Jusque-là festives les retrouvailles des acteurs du tourisme vont changer de ton.
Jour de l'ouverture de la grand-messe du tourisme, les Entreprises du Voyage avaient des bonnes nouvelles à distiller à leurs adhérents. Non seulement les comptes sont bons, l'activité est globalement bonne, mais en plus Valérie Boned secrétaire générale des EDV est arrivée avec des annonces.
"Au bout de 4 mois de négociations au niveau de la commission des affaires sociales, nous sommes sur une position que je qualifierais d'ambitieuse. Certains trouveront que le montant est important," expliquait alors la secrétaire générale du syndicat patronal.
Alors que les minima sociaux de différentes catégories étaient sous le SMIC, le syndicat a proposé une hausse moyenne de 7%.
Les syndicats des salariés avaient jusqu'à la fin de la semaine pour donner leur réponse, ils n'ont pas attendu aussi longtemps.
L'intersyndicale s'est fendu d'un communiqué qui fera sans nul doute grincer quelques dents.
"Les organisations syndicales rejettent UNANIMEMENT le bloc indissociable qui est présenté comme une modernisation ambitieuse par les EDV et le SETO," explique le document.
Jour de l'ouverture de la grand-messe du tourisme, les Entreprises du Voyage avaient des bonnes nouvelles à distiller à leurs adhérents. Non seulement les comptes sont bons, l'activité est globalement bonne, mais en plus Valérie Boned secrétaire générale des EDV est arrivée avec des annonces.
"Au bout de 4 mois de négociations au niveau de la commission des affaires sociales, nous sommes sur une position que je qualifierais d'ambitieuse. Certains trouveront que le montant est important," expliquait alors la secrétaire générale du syndicat patronal.
Alors que les minima sociaux de différentes catégories étaient sous le SMIC, le syndicat a proposé une hausse moyenne de 7%.
Les syndicats des salariés avaient jusqu'à la fin de la semaine pour donner leur réponse, ils n'ont pas attendu aussi longtemps.
L'intersyndicale s'est fendu d'un communiqué qui fera sans nul doute grincer quelques dents.
"Les organisations syndicales rejettent UNANIMEMENT le bloc indissociable qui est présenté comme une modernisation ambitieuse par les EDV et le SETO," explique le document.
L'intersyndicale dénonce un chantage !
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Par bloc indissociable, il faut entendre que la hausse des minima sociaux était couplée à une proposition de déconnecter le calcul de la prime d'ancienneté basée sur les plus bas revenus de l'industrie.
"Il est inacceptable que les conditions imposées par les EDV et le SETO pour l’obtention des revalorisations des minima de la Branche (indiquées dans le tableau récapitulatif), soient liées au chantage de modification du calcul de la prime d’ancienneté," affirme l'intersyndicale.
Ce n'est pas le seul grief des organisations représentant les salariés du tourisme à l'encontre de leurs homologues patronaux.
Les EDV et le SETO ont émis aussi une définition du montant fixe de référence (R), par catégorie sociaux professionnelle ou par Groupe, soumis ensuite au coefficient multiplicateur correspondant aux années d'ancienneté de chaque salarié (entre 3 ans (R X 3) et 20 ans (R X 20) ; R n'étant revalorisé lors des NAO de Branche que tous les 2 ans.
"Cette proposition va à l'encontre des intérêts des salariés. Elle signifie une logique de cercle négatif, avec un recul des acquis de la CCN des Organismes de Voyages et des Guides," précise le courrier de l'intersyndicale.
Une proposition qui affaiblirait les acquis de la Convention Collective, avec une perte financière pour les salariés. Pour les syndicats de salariés, les EDV et le SETO reprennent d'une main ce qui a été donné par l'autre.
"Il est inacceptable que les conditions imposées par les EDV et le SETO pour l’obtention des revalorisations des minima de la Branche (indiquées dans le tableau récapitulatif), soient liées au chantage de modification du calcul de la prime d’ancienneté," affirme l'intersyndicale.
Ce n'est pas le seul grief des organisations représentant les salariés du tourisme à l'encontre de leurs homologues patronaux.
Les EDV et le SETO ont émis aussi une définition du montant fixe de référence (R), par catégorie sociaux professionnelle ou par Groupe, soumis ensuite au coefficient multiplicateur correspondant aux années d'ancienneté de chaque salarié (entre 3 ans (R X 3) et 20 ans (R X 20) ; R n'étant revalorisé lors des NAO de Branche que tous les 2 ans.
"Cette proposition va à l'encontre des intérêts des salariés. Elle signifie une logique de cercle négatif, avec un recul des acquis de la CCN des Organismes de Voyages et des Guides," précise le courrier de l'intersyndicale.
Une proposition qui affaiblirait les acquis de la Convention Collective, avec une perte financière pour les salariés. Pour les syndicats de salariés, les EDV et le SETO reprennent d'une main ce qui a été donné par l'autre.
Voyage : "la pire des propositions des organisations patronales"
Si l'intersyndicale salue le montant de la hausse des minima sociaux, elle dénonce aussi le projet des organisations patronales de casser les écarts entre catégories établis depuis 2008.
"Avec un écart de 2,2 %, pour le Groupe A, entre le SMH (1 .716,28 €) et le SMIC (1.678,95 €), il est à craindre que le SMH du Groupe A se retrouve de nouveau en dessous du SMIC en 2023."
Les représentants des salariés ont donc rejeté la "pire." des "propositions des organisations patronales."
En attendant, le rejet va donc entrainer une hausse des catégories A et B à hauteur du SMIC.
"Avec un écart de 2,2 %, pour le Groupe A, entre le SMH (1 .716,28 €) et le SMIC (1.678,95 €), il est à craindre que le SMH du Groupe A se retrouve de nouveau en dessous du SMIC en 2023."
Les représentants des salariés ont donc rejeté la "pire." des "propositions des organisations patronales."
En attendant, le rejet va donc entrainer une hausse des catégories A et B à hauteur du SMIC.