniers seraient en passe d'être évincés par des doubles... virtuels.
Ainsi, ceux qui montraient les coulisses et la réalité des choses seraient remplacés par un personnage généré par des lignes de code.
Une récente étude par Hype Auditor, un outil pour connaître la pertinence des influenceurs, révèle que "les influenceurs virtuels ont presque trois fois plus d’engagement que les véritables influenceurs. Cela signifie que les abonnés sont plus impliqués dans le contenu des influenceurs virtuels."
De plus, ces personnages générés par ordinateur possèdent même leur propre star à savoir lilmiquela, cumulant plus de 1,8 million d'abonnés.
Si l'audience de ces influenceurs à la peau codée se trouve majoritairement chez les 18-24 ans et notamment pour la version féminine, les 25-34 ans arrivent en deuxième position.
Les signaux démontrant une perte de vitesse des personnalités facilitant l'acte d'achat sur les réseaux sociaux se font aussi de plus en plus nombreux. A force de voir les profils fleurir, les internautes se seraient-ils lassés ? Il se pourrait bien.
Ainsi, ceux qui montraient les coulisses et la réalité des choses seraient remplacés par un personnage généré par des lignes de code.
Une récente étude par Hype Auditor, un outil pour connaître la pertinence des influenceurs, révèle que "les influenceurs virtuels ont presque trois fois plus d’engagement que les véritables influenceurs. Cela signifie que les abonnés sont plus impliqués dans le contenu des influenceurs virtuels."
De plus, ces personnages générés par ordinateur possèdent même leur propre star à savoir lilmiquela, cumulant plus de 1,8 million d'abonnés.
Si l'audience de ces influenceurs à la peau codée se trouve majoritairement chez les 18-24 ans et notamment pour la version féminine, les 25-34 ans arrivent en deuxième position.
Les signaux démontrant une perte de vitesse des personnalités facilitant l'acte d'achat sur les réseaux sociaux se font aussi de plus en plus nombreux. A force de voir les profils fleurir, les internautes se seraient-ils lassés ? Il se pourrait bien.
Fin des likes et fin du game ?
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Un article du Wall Street Journal parle même de l'éclatement de la bulle, donnant des exemples de marques qui rétropédalent, comme Adidas.
Il faut dire que l'engagement des publications notamment sur le réseau roi de l'influence à savoir Instagram, commence à sérieusement montrer des signes d'essoufflement. Le taux est passé de 4,5% en 2016 à 1,9% en 2019.
Cela signifie-t-il la fin des influenceurs ? Sans doute pas. L'activité se rationalise, un peu à l'image d'Internet. Les premiers sites généraient des trafics immenses, puis à mesure de la multiplication des plateformes en ligne, celui-ci s'est raréfié.
L'activité des influenceurs se professionnalise et à la fin il ne restera que les meilleurs.
Pour preuve de leur capacité à faire vendre, le prix moyen d'une photo sponsorisée sur Instagram est passé de 122 dollars en 2014, à 1 491 euros dollars en 2019 (+43,61% par rapport à 2018), selon le site Business Insider.
Dans le même temps, pour éviter l'indigestion de posts et conserver sa poule aux œufs d'or dans le poulailler, Instagram a supprimé la comptabilisation des likes sous les images.
"Nous voulons que vos amis se concentrent sur les photos et les vidéos que vous partagez, pas sur le nombre de likes qu’elles récoltent," justifiait l'entreprise américaine.
Moins de likes et donc moins d'influence ? Nous y reviendrons bientôt.
Il faut dire que l'engagement des publications notamment sur le réseau roi de l'influence à savoir Instagram, commence à sérieusement montrer des signes d'essoufflement. Le taux est passé de 4,5% en 2016 à 1,9% en 2019.
Cela signifie-t-il la fin des influenceurs ? Sans doute pas. L'activité se rationalise, un peu à l'image d'Internet. Les premiers sites généraient des trafics immenses, puis à mesure de la multiplication des plateformes en ligne, celui-ci s'est raréfié.
L'activité des influenceurs se professionnalise et à la fin il ne restera que les meilleurs.
Pour preuve de leur capacité à faire vendre, le prix moyen d'une photo sponsorisée sur Instagram est passé de 122 dollars en 2014, à 1 491 euros dollars en 2019 (+43,61% par rapport à 2018), selon le site Business Insider.
Dans le même temps, pour éviter l'indigestion de posts et conserver sa poule aux œufs d'or dans le poulailler, Instagram a supprimé la comptabilisation des likes sous les images.
"Nous voulons que vos amis se concentrent sur les photos et les vidéos que vous partagez, pas sur le nombre de likes qu’elles récoltent," justifiait l'entreprise américaine.
Moins de likes et donc moins d'influence ? Nous y reviendrons bientôt.