Lors des question orales, un représentant du Tahoeraa huiraatira (opposition autonomiste) Bruno Sandras a demandé des éclaircissements concernant l'utilisation de l'ATR Tahiti Nui. Il s'étonne également que le Tahiti Nui n'ait pas pu, comme annoncé initialement, être cédé à la CPS (Caisse de prévoyance sociale) ou à la compagnie Air Tahiti.
Le ministre en charge du Développement des archipels Louis Frébault a répondu que cet avion sert effectivement à des missions rendant service à la population lorsque les lignes régulières ne peuvent être empruntées.
"La CPS n'a pas souhaité acquérir l'ATR présidentiel en raison des coûts trop élevés de mise en conformité EVASAN (Evacuation sanitaire). De même que la compagnie Air Tahiti a proposé une offre inférieure à la valeur de rachat d'un tel avion", a-t-il expliqué.
Débat sur l'embauche locale
Le point le plus important traité à l'Assemblée a été le projet de loi de pays modifiant la délibération concernant les incitations fiscales pour les paquebots proposant des croisières touristiques en Polynésie. A ce sujet, trois importantes modifications ont été proposées et adoptées.
La première modification porte sur la suppression de la condition d'exploitation minimale d'une durée de six mois. La seconde vise à accueillir dans le dispositif les compagnies exploitant de plus petites unités, à condition que la capacité de leur flotte totalise au moins douze cabines et que leur mode d'exploitation soit équivalent à celui de la croisière. La troisième modification concerne le régime d'aide à l'emploi pour les recrutements locaux où l'aide s'étend désormais à la totalité de la charge patronale pour chaque contrat de travail passé localement et ce pendant une durée d'un an.
Sur ce dernier point, Noa Tetuanui, représentant du Tahoeraa huiraatira, a affirmé que "les jeunes Polynésiens sont exclus des dispositifs", malgré les incitations fiscales. "On ne retrouve pas un article dans cette loi qui oblige la compagnie à fixer un quota d'embauche locale", a-t-il déclaré.
Le Tahoeraa a déposé un amendement pour la modification du texte relatif aux paquebots. Le vice-président, ministre du Tourisme, Jacqui Drollet, a présenté à son tour un amendement, reprenant certains points de l'amendement du Tahoeraa. A la suite de cela, les représentants du Tahoeraa ont quitté l'hémicycle avant le vote de la loi de pays.
Le ministre en charge du Développement des archipels Louis Frébault a répondu que cet avion sert effectivement à des missions rendant service à la population lorsque les lignes régulières ne peuvent être empruntées.
"La CPS n'a pas souhaité acquérir l'ATR présidentiel en raison des coûts trop élevés de mise en conformité EVASAN (Evacuation sanitaire). De même que la compagnie Air Tahiti a proposé une offre inférieure à la valeur de rachat d'un tel avion", a-t-il expliqué.
Débat sur l'embauche locale
Le point le plus important traité à l'Assemblée a été le projet de loi de pays modifiant la délibération concernant les incitations fiscales pour les paquebots proposant des croisières touristiques en Polynésie. A ce sujet, trois importantes modifications ont été proposées et adoptées.
La première modification porte sur la suppression de la condition d'exploitation minimale d'une durée de six mois. La seconde vise à accueillir dans le dispositif les compagnies exploitant de plus petites unités, à condition que la capacité de leur flotte totalise au moins douze cabines et que leur mode d'exploitation soit équivalent à celui de la croisière. La troisième modification concerne le régime d'aide à l'emploi pour les recrutements locaux où l'aide s'étend désormais à la totalité de la charge patronale pour chaque contrat de travail passé localement et ce pendant une durée d'un an.
Sur ce dernier point, Noa Tetuanui, représentant du Tahoeraa huiraatira, a affirmé que "les jeunes Polynésiens sont exclus des dispositifs", malgré les incitations fiscales. "On ne retrouve pas un article dans cette loi qui oblige la compagnie à fixer un quota d'embauche locale", a-t-il déclaré.
Le Tahoeraa a déposé un amendement pour la modification du texte relatif aux paquebots. Le vice-président, ministre du Tourisme, Jacqui Drollet, a présenté à son tour un amendement, reprenant certains points de l'amendement du Tahoeraa. A la suite de cela, les représentants du Tahoeraa ont quitté l'hémicycle avant le vote de la loi de pays.