Le ciel tombe sur la tête des dirigeants de Ryanair depuis le début de l'année 2018 - Crédit photo : Ryanair
Ryanair serait-il à un tournant de son histoire en 2018 ? Alors que la compagnie connaît depuis le début de l'année le plus important mouvement de grève de son histoire, avec des milliers de vols annulés, Ryanair se trouve dans l'obligation de revoir à la baisse ses prévisions pour 2019.
Si les mouvements sociaux touchent inévitablement le portefeuille de la low-cost, ce n'est pas la seule charge à grimper dans le bilan comptable du transporteur, puisque la hausse du pétrole continue depuis de nombreux mois, va directement réduire le bénéfice pour 2019.
La direction avait tablé sur un bénéfice compris entre 1,25 et 1,35 milliard d'euros, celui-ci a été rapporté à 1,10 milliard (-12%). Cette annonce a été mal reçue par la bourse de Londres, où l'action perdait à 12h30 plus de 2%.
Pour expliquer la réduction de son bénéfice, la direction avance une baisse du trafic passager en septembre, qui a dû être compensée par un effort sur les prix de vente.
En résumé, face à des passagers se détournant à cause des grèves et des non-remboursements des vols annulés, la compagnie a baissé les prix pour reconquérir les mécontents, cette pression sur les prix se répercute sur les recettes.
Si les mouvements sociaux touchent inévitablement le portefeuille de la low-cost, ce n'est pas la seule charge à grimper dans le bilan comptable du transporteur, puisque la hausse du pétrole continue depuis de nombreux mois, va directement réduire le bénéfice pour 2019.
La direction avait tablé sur un bénéfice compris entre 1,25 et 1,35 milliard d'euros, celui-ci a été rapporté à 1,10 milliard (-12%). Cette annonce a été mal reçue par la bourse de Londres, où l'action perdait à 12h30 plus de 2%.
Pour expliquer la réduction de son bénéfice, la direction avance une baisse du trafic passager en septembre, qui a dû être compensée par un effort sur les prix de vente.
En résumé, face à des passagers se détournant à cause des grèves et des non-remboursements des vols annulés, la compagnie a baissé les prix pour reconquérir les mécontents, cette pression sur les prix se répercute sur les recettes.
Fermeture de 3 bases, dont 2 grévistes
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"Les réservations à l’avance et les tarifs au troisième trimestre ont été affectés, en particulier au milieu de l’année scolaire et à Noël, dans les cinq pays où des grèves inutiles ont été répétées," Michael O'Leary de Ryanair.
"Ces grèves ont également contribué à nos coûts liés à EU261, tandis que nos coûts de carburant non couverts ont fait un bond, ce qui affecte 10% des volumes et la totalité de la facture de carburant de Laudamotion. À l’instar de plusieurs autres compagnies aériennes de l’UE, nous avons décidé de réduire notre capacité d’hiver 2018 (de 1%) en réponse à ce tarif plus bas, à un pétrole plus élevé et à un environnement de coûts plus élevé pour l’UE261."
"Nous appliquons aujourd'hui les modestes coupes d'hiver suivantes (du lundi 5 novembre)." Ces coupes jugées comme "modestes" impliquent la fermeture de 3 bases, que sont Eindhoven, Brême, Niederrhein. Pour information les deux dernières bases faisaient partie des rebelles allemandes qui étaient dans l'oeil du cyclone du patron de la compagnie lors des grèves.
Cette nouvelle fait écho au dépôt de bilan de Primera Air, que nous vous annoncions lundi 1er octobre 2018, le modèle économique des low-cost pourrait être fortement remis en question, par l'augmentation des prix du pétrole, mais aussi la vindicte populaire.
"Ces grèves ont également contribué à nos coûts liés à EU261, tandis que nos coûts de carburant non couverts ont fait un bond, ce qui affecte 10% des volumes et la totalité de la facture de carburant de Laudamotion. À l’instar de plusieurs autres compagnies aériennes de l’UE, nous avons décidé de réduire notre capacité d’hiver 2018 (de 1%) en réponse à ce tarif plus bas, à un pétrole plus élevé et à un environnement de coûts plus élevé pour l’UE261."
"Nous appliquons aujourd'hui les modestes coupes d'hiver suivantes (du lundi 5 novembre)." Ces coupes jugées comme "modestes" impliquent la fermeture de 3 bases, que sont Eindhoven, Brême, Niederrhein. Pour information les deux dernières bases faisaient partie des rebelles allemandes qui étaient dans l'oeil du cyclone du patron de la compagnie lors des grèves.
Cette nouvelle fait écho au dépôt de bilan de Primera Air, que nous vous annoncions lundi 1er octobre 2018, le modèle économique des low-cost pourrait être fortement remis en question, par l'augmentation des prix du pétrole, mais aussi la vindicte populaire.