Génération Z : les réseaux sociaux sont-ils sur une pente descendante ? Depositphotos.com Auteur bloomua
Pour la première fois, selon le cabinet GWI, le temps passé sur les réseaux sociaux a baissé ! La nouvelle a fait grand bruit. Bien que leurs performances restent toujours effarantes en termes d’abonnés, rien ne dit qu’elles le resteront.
Peu à peu en effet, on sent comme un malaise, une lassitude et quasiment un rejet de la part des Millenials qui, nés dans les années 80, ont été les premiers à bénéficier des services de Facebook ou de Twitter et ont contribué à développer leur audience, leurs recettes, leur notoriété, incitant les générations suivantes et précédentes à en faire de même.
Selon le magazine Wired, pionnier du secteur des nouvelles technologies : « The party is over » ! Et le magazine de fournir quelques exemples de jeunes désabusés qui consultent de moins en moins leurs comptes, ne postent plus rien, sont submergés par les publicités sur Instagram, n’ont aucune envie de passer à un système payant sur Facebook et sur Twitter et de toutes façons ne sont pas du tout disposés à appeler Twitter « X ».
Car « X » ce n’est décidément pas Twitter et la belle époque où les tweets s’envolaient vers le monde entier et faisaient et défaisaient les renommées des uns et des autres. D’un certain Monsieur Trump en particulier. « C'était une révolution, affirme le magazine et bientôt, ce que nous en retenons aura disparu ! ».
Peu à peu en effet, on sent comme un malaise, une lassitude et quasiment un rejet de la part des Millenials qui, nés dans les années 80, ont été les premiers à bénéficier des services de Facebook ou de Twitter et ont contribué à développer leur audience, leurs recettes, leur notoriété, incitant les générations suivantes et précédentes à en faire de même.
Selon le magazine Wired, pionnier du secteur des nouvelles technologies : « The party is over » ! Et le magazine de fournir quelques exemples de jeunes désabusés qui consultent de moins en moins leurs comptes, ne postent plus rien, sont submergés par les publicités sur Instagram, n’ont aucune envie de passer à un système payant sur Facebook et sur Twitter et de toutes façons ne sont pas du tout disposés à appeler Twitter « X ».
Car « X » ce n’est décidément pas Twitter et la belle époque où les tweets s’envolaient vers le monde entier et faisaient et défaisaient les renommées des uns et des autres. D’un certain Monsieur Trump en particulier. « C'était une révolution, affirme le magazine et bientôt, ce que nous en retenons aura disparu ! ».
Réseaux sociaux : Meta a perdu de sa superbe
Quant à Tik-Tok, il ne concerne pas les Millenials mais leurs cadets de la Génération Z. Destiné à divertir, entretenir des contacts et informer sur l’actualité et les nouvelles tendances, le réseau dont l’audience a augmenté de 36% en 2023, est devenu une sorte de « centre commercial rempli de dupes, privilégiant le battage médiatique à l'influence durable. »
Au point que certains états américains et le Québec l’ont banni de crainte que l’entreprise chinoise qui en est propriétaire ne collecte trop de données personnelles. Et que dire de Facebook devenu « META » comme Métaverse, qui devait lui aussi révolutionner le monde réel en nous faisant entrer de plain-pied dans le monde virtuel !
Très fréquenté (plus de 3 milliards d’abonnés), notamment par les seniors, il conserve plus de 27 millions d’abonnés en France mais a perdu de sa superbe et de son aura de pionnier destiné à faire communiquer le monde entier avec le monde entier, et soutenir de grandes causes bénéfiques à l’humanité. Son interaction avec le monde politique et sa politique publicitaire discriminatoire n’en font pas non plus un parangon de l’éthique.
A la place de ces promesses d’un monde meilleur, les Millenials évoquent à son sujet plutôt de la désinformation permanente, une prolifération de discours de haine, d’images de violence, des atteintes à la vie privée, des messages de harcèlement poussant les plus fragiles au suicide, une segmentation des internautes en catégories marketing… et l’invasion de ces influenceurs qui n’en finissent pas de vendre leurs crèmes, leurs cosmétiques et leurs escapades, moyennant finances.
Colonisant l’espace virtuel, ils colonisent aussi les esprits de millions de « followers ». Sans compter que ceux-ci remplacent peu à peu les interactions réelles avec des interactions en ligne, éloignant la possibilité de socialiser physiquement les internautes.
Contrairement aux promesses des débuts. De plus, certains déplorent le côté brouillon et fourre-tout des réseaux alors qu’ils préféreraient être reliés à des communautés œuvrant pour une cause qui leur est chère.
Au point que certains états américains et le Québec l’ont banni de crainte que l’entreprise chinoise qui en est propriétaire ne collecte trop de données personnelles. Et que dire de Facebook devenu « META » comme Métaverse, qui devait lui aussi révolutionner le monde réel en nous faisant entrer de plain-pied dans le monde virtuel !
Très fréquenté (plus de 3 milliards d’abonnés), notamment par les seniors, il conserve plus de 27 millions d’abonnés en France mais a perdu de sa superbe et de son aura de pionnier destiné à faire communiquer le monde entier avec le monde entier, et soutenir de grandes causes bénéfiques à l’humanité. Son interaction avec le monde politique et sa politique publicitaire discriminatoire n’en font pas non plus un parangon de l’éthique.
A la place de ces promesses d’un monde meilleur, les Millenials évoquent à son sujet plutôt de la désinformation permanente, une prolifération de discours de haine, d’images de violence, des atteintes à la vie privée, des messages de harcèlement poussant les plus fragiles au suicide, une segmentation des internautes en catégories marketing… et l’invasion de ces influenceurs qui n’en finissent pas de vendre leurs crèmes, leurs cosmétiques et leurs escapades, moyennant finances.
Colonisant l’espace virtuel, ils colonisent aussi les esprits de millions de « followers ». Sans compter que ceux-ci remplacent peu à peu les interactions réelles avec des interactions en ligne, éloignant la possibilité de socialiser physiquement les internautes.
Contrairement aux promesses des débuts. De plus, certains déplorent le côté brouillon et fourre-tout des réseaux alors qu’ils préféreraient être reliés à des communautés œuvrant pour une cause qui leur est chère.
59,4% de la population mondiale utilisent les médias sociaux au moins une fois par jour
En moyenne, 59,4% de la population mondiale utilisent les médias sociaux au moins une fois par jour. Avec 60% de la population utilisant activement les réseaux sociaux, la France se positionne dans la moyenne.
Les internautes français y passent en moyenne 52 mn par jour, mais les jeunes de 15 à 24 ans, y passent en moyenne 2h19. Les internautes disposent de 6.7 comptes.
Les internautes français y passent en moyenne 52 mn par jour, mais les jeunes de 15 à 24 ans, y passent en moyenne 2h19. Les internautes disposent de 6.7 comptes.
Le « dark side » des réseaux
Depuis l’époque de « MeToo » et « Black Life Matters », il est clair que les tentacules des réseaux se sont embourbés dans une course à l’argent facile et à la duperie généralisée, d’autant plus combattue par les gouvernements que leurs recettes ne remplissent ni les caisses des états concernés, ni les esprits des utilisateurs.
D’ailleurs, même les messages écrits cèdent leur place aux messages audio. Ce qui donne une petite idée de ce que sera l’orthographe de ces générations ! Et puis, la falsification a été débusquée et n’est plus acceptable pour ceux qui, tout jeunes croyaient dans la fiabilité de ce qui était écrit, filmé et diffusé sur un réseau.
C’est pourquoi Tripadvisor:https://fr.wikipedia.org/wiki/Tripadvisor qui a révélé qu’environ 4% de ses 30 millions d’internautes sont frauduleux a réuni Amazon, Booking.com, Expedia Group, Glassdoor, Tripadvisor et Trustpilot, en une coalition mondiale destinée à rendre les avis des internautes fiables.
La tâche est immense mais permet de mesurer l’ampleur du problème et la nécessité de s’y attaquer. Surtout quand les clients n’ont pas besoin d’acheter une prestation avant de publier un avis !
D’ailleurs, même les messages écrits cèdent leur place aux messages audio. Ce qui donne une petite idée de ce que sera l’orthographe de ces générations ! Et puis, la falsification a été débusquée et n’est plus acceptable pour ceux qui, tout jeunes croyaient dans la fiabilité de ce qui était écrit, filmé et diffusé sur un réseau.
C’est pourquoi Tripadvisor:https://fr.wikipedia.org/wiki/Tripadvisor qui a révélé qu’environ 4% de ses 30 millions d’internautes sont frauduleux a réuni Amazon, Booking.com, Expedia Group, Glassdoor, Tripadvisor et Trustpilot, en une coalition mondiale destinée à rendre les avis des internautes fiables.
La tâche est immense mais permet de mesurer l’ampleur du problème et la nécessité de s’y attaquer. Surtout quand les clients n’ont pas besoin d’acheter une prestation avant de publier un avis !
On remplace comment ?
Depuis les balbutiements de Facebook, on en est donc là. Ce qui confirme que les Millenials fassent preuve de moins d’enthousiasme par rapport aux réseaux et se sentent prêts à se déconnecter. En est-il de même pour la génération suivante ? Pas vraiment.
Les Z nés dans les années 2000 continueront probablement à privilégier les jeux vidéo, l’écoute de musique, les films et les feuilletons mais surtout les discussions interminables avec leurs copains, et seront excités par toutes les nouveautés qui se présenteront. Sauf que, dans quelques années, ils risquent eux aussi de se lasser, encore plus vite d’ailleurs que leurs aînés.
Ce qui pourrait créer un véritable séisme dans un monde qui ne voulait entrevoir son développement et ses progrès sociaux qu’à l’aune de technologies, et qui n’a pas entrevu une flambée de maux bien réels : la cyber criminalité qui va de plus en plus le pénaliser, les émissions de CO2 pour des générations qui chercheront de plus en plus à sauver leur planète, tout en voulant mener des combats prioritaires contre les arnaques en tout genre allant des corps et images retouchés et idéalisés à la surconsommation aux modes de vie artificiels…
Transparence, confiance, sobriété, sécurité, vérité… A l’heure où le mensonge est partout et le sera de plus en plus grâce aux formidable progrès de l’IA, ces cinq mots sont sans doute les plus porteurs d’un avenir moins sombre que prévu dans lequel pourra s’épanouir l’imagerie touristique.
Les Z nés dans les années 2000 continueront probablement à privilégier les jeux vidéo, l’écoute de musique, les films et les feuilletons mais surtout les discussions interminables avec leurs copains, et seront excités par toutes les nouveautés qui se présenteront. Sauf que, dans quelques années, ils risquent eux aussi de se lasser, encore plus vite d’ailleurs que leurs aînés.
Ce qui pourrait créer un véritable séisme dans un monde qui ne voulait entrevoir son développement et ses progrès sociaux qu’à l’aune de technologies, et qui n’a pas entrevu une flambée de maux bien réels : la cyber criminalité qui va de plus en plus le pénaliser, les émissions de CO2 pour des générations qui chercheront de plus en plus à sauver leur planète, tout en voulant mener des combats prioritaires contre les arnaques en tout genre allant des corps et images retouchés et idéalisés à la surconsommation aux modes de vie artificiels…
Transparence, confiance, sobriété, sécurité, vérité… A l’heure où le mensonge est partout et le sera de plus en plus grâce aux formidable progrès de l’IA, ces cinq mots sont sans doute les plus porteurs d’un avenir moins sombre que prévu dans lequel pourra s’épanouir l’imagerie touristique.
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Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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