Laurent Abitbol, président de la coopérative Selectour lors de son discours d'ouverture au congrès du réseau à Lyon - Photo CE
Laurent Abitbol, Président de Selectour, a répondu à ses détracteurs lors du discours d'ouverture du congrès du réseau qui se tient jusqu'au 8 décembre 2017 à Lyon.
Pour ce faire il a fait valoir les performances du réseau.
"Grâce au GIE nous avons réalisé une excellente année financière. Vous aurez un chèque supplémentaire de 1,4M € que je vous apporterai moi-même. C'est un chèque qui s'ajoute à ce que vous allez toucher normalement, montant qui est déjà à +20% par rapport aux années précédentes. Avec le GIE, nous sommes numéro 1 en France, la centrale d'achats c'est notre force" a t-il lancé aux adhérents.
Aujourd'hui le GIE regroupe 1700 points de ventes (Selectour, Cediv et Havas). A ceux qui lui reprochent de ne parler que d'argent il répond : "à part la marque et l'argent je ne vois pas ce qu'il y a de plus important."
La marque d'ailleurs fera l'objet de toutes les attentions en 2018. "Celle-ci n'est pas assez forte pour le grand public" a expliqué Laurent Abitbol.
Pour y remédier le conseil d'administration votera en janvier le budget d'une nouvelle campagne de pub qui pourrait être déclinée en radio ou en TV.
Nouveauté : un budget de 600 000 € à 700 000 € sera dédié aux régions qui pourront piloter des campagnes régionales.
Pour ce faire il a fait valoir les performances du réseau.
"Grâce au GIE nous avons réalisé une excellente année financière. Vous aurez un chèque supplémentaire de 1,4M € que je vous apporterai moi-même. C'est un chèque qui s'ajoute à ce que vous allez toucher normalement, montant qui est déjà à +20% par rapport aux années précédentes. Avec le GIE, nous sommes numéro 1 en France, la centrale d'achats c'est notre force" a t-il lancé aux adhérents.
Aujourd'hui le GIE regroupe 1700 points de ventes (Selectour, Cediv et Havas). A ceux qui lui reprochent de ne parler que d'argent il répond : "à part la marque et l'argent je ne vois pas ce qu'il y a de plus important."
La marque d'ailleurs fera l'objet de toutes les attentions en 2018. "Celle-ci n'est pas assez forte pour le grand public" a expliqué Laurent Abitbol.
Pour y remédier le conseil d'administration votera en janvier le budget d'une nouvelle campagne de pub qui pourrait être déclinée en radio ou en TV.
Nouveauté : un budget de 600 000 € à 700 000 € sera dédié aux régions qui pourront piloter des campagnes régionales.
Selectour +, un outil pour piloter les ventes
En 2018, le GIE sera élargi aux TO.
"Nous allons faire des groupes de niveaux. Pour les TO qui donneront beaucoup nous allons nous engager, quitte à rendre la super com, et c'est normal. Pour cela il faudra piloter les ventes" a expliqué Laurent Abitbol.
Un sujet récurrent chez Selectour qui rassemble des entrepreneurs indépendants. "Nous sommes un réseau dispersé au moment où on négocie avec le GIE." a ajouté Jean-Noël Lefeuvre, DG du réseau. "Nous vivons sur un modèle qui a vieilli. Si nous ne changeons pas nous pouvons mettre en péril nos accords".
Le réseau prépare ainsi Selectour +, un outil développé en interne avec l'appui de One4you. La plateforme sera "le premier outil d'incentive centralisé dans le tourisme en France", couplé à un programme de fidélité.
Les fournisseurs pourront mettre en place des challenges de ventes. Les agents de voyages de leurs côtés, pourront cumuler des points (ones) et s'en servir dans un magasin en ligne qui regroupera de nombreuses enseignes.
Parallèlement, Orchestra met au point une solution qui permettra aux agences de suivre son volume d'affaires en temps réel par fournisseur et de suivre l'évolution sur sa région.
"Nous allons faire des groupes de niveaux. Pour les TO qui donneront beaucoup nous allons nous engager, quitte à rendre la super com, et c'est normal. Pour cela il faudra piloter les ventes" a expliqué Laurent Abitbol.
Un sujet récurrent chez Selectour qui rassemble des entrepreneurs indépendants. "Nous sommes un réseau dispersé au moment où on négocie avec le GIE." a ajouté Jean-Noël Lefeuvre, DG du réseau. "Nous vivons sur un modèle qui a vieilli. Si nous ne changeons pas nous pouvons mettre en péril nos accords".
Le réseau prépare ainsi Selectour +, un outil développé en interne avec l'appui de One4you. La plateforme sera "le premier outil d'incentive centralisé dans le tourisme en France", couplé à un programme de fidélité.
Les fournisseurs pourront mettre en place des challenges de ventes. Les agents de voyages de leurs côtés, pourront cumuler des points (ones) et s'en servir dans un magasin en ligne qui regroupera de nombreuses enseignes.
Parallèlement, Orchestra met au point une solution qui permettra aux agences de suivre son volume d'affaires en temps réel par fournisseur et de suivre l'évolution sur sa région.
"Je suis Selectour et mes agences seront Selectour"
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Mais Laurent Abitbol veut aller encore plus loin. "Pour 2018-2019, si je suis réélu, il faudra acheter notre propre technologie. Dans une coopérative. Il est important d'avoir un outil unifié pour encore mieux 'performer'" a annoncé L. Abitbol.
En conclusion de son discours d'ouverture, le président de la coopérative a tenu à faire taire les rumeurs : "Havas, Auchan, Selectour je ne mélange pas" martèle Laurent Abitbol.
"Je suis Selectour et mes agences seront Selectour. Je ne vais pas les prendre et partir chez Havas. Je suis là aujourd'hui. Je m'y engage devant vous et la presse." a t-il ajouté.
"C'est vrai parfois il faut dépenser pour négocier. Il y a un an j'ai invité Air France chez Bocuse, cela a coüté 3000 euros, mais à l'arrivée nous avons gagné 800 000 €... Il n'y a rien de plus transparent que Selectour et mon seul rôle est de négocier les meilleurs contrats"
En conclusion de son discours d'ouverture, le président de la coopérative a tenu à faire taire les rumeurs : "Havas, Auchan, Selectour je ne mélange pas" martèle Laurent Abitbol.
"Je suis Selectour et mes agences seront Selectour. Je ne vais pas les prendre et partir chez Havas. Je suis là aujourd'hui. Je m'y engage devant vous et la presse." a t-il ajouté.
"C'est vrai parfois il faut dépenser pour négocier. Il y a un an j'ai invité Air France chez Bocuse, cela a coüté 3000 euros, mais à l'arrivée nous avons gagné 800 000 €... Il n'y a rien de plus transparent que Selectour et mon seul rôle est de négocier les meilleurs contrats"