Chaque jour, ce sont plusieurs centaines de millions, toutes activités touristiques confondues, qui partent en fumée.
L’addition va être très salée : 2 millions d’emplois sont menacés et 8% du PIB pourrait manquer à l’appel en fin d’année, même lorsque le reste de l’économie aura repris sa vitesse de "croisière". On ne parle pas de la même, bien sûr...
Ce scénario catastrophe s’écrit en ce moment même, sous nos yeux ébahis. Verra-t-il le jour ou sera-t-on en mesure d’émerger du cauchemar dans lequel nous sommes plongés depuis plus de 2 mois maintenant ?
L’économie du tourisme (et l’économie tout court), est à l’arrêt : pas de transport aérien, crise sanitaire, frontières fermées, pandémie avec un virus qui se balade de pays en pays comme le sparadrap du Capitaine Haddock au-dessus de l’Atlantique…
Mieux : les à-valoir clients, détenus aujourd’hui par les agences de voyages et les voyagistes, devront être remboursés dans un délai de 18 mois. Mais comment dégonfler cette dette alors que le Gouvernement ne manque pas (à juste titre) une occasion d’inciter les Français à rester chez eux ?
Certes, la France est un magnifique pays et son potentiel est juste énorme. Nous militons pour avec #PartezEnFrance, mais pourra-t-on partir finalement en vacances cet été et où exactement ?
Car force est de constater que, dans notre propre pays, c’est aussi la bouteille à l’encre. Quelles régions seront dé-confinées en priorité ? Les plages seront-elles accessibles et à quelles conditions ?
Quels établissements vont ouvrir et quand ? Quels impératifs sanitaires pour pouvoir accueillir le public ?
L’addition va être très salée : 2 millions d’emplois sont menacés et 8% du PIB pourrait manquer à l’appel en fin d’année, même lorsque le reste de l’économie aura repris sa vitesse de "croisière". On ne parle pas de la même, bien sûr...
Ce scénario catastrophe s’écrit en ce moment même, sous nos yeux ébahis. Verra-t-il le jour ou sera-t-on en mesure d’émerger du cauchemar dans lequel nous sommes plongés depuis plus de 2 mois maintenant ?
L’économie du tourisme (et l’économie tout court), est à l’arrêt : pas de transport aérien, crise sanitaire, frontières fermées, pandémie avec un virus qui se balade de pays en pays comme le sparadrap du Capitaine Haddock au-dessus de l’Atlantique…
Mieux : les à-valoir clients, détenus aujourd’hui par les agences de voyages et les voyagistes, devront être remboursés dans un délai de 18 mois. Mais comment dégonfler cette dette alors que le Gouvernement ne manque pas (à juste titre) une occasion d’inciter les Français à rester chez eux ?
Certes, la France est un magnifique pays et son potentiel est juste énorme. Nous militons pour avec #PartezEnFrance, mais pourra-t-on partir finalement en vacances cet été et où exactement ?
Car force est de constater que, dans notre propre pays, c’est aussi la bouteille à l’encre. Quelles régions seront dé-confinées en priorité ? Les plages seront-elles accessibles et à quelles conditions ?
Quels établissements vont ouvrir et quand ? Quels impératifs sanitaires pour pouvoir accueillir le public ?
La sauce reviendra-t-elle plus chère que le poisson ?
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Ces questions tournent telle une toupie dans la tête de tous les entrepreneurs du tourisme, quels qu’ils soient.
Sachant qu’en fonction de la date de relance, certains hébergeurs et prestataires vont commencer sérieusement à se poser la question de savoir si, compte tenu de la saison qui rétrécit comme peau de chagrin, la sauce ne reviendra pas plus chère que le poisson ?
Car à supposer que nous ayons une date et les réponses aux questions précédentes, on ne fera pas repartir une machinerie aussi lourde juste en appuyant sur le bouton "marche".
Emmanuel Macron et son gouvernement ont plutôt bien réussi à maintenir le premier étage de la fusée. Mais l’enjeu est encore plus grand pour lui faire franchir l’orbite anti-gravitationnelle.
Dès le lancement de l’engin, les taxes, les charges et la dette des reports et autres mensualités de crédits vont pleuvoir sur les entreprises comme la misère sur le pauv’monde. Le lest ne risque-t-il pas d’être un peu lourd au redécollage ?
Poser la question, c’est y répondre. Attendons de voir si la riposte de Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie, sera à la hauteur. Et si le challenge colossal qui consiste à faire repartir l’industrie du tourisme sera relevé.
Parler de "Plan Marshall" pour faire repartir nos entreprises, comme l'a fait cette semaine Thierry Breton, Commissaire européen, (LIRE) n’est plus une vue de l’esprit.
Une chose est certaine : il y aura un avant et un après Covid-19. Finalement, Emmanuel Macron va devoir honorer la promesse de son prédécesseur qui voulait faire du tourisme "une priorité nationale"...
Il ne croyait pas si bien dire : elle sera européenne, voire planétaire !
Sachant qu’en fonction de la date de relance, certains hébergeurs et prestataires vont commencer sérieusement à se poser la question de savoir si, compte tenu de la saison qui rétrécit comme peau de chagrin, la sauce ne reviendra pas plus chère que le poisson ?
Car à supposer que nous ayons une date et les réponses aux questions précédentes, on ne fera pas repartir une machinerie aussi lourde juste en appuyant sur le bouton "marche".
Emmanuel Macron et son gouvernement ont plutôt bien réussi à maintenir le premier étage de la fusée. Mais l’enjeu est encore plus grand pour lui faire franchir l’orbite anti-gravitationnelle.
Dès le lancement de l’engin, les taxes, les charges et la dette des reports et autres mensualités de crédits vont pleuvoir sur les entreprises comme la misère sur le pauv’monde. Le lest ne risque-t-il pas d’être un peu lourd au redécollage ?
Poser la question, c’est y répondre. Attendons de voir si la riposte de Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie, sera à la hauteur. Et si le challenge colossal qui consiste à faire repartir l’industrie du tourisme sera relevé.
Parler de "Plan Marshall" pour faire repartir nos entreprises, comme l'a fait cette semaine Thierry Breton, Commissaire européen, (LIRE) n’est plus une vue de l’esprit.
Une chose est certaine : il y aura un avant et un après Covid-19. Finalement, Emmanuel Macron va devoir honorer la promesse de son prédécesseur qui voulait faire du tourisme "une priorité nationale"...
Il ne croyait pas si bien dire : elle sera européenne, voire planétaire !
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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