La première partie des résultats de l’enquête nationale réalisée auprès d'un panel de 1000 secrétaires de CE, a été présentée, mardi 15 septembre 2015, dans le cadre de SalonsCE Paris, qui se tient Porte de Versailles.
Qui sont en 2015 ces élus de CE ? Quels sont leurs parcours, leurs engagements, leurs difficultés ? Comment voient-ils l’avenir des institutions représentatives du personnel (IRP) ? Leur relève est-elle assurée ?
Ces résultats seront complétés, le 22 octobre 2015, par un grand colloque au Conseil Economique, Social et Environnemental.
La réflexion portera sur le modèle et le dialogue social français, avec la participation de Myriam El Khomri, ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, de Jean Auroux ancien ministre du travail, auteur des lois Auroux sur le droit du travail en France, de Jean-Paul Delvoye, président du CESE et des principaux leaders syndicaux.
Qui sont en 2015 ces élus de CE ? Quels sont leurs parcours, leurs engagements, leurs difficultés ? Comment voient-ils l’avenir des institutions représentatives du personnel (IRP) ? Leur relève est-elle assurée ?
Ces résultats seront complétés, le 22 octobre 2015, par un grand colloque au Conseil Economique, Social et Environnemental.
La réflexion portera sur le modèle et le dialogue social français, avec la participation de Myriam El Khomri, ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, de Jean Auroux ancien ministre du travail, auteur des lois Auroux sur le droit du travail en France, de Jean-Paul Delvoye, président du CESE et des principaux leaders syndicaux.
Bien connaître les rouages de l’entreprise
L’étude porte sur des entreprises allant de 50 à 500 salariés et plus. L’importance des effectifs fait parfois diverger les éléments de réponses.
Ainsi, les CE de plus de 500 salariés sont dirigés aux 2/3 par des hommes alors que les femmes sont davantage présentes (46,7%) dans les entreprises de moindre importance.
La moyenne d’âge est de 45,3 ans, soit 6 ans de plus que l’âge moyen des salariés.
L’âge et l’ancienneté dans l’entreprise (17 ans en moyenne - jusqu’à 21 ans dans la finance et l’assurance) sont un « plus », tant le rôle de secrétaire de CE demande une vraie connaissance des rouages de l’entreprise.
Il a aussi son rôle en matière de transmission du savoir et de formation des futurs secrétaires.
Le niveau d’études varie aussi selon les entreprises. Un exemple : les secrétaires les plus qualifiés se retrouvent dans les secteurs complexes du tertiaire (informatique, télécoms, assurances, finances, enseignement, santé).
Ainsi, les CE de plus de 500 salariés sont dirigés aux 2/3 par des hommes alors que les femmes sont davantage présentes (46,7%) dans les entreprises de moindre importance.
La moyenne d’âge est de 45,3 ans, soit 6 ans de plus que l’âge moyen des salariés.
L’âge et l’ancienneté dans l’entreprise (17 ans en moyenne - jusqu’à 21 ans dans la finance et l’assurance) sont un « plus », tant le rôle de secrétaire de CE demande une vraie connaissance des rouages de l’entreprise.
Il a aussi son rôle en matière de transmission du savoir et de formation des futurs secrétaires.
Le niveau d’études varie aussi selon les entreprises. Un exemple : les secrétaires les plus qualifiés se retrouvent dans les secteurs complexes du tertiaire (informatique, télécoms, assurances, finances, enseignement, santé).
Les ouvriers ne représentent que 11% des élus
Les employés sont en pointe dans les petites entreprises, alors que les cadres prennent l’ascendant dans les plus de 500 employés.
Les secteurs de la finance, de l’assurance et surtout de l’informatique et de la communication ont une majorité incontestable de cadres élus.
L’enquête fait ressortir que les ouvriers ne représentent que 11% des élus secrétaires de CE.
En terme de moyens, la taille de l’entreprise est un facteur déterminant, et c’est à ce niveau que les disparités les plus fortes se situent.
Les entreprises importantes sont favorisées, le budget des activités sociales et culturelles étant calculé en pourcentage de la masse salariale.
La fourchette moyenne est de 278 € par salarié (à partir de 419 € pour les plus de 500 salariés).
Les 2/3 des élus interrogés ont déclaré se satisfaire de leur crédit d’heures.
Les secteurs de la finance, de l’assurance et surtout de l’informatique et de la communication ont une majorité incontestable de cadres élus.
L’enquête fait ressortir que les ouvriers ne représentent que 11% des élus secrétaires de CE.
En terme de moyens, la taille de l’entreprise est un facteur déterminant, et c’est à ce niveau que les disparités les plus fortes se situent.
Les entreprises importantes sont favorisées, le budget des activités sociales et culturelles étant calculé en pourcentage de la masse salariale.
La fourchette moyenne est de 278 € par salarié (à partir de 419 € pour les plus de 500 salariés).
Les 2/3 des élus interrogés ont déclaré se satisfaire de leur crédit d’heures.
Des évolutions législatives difficiles à suivre
Pour cette fonction aux préoccupations multidisciplinaires, le besoin de formation est présent quel que soit le statut (cadre, employé).
La complexité, le nombre et la diversité des textes de lois nécessiteraient, disent-ils, une mise à niveau permanente. Deux secrétaires sur trois reconnaissent avoir des difficultés à suivre les évolutions législatives.
Plus la taille de l’entreprise est importante, plus les élus se font accompagner de conseils et d’experts.
Ainsi, 61% des CE de plus de 500 bénéficiaires font expertiser les comptes de l’entreprise. 70% d’entre eux confient la comptabilité du CE à un cabinet.
Le recours à un avocat ou à un cabinet juridique reste très peu pratiqué dans les petites structures (sans doute, est-il dit, du fait du coût de la prestation).
La complexité, le nombre et la diversité des textes de lois nécessiteraient, disent-ils, une mise à niveau permanente. Deux secrétaires sur trois reconnaissent avoir des difficultés à suivre les évolutions législatives.
Plus la taille de l’entreprise est importante, plus les élus se font accompagner de conseils et d’experts.
Ainsi, 61% des CE de plus de 500 bénéficiaires font expertiser les comptes de l’entreprise. 70% d’entre eux confient la comptabilité du CE à un cabinet.
Le recours à un avocat ou à un cabinet juridique reste très peu pratiqué dans les petites structures (sans doute, est-il dit, du fait du coût de la prestation).
37,4% des élus CE n’appartiennent à aucune organisation syndicale
Le manque de ressources financières et humaines, le manque de motivation des collèges élus du CE, les tensions entre élus de différentes organisations syndicales ou les tendances au sein du CE font partie des difficultés de la fonction relevées dans l’enquête.
Il ressort en effet un phénomène de tension entre les élus des différentes organisations syndicales au sein des CE (25% des personnes interrogées).
En revanche, les relations avec les directions se révèlent peu conflictuelles et ce, quelle que soit la taille de l’entreprise.
Le dialogue social semble fonctionner. 68% des secrétaires interrogés ont répondu qu’ils n’avaient pas de difficulté relationnelle avec la direction.
Quid de l’engagement syndical ? Quelle que soit la taille de l’entreprise, ce sont dans l’ordre la CFDT (20,6%), la CGT (15,9%) et FO (9,8%) qui arrivent en tête.
En réalité, les plus nombreux sont ceux qui disent n’appartenir à aucune organisation syndicale : 37,4%.
Les secrétaires femmes sont nettement moins nombreuses à être proches d’un syndicat.
Il ressort en effet un phénomène de tension entre les élus des différentes organisations syndicales au sein des CE (25% des personnes interrogées).
En revanche, les relations avec les directions se révèlent peu conflictuelles et ce, quelle que soit la taille de l’entreprise.
Le dialogue social semble fonctionner. 68% des secrétaires interrogés ont répondu qu’ils n’avaient pas de difficulté relationnelle avec la direction.
Quid de l’engagement syndical ? Quelle que soit la taille de l’entreprise, ce sont dans l’ordre la CFDT (20,6%), la CGT (15,9%) et FO (9,8%) qui arrivent en tête.
En réalité, les plus nombreux sont ceux qui disent n’appartenir à aucune organisation syndicale : 37,4%.
Les secrétaires femmes sont nettement moins nombreuses à être proches d’un syndicat.
Les Républicains plus présents que le PS
61,4 % des secrétaires de CE se déclarent proches d’un parti.
Pour qui votent-ils ? Arrivent en tête Les Républicains (12,7%), suivis par le parti socialiste (12%), le Parti de Gauche (6,5%), les Divers gauche (6,2%), UDI-Modem (4,8%).
1, 5% des élus interrogés disent apporter leur voix au PC, 2,3% à Europe Ecologie Les Verts, 2,6 % aux Divers droite et 2, 6% au Front National.
Le PS supplante néanmoins les Républicains dans les entreprises de plus de 200.
Le fait que les secrétaires de CE se sentent plus proches des Républicains que du PS a créé une véritable surprise.
Tout compte fait, il apparaît que l’addition du PS avec les sympathisants du Parti de Gauche et les Divers Gauche montre in fine une tendance à gauche plus conforme à l’idée que l’on se fait des dirigeants de CE.
(1) Mise en place par ProwebCE, Groupe Alpha, Edenred France et SalonsCE. Cette enquête est réalisée par Sondages CE et menée avec le concours de Stéphane Rozès, président de Cap (Conseils, analyses, perspectives).
Pour qui votent-ils ? Arrivent en tête Les Républicains (12,7%), suivis par le parti socialiste (12%), le Parti de Gauche (6,5%), les Divers gauche (6,2%), UDI-Modem (4,8%).
1, 5% des élus interrogés disent apporter leur voix au PC, 2,3% à Europe Ecologie Les Verts, 2,6 % aux Divers droite et 2, 6% au Front National.
Le PS supplante néanmoins les Républicains dans les entreprises de plus de 200.
Le fait que les secrétaires de CE se sentent plus proches des Républicains que du PS a créé une véritable surprise.
Tout compte fait, il apparaît que l’addition du PS avec les sympathisants du Parti de Gauche et les Divers Gauche montre in fine une tendance à gauche plus conforme à l’idée que l’on se fait des dirigeants de CE.
(1) Mise en place par ProwebCE, Groupe Alpha, Edenred France et SalonsCE. Cette enquête est réalisée par Sondages CE et menée avec le concours de Stéphane Rozès, président de Cap (Conseils, analyses, perspectives).