En France, on dénombre 2 millions de plaisanciers actifs et 250 000 places de ports.
Un manque de places criant qui pose de vraies questions de gestion du domaine public. De plus en plus, les institutions essaient de remédier au problème.
De ce point de vue, Grégoire Guignon arrive pile à l’heure, en créant en 2015 SailEazy, une société de location de voiliers en libre-service.
« On migre peu à peu de la propriété à l’économie collaborative et au partage, explique Grégoire Guigon. Il y a déjà beaucoup de voitures, d’utilitaires ou de vélos en libre-service un peu partout dans les villes, qui fonctionnent via une application ou un abonnement, nous adaptons simplement cela au nautisme ».
Un gain de place évident pour les institutions qui soutiennent le projet et mettent des places à la disposition de l’entreprise.
« Il y a une forte volonté d’organiser le partage d’équipement » résume Grégoire Guignon. D’autant que l’entreprise s’occupe elle-même de la maintenance et de la gestion à quai.
SailEazy est aussi une aubaine pour les plaisanciers, qui ne vivent pas tous près d’un port ou ne sont pas tous propriétaires.
Un manque de places criant qui pose de vraies questions de gestion du domaine public. De plus en plus, les institutions essaient de remédier au problème.
De ce point de vue, Grégoire Guignon arrive pile à l’heure, en créant en 2015 SailEazy, une société de location de voiliers en libre-service.
« On migre peu à peu de la propriété à l’économie collaborative et au partage, explique Grégoire Guigon. Il y a déjà beaucoup de voitures, d’utilitaires ou de vélos en libre-service un peu partout dans les villes, qui fonctionnent via une application ou un abonnement, nous adaptons simplement cela au nautisme ».
Un gain de place évident pour les institutions qui soutiennent le projet et mettent des places à la disposition de l’entreprise.
« Il y a une forte volonté d’organiser le partage d’équipement » résume Grégoire Guignon. D’autant que l’entreprise s’occupe elle-même de la maintenance et de la gestion à quai.
SailEazy est aussi une aubaine pour les plaisanciers, qui ne vivent pas tous près d’un port ou ne sont pas tous propriétaires.
La flexibilité avant tout
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SailEazy n’est pas seule sur le marché, il existe déjà des « boat club » qui proposent la solution pour les bateaux à moteur mais elle est la seule à le proposer pour des voiliers.
« Et nous ne sommes pas un club, c’est trop fermé, et nous préférons miser sur la flexibilité » ajoute Grégoire Guignon.
L’abonné peut choisir la date, l’heure de départ, pour 1h ou une croisière, il peut annuler 48h avant sans frais, réserver 1h avant ou 1 an avant… Toutes les possibilités sont envisageables.
Le prix est de 60€/h ou 360€/jour, évolutif en fonction de la taille et de la gamme du bateau. Le choix est large lui aussi : de 10 à 12 mètres avec 2 ou 3 cabines, avec une flotte dynamique qui peut être utiliser autant pour la croisière que pour la course.
SailEazy compte une quinzaine de bateaux, déployés à Marseille, la Rochelle et, depuis cette année à la Trinité et à Hyères.
« Nous nous installons dans une ville en fonction de 3 critères : il s’agit de ville réputée pour le nautisme et la voile , avec une bonne accessibilité au port et un intérêt dans le bassin de navigation qui peut être élargi et rayonner un peu plus loin en mode croisière ».
« Et nous ne sommes pas un club, c’est trop fermé, et nous préférons miser sur la flexibilité » ajoute Grégoire Guignon.
L’abonné peut choisir la date, l’heure de départ, pour 1h ou une croisière, il peut annuler 48h avant sans frais, réserver 1h avant ou 1 an avant… Toutes les possibilités sont envisageables.
Le prix est de 60€/h ou 360€/jour, évolutif en fonction de la taille et de la gamme du bateau. Le choix est large lui aussi : de 10 à 12 mètres avec 2 ou 3 cabines, avec une flotte dynamique qui peut être utiliser autant pour la croisière que pour la course.
SailEazy compte une quinzaine de bateaux, déployés à Marseille, la Rochelle et, depuis cette année à la Trinité et à Hyères.
« Nous nous installons dans une ville en fonction de 3 critères : il s’agit de ville réputée pour le nautisme et la voile , avec une bonne accessibilité au port et un intérêt dans le bassin de navigation qui peut être élargi et rayonner un peu plus loin en mode croisière ».
Différents publics, différentes formules
Si les abonnés (il y en a un peu moins d’une centaine actuellement) sont expérimentés, ils sont tout de même accompagnés par un coach (titulaire d’un brevet d’Etat) lors de la première sortie, qui va valider la capacité à être chef de bord.
« Nos coachs sont aussi disponibles à la demande, simplement pour se déverrouiller ou pour travailler une manœuvre en particulier… On a une formule coaching, qui n’implique pas de partir seul » développe Grégoire Guignon.
Les abonnés ne sont pas reliés à un port mais peuvent profiter d’être vacancier dans un autre port pour louer un bateau. L’équipe de SailEazy proposera alors des balades pour découvrir le patrimoine local, en fonction des possibilités (durée et météo).
A côté de l’offre d’abonnement classique, SailEazy déploie des packages adaptés aux touristes n’ayant jamais fait de voile. Le package découverte permet d’appréhender les bases de la navigation avec un skipper tout en profitant de la balade pour découvrir le patrimoine naturel de la destination.
Enfin, l’offre « Mister Sailor by SailEazy » a été mise en place pour les conciergeries de grands hôtels et les entreprises, pour la cohésion d’équipe par exemple. On s’éloigne des habitués de la voile pour mettre à disposition un skipper pour, par exemple, des couples qui souhaitent découvrir la baie de manière originale ou des groupes qui évoluent alors en flottille.
« Ces offres ne sont pas aux mêmes prix, qui sera plutôt sur devis en fonction de la demande particulière. Le premier prix est de 490€ la demi-journée – 750€ la journée mais c’est un prix d’appel »
« Nos coachs sont aussi disponibles à la demande, simplement pour se déverrouiller ou pour travailler une manœuvre en particulier… On a une formule coaching, qui n’implique pas de partir seul » développe Grégoire Guignon.
Les abonnés ne sont pas reliés à un port mais peuvent profiter d’être vacancier dans un autre port pour louer un bateau. L’équipe de SailEazy proposera alors des balades pour découvrir le patrimoine local, en fonction des possibilités (durée et météo).
A côté de l’offre d’abonnement classique, SailEazy déploie des packages adaptés aux touristes n’ayant jamais fait de voile. Le package découverte permet d’appréhender les bases de la navigation avec un skipper tout en profitant de la balade pour découvrir le patrimoine naturel de la destination.
Enfin, l’offre « Mister Sailor by SailEazy » a été mise en place pour les conciergeries de grands hôtels et les entreprises, pour la cohésion d’équipe par exemple. On s’éloigne des habitués de la voile pour mettre à disposition un skipper pour, par exemple, des couples qui souhaitent découvrir la baie de manière originale ou des groupes qui évoluent alors en flottille.
« Ces offres ne sont pas aux mêmes prix, qui sera plutôt sur devis en fonction de la demande particulière. Le premier prix est de 490€ la demi-journée – 750€ la journée mais c’est un prix d’appel »
Un large déploiement national
S’il ne veut pas communiquer sur son chiffre d’affaire, le dirigeant de SailEazy affirme qu’il a doublé de 2016 à 2017 et que la société est à l’équilibre.
« Le modèle fonctionne, il a fait ses preuves. Nous ne sommes plus dans une optique de rentabiliser mais dans celle de nous développer » ajoute-t-il.
Et pour se faire, l’entreprise est en pleine levée de fonds.
Elle servira notamment à renforcer la partie technique et la connexion des voiliers. « Il y a énormément de données, entre le déblocage des accès (le bon abonné au bon moment), le niveau des batteries, la vitesse, la température, est-ce que la quille est bien placée… Sans compter l’aspect fluidité de passage et réception des bateaux à leur arrivée au port » L’entreprise développe elle-même son application et ses outils de connexion.
SailEazy souhaite agrandir son équipe, qui pour l’instant compte 3 permanents (comme souvent dans le milieu de la voile, SailEazy fonctionne avec des indépendants) et recrute 4 personnes (commerciaux, chefs de base, directeur technique…
La société veut aussi déployer sa flotte en élargissant le nombre de ports au niveau national via 4 bases et un système de franchise.
Et enfin mettre en place une flotte « qui ont une grande notoriété » ou mettre en place des partenariat… Comme elle le fait actuellement avec la sortie du catamaran personnel de Bertrand de Broc.
Il peut accueillir jusqu’à 18 clients à bord et sera basé à Marseille jusqu’au mois d’août. Après quoi, le navigateur quittera la cité phocéenne pour se préparer à la Route du Rhum. Une manière originale de capter les pros et les clients des grands hôtels.
« Le modèle fonctionne, il a fait ses preuves. Nous ne sommes plus dans une optique de rentabiliser mais dans celle de nous développer » ajoute-t-il.
Et pour se faire, l’entreprise est en pleine levée de fonds.
Elle servira notamment à renforcer la partie technique et la connexion des voiliers. « Il y a énormément de données, entre le déblocage des accès (le bon abonné au bon moment), le niveau des batteries, la vitesse, la température, est-ce que la quille est bien placée… Sans compter l’aspect fluidité de passage et réception des bateaux à leur arrivée au port » L’entreprise développe elle-même son application et ses outils de connexion.
SailEazy souhaite agrandir son équipe, qui pour l’instant compte 3 permanents (comme souvent dans le milieu de la voile, SailEazy fonctionne avec des indépendants) et recrute 4 personnes (commerciaux, chefs de base, directeur technique…
La société veut aussi déployer sa flotte en élargissant le nombre de ports au niveau national via 4 bases et un système de franchise.
Et enfin mettre en place une flotte « qui ont une grande notoriété » ou mettre en place des partenariat… Comme elle le fait actuellement avec la sortie du catamaran personnel de Bertrand de Broc.
Il peut accueillir jusqu’à 18 clients à bord et sera basé à Marseille jusqu’au mois d’août. Après quoi, le navigateur quittera la cité phocéenne pour se préparer à la Route du Rhum. Une manière originale de capter les pros et les clients des grands hôtels.