Facebook, linkedin, tweeter... Alors que cette période exceptionnelle est presque derrière nous, l'intérêt pour ces médias n'a pas baissé bien au contraire. Depositphotos.com Art101
Déjà bien présents dans nos vies depuis une dizaine d'années, les réseaux sociaux ont connu en 2020, la consécration ultime : son institutionnalisation dans l'ensemble des classes d'âges de la société.
"Il ne faut pas avoir peur de Whatsapp qui est utilisé depuis le confinement par toute la population de 7 à 77 ans" analyse Simon Saussaye, de l'Office de Tourisme de Granville Terre et Mer.
Avec le confinement, les familles ont créé des groupes sur Messenger ou Whatsapp pour se soutenir, les amis pour boire quelques bières par écran interposé et les salariés retrouver les pauses-café via des réunions Zoom.
"On se questionne souvent pour savoir si nous avons des bullshit jobs, mais nous nous sommes rassurés avec le confinement" confie Sébastien Repéto, de l’agence My Destination, agence digitale.
Alors que cette période exceptionnelle est presque derrière nous, l'intérêt pour ces médias n'a pas baissé bien au contraire. Avec 2h12 de consommation d’internet par jour dont 1h24 sur mobile, le signal envoyé par les Français n’est pas faible.
Que nous le voulions ou non, nous sommes tous accros.
"Il ne faut pas avoir peur de Whatsapp qui est utilisé depuis le confinement par toute la population de 7 à 77 ans" analyse Simon Saussaye, de l'Office de Tourisme de Granville Terre et Mer.
Avec le confinement, les familles ont créé des groupes sur Messenger ou Whatsapp pour se soutenir, les amis pour boire quelques bières par écran interposé et les salariés retrouver les pauses-café via des réunions Zoom.
"On se questionne souvent pour savoir si nous avons des bullshit jobs, mais nous nous sommes rassurés avec le confinement" confie Sébastien Repéto, de l’agence My Destination, agence digitale.
Alors que cette période exceptionnelle est presque derrière nous, l'intérêt pour ces médias n'a pas baissé bien au contraire. Avec 2h12 de consommation d’internet par jour dont 1h24 sur mobile, le signal envoyé par les Français n’est pas faible.
Que nous le voulions ou non, nous sommes tous accros.
Où sont les Français sur les réseaux sociaux en 2020 ?
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Dans ce contexte, l’écosystème Facebook n’a jamais été aussi puissant.
"Avec 2,47 milliards d'utilisateurs par jour seulement, l'ultra-puissance du groupe de Mark Zuckerberg est toujours d'actualité" précise Nicolas de Dianous, le directeur associé de We Like Travel.
Au-delà des photos des enfants et des gâteaux plus ou moins réussis, les Français ont utilisé les réseaux sociaux pour autre chose : se sociabiliser et échanger.
"Il y a eu beaucoup plus de discussions qui se sont faites et cela a encore plus rapproché les communautés. Dans les dynamiques de plan relance nous avons capitalisé sur cet aspect," rapporte Sébastien Repéto.
Messenger n’est pas le seul gagnant de l’année, puisque Pinterest a connu lui aussi une forte vague de connexion, sans parler de l’éclosion express de Tik Tok.
Nous y reviendrons plus tard.
Pour trouver des futurs clients cette année il donc fallait privilégier Facebook (46,9 millions de visiteurs uniques par mois en France), mais surtout Messenger et ses 26,6 millions de visiteurs uniques par jour, puis YouTube (46,5 millions par mois, 18,2 par jour) et enfin Instagram (avec 29,3 millions par mois, 11,2 millions par jour).
Des chiffres à retrouver dans la longue et profonde étude réalisée par We Like Travel (pour accéder à l'étude, cliquez-ici), plus de 220 pages sur les tendances de la communication digitale des territoires.
A noter que Snapchat n’est pas en reste avec pas moins de 19,6 millions d’utilisateurs uniques par mois, contre 13,5 chaque jour.
"Avec 2,47 milliards d'utilisateurs par jour seulement, l'ultra-puissance du groupe de Mark Zuckerberg est toujours d'actualité" précise Nicolas de Dianous, le directeur associé de We Like Travel.
Au-delà des photos des enfants et des gâteaux plus ou moins réussis, les Français ont utilisé les réseaux sociaux pour autre chose : se sociabiliser et échanger.
"Il y a eu beaucoup plus de discussions qui se sont faites et cela a encore plus rapproché les communautés. Dans les dynamiques de plan relance nous avons capitalisé sur cet aspect," rapporte Sébastien Repéto.
Messenger n’est pas le seul gagnant de l’année, puisque Pinterest a connu lui aussi une forte vague de connexion, sans parler de l’éclosion express de Tik Tok.
Nous y reviendrons plus tard.
Pour trouver des futurs clients cette année il donc fallait privilégier Facebook (46,9 millions de visiteurs uniques par mois en France), mais surtout Messenger et ses 26,6 millions de visiteurs uniques par jour, puis YouTube (46,5 millions par mois, 18,2 par jour) et enfin Instagram (avec 29,3 millions par mois, 11,2 millions par jour).
Des chiffres à retrouver dans la longue et profonde étude réalisée par We Like Travel (pour accéder à l'étude, cliquez-ici), plus de 220 pages sur les tendances de la communication digitale des territoires.
A noter que Snapchat n’est pas en reste avec pas moins de 19,6 millions d’utilisateurs uniques par mois, contre 13,5 chaque jour.
Comment communiquer sur les réseaux sociaux en 2020 et surtout en 2021 ?
"Il y a eu un important travail de réassurance à faire.
Nous avons dû délivrer pas mal d’informations pratiques, puis nous avons dû faire preuve de transparence pour faire comprendre les enjeux économiques derrière l’arrêt du tourisme," explique le patron de My Destination.
Et cette transparence s’est aussi retrouvée dans les contenus, elle ne s’est pas arrêtée aux messages. Les réseaux sociaux ont connu l’important succès que nous connaissons, car ils ont cassé les barrières entre le public et les marques.
"Cette année, il y a un effet authenticité. Les utilisateurs des réseaux sociaux ont privilégié les photographies moins retouchées," précise Nicolas de Dianous de l'agence nantaise We Like Travel.
Si les clichés doivent être plus naturels, tout le monde s’étant lassé des paysages parfaits ou des visages sans aucune ride, il ne faut pour autant pas galvauder la qualité des visuels.
Adresser le bon message au bon moment, signifie aussi de bien connaître l’usage que font les internautes des réseaux sociaux. Dorénavant, avoir une stratégie de trafic n’est pas une bonne chose que ce soit sur Facebook et Linkedin.
"Ce ne sont pas des réseaux qui sont efficaces pour le partage de liens, ni pour générer des visiteurs sur un site" explique le directeur de We Like Travel.
Les réseaux sociaux sont devenus des médias de groupe. Les internautes s’y retrouvent par affinité, en famille, mais plus vraiment pour y trouver des articles de presse.
Pour générer de l’interaction et de la discussion, mieux vaut s’appuyer sur des communautés sincères, l’achat de like ou d’abonnés n’a pas permis de sauver l’été.
"Les marques ont trop souvent l'habitude de les considérer comme des canaux de diffusion, en y mettant des budgets. Ils en ont oublié le travail de fonds, sauf que ce dernier en période de crise a été plus que payant" se désole le patron de My Destination.
La course à la plus grande… communauté à ses limites, les démarches doivent être les plus naturelles possibles, tout comme les messages.
Nous avons dû délivrer pas mal d’informations pratiques, puis nous avons dû faire preuve de transparence pour faire comprendre les enjeux économiques derrière l’arrêt du tourisme," explique le patron de My Destination.
Et cette transparence s’est aussi retrouvée dans les contenus, elle ne s’est pas arrêtée aux messages. Les réseaux sociaux ont connu l’important succès que nous connaissons, car ils ont cassé les barrières entre le public et les marques.
"Cette année, il y a un effet authenticité. Les utilisateurs des réseaux sociaux ont privilégié les photographies moins retouchées," précise Nicolas de Dianous de l'agence nantaise We Like Travel.
Si les clichés doivent être plus naturels, tout le monde s’étant lassé des paysages parfaits ou des visages sans aucune ride, il ne faut pour autant pas galvauder la qualité des visuels.
Adresser le bon message au bon moment, signifie aussi de bien connaître l’usage que font les internautes des réseaux sociaux. Dorénavant, avoir une stratégie de trafic n’est pas une bonne chose que ce soit sur Facebook et Linkedin.
"Ce ne sont pas des réseaux qui sont efficaces pour le partage de liens, ni pour générer des visiteurs sur un site" explique le directeur de We Like Travel.
Les réseaux sociaux sont devenus des médias de groupe. Les internautes s’y retrouvent par affinité, en famille, mais plus vraiment pour y trouver des articles de presse.
Pour générer de l’interaction et de la discussion, mieux vaut s’appuyer sur des communautés sincères, l’achat de like ou d’abonnés n’a pas permis de sauver l’été.
"Les marques ont trop souvent l'habitude de les considérer comme des canaux de diffusion, en y mettant des budgets. Ils en ont oublié le travail de fonds, sauf que ce dernier en période de crise a été plus que payant" se désole le patron de My Destination.
La course à la plus grande… communauté à ses limites, les démarches doivent être les plus naturelles possibles, tout comme les messages.
La présence sur les réseaux sociaux, mais pour quoi faire ?
Si les destinations ou les acteurs du tourisme sont venus sur ces médias, cette démarche ne sera pas suffisante.
Pourtant toutes puissantes sur les réseaux sociaux, les stations de ski font face au même défi de survie que les agences de voyages, dans un monde où la covid-19 n’existait pas.
Ainsi, le vieillissement des visiteurs et surtout le peu d’appétence des jeunes pour les sports d’hiver font craindre le pire à ces destinations.
"Facebook vieillit, mais pour rajeunir la population en se servant des réseaux sociaux, cela nécessite une vision sur plusieurs années.
A un moment donné, il va falloir alors que les destinations s'intéressent à la conquête de ces jeunes voyageurs" prédit le responsable de l’agence de communication nantaise.
Et pour mener à bien ce défi, qui pourrait bien aussi concerner bon nombre de verticales du tourisme français, il convient de regarder, là où se trouvent ces jeunes populations. Les 25 et moins veulent des stories, de l’éphémère et des formats courts.
"Par exemple Le Monde a créé une cellule Tik Tok qui lui permet par exemple de toucher des personnes qui n’ont même jamais entendu parler du journal," souligne Nicolas de Dianous.
Mais ce n’est pas la seule application à se tailler la part du lion en 2020. Si Zoom a trusté les classements, en mars et avril, de l’Apple Store, une société chinoise a elle aussi fait irruption dans les poches des jeunes Français.
"Le réseau que nous avons vu émerger et cartonner, c’est Tik Tok. Nous ne sommes plus dans le phénomène, mais dans une tendance confirmée et sérieuse" pour Sébastien Repéto.
C’est encore une toute autre histoire.
En attendant, 2021 devrait malheureusement ressembler à 2020, avec une communication d’urgence, informative et franco-française.
La présence dans l’écosystème Facebook n’en reste pas moins prioritaire, tout en observant les nouveaux codes induits par les applications plébiscités par les jeunes générations.
Restez flexibles et à l’écoute, l’année prochaine parait si lointaine, dans le digital ou non.
Pourtant toutes puissantes sur les réseaux sociaux, les stations de ski font face au même défi de survie que les agences de voyages, dans un monde où la covid-19 n’existait pas.
Ainsi, le vieillissement des visiteurs et surtout le peu d’appétence des jeunes pour les sports d’hiver font craindre le pire à ces destinations.
"Facebook vieillit, mais pour rajeunir la population en se servant des réseaux sociaux, cela nécessite une vision sur plusieurs années.
A un moment donné, il va falloir alors que les destinations s'intéressent à la conquête de ces jeunes voyageurs" prédit le responsable de l’agence de communication nantaise.
Et pour mener à bien ce défi, qui pourrait bien aussi concerner bon nombre de verticales du tourisme français, il convient de regarder, là où se trouvent ces jeunes populations. Les 25 et moins veulent des stories, de l’éphémère et des formats courts.
"Par exemple Le Monde a créé une cellule Tik Tok qui lui permet par exemple de toucher des personnes qui n’ont même jamais entendu parler du journal," souligne Nicolas de Dianous.
Mais ce n’est pas la seule application à se tailler la part du lion en 2020. Si Zoom a trusté les classements, en mars et avril, de l’Apple Store, une société chinoise a elle aussi fait irruption dans les poches des jeunes Français.
"Le réseau que nous avons vu émerger et cartonner, c’est Tik Tok. Nous ne sommes plus dans le phénomène, mais dans une tendance confirmée et sérieuse" pour Sébastien Repéto.
C’est encore une toute autre histoire.
En attendant, 2021 devrait malheureusement ressembler à 2020, avec une communication d’urgence, informative et franco-française.
La présence dans l’écosystème Facebook n’en reste pas moins prioritaire, tout en observant les nouveaux codes induits par les applications plébiscités par les jeunes générations.
Restez flexibles et à l’écoute, l’année prochaine parait si lointaine, dans le digital ou non.