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Le PDG de Rocco Forte Hotels
Digne héritière de la Compagnie Forte PLC, la chaîne Rocco Forte Hôtels et ses 2500 employés conquièrent les métropoles européennes et bientôt le reste du monde avec pour marque de fabrique un luxe bien singulier.
La première démarche du PDG consiste à trouver une situation géographique privilégiée. « Je fais en sorte que chaque établissement de ma collection respire l’âme de la grande ville dans laquelle il est situé », explique Sir Rocco Forte. Ensuite, « il faut que le design de l’hôtel soit stylé », que son architecture ne rappelle à la clientèle aucune autre : « Dans le monde moderne, cette particularité est très importante. »
« Ne pas se tromper »
Pour y parvenir, l’homme d’affaires dit prendre son temps. Tel le marathonien qu’il incarne lorsqu’il quitte son complet pour sa tenue de sport, il étudie chaque projet de rachat ou de création au rythme du coureur de fond, déterminé et appliqué. « On doit faire les choses progressivement. Chaque projet est financé individuellement, on ne peut pas se tromper », admet-il.
C’est ainsi que Sir Rocco Forte a acquis en 2003, le légendaire Brown’s, un havre de paix tout Victorien situé en plein cœur de Londres, dans Mayfair. Après vingt mois de travaux, l’hôtel de 118 chambres a rouvert ses portes en décembre dernier, avec son éclat d’origine.
Un monastère de luxe
Parmi les autres perles rares, citons The Balmoral, « la plus prestigieuse adresse d’Edimbourg », et Le Richemond, à Genève. Dans la liste des créations figurent un cinq étoiles ultra-moderne inauguré à Manchester dans le complexe de Chapel Wharf, ou encore La Villa Kennedy, dévoilée à Francfort le 1er mars, dans le prolongement d’une maison de famille du début XXe.
Courant 2007, Rocco Forte Hotels s’installera dans un ancien monastère de Prague, et en 2008 dans un espace tout aussi insolite, au sud de Palerme, avec 250 ha de terrain, 1,8 km de côte, et deux parcours de golf. Voici quelques-uns des projets à finaliser. On sait que 400 millions d’euros devraient être investis d’ici deux ans.
Et la France, oubliée ?
Présent dans toute l’Europe, y compris en Russie, à Saint-Pétersbourg, le groupe n’a jusqu’alors aucune représentation sur l’hexagone, excepté le Château de Bagnols, en Bourgogne, détenu sous contrat de gestion. Actuellement, 3 % de la clientèle est française, contre 25 % pour l’américaine. « C’est certain qu’un hôtel à Paris aiderait beaucoup à nous faire connaître en France. Mais pour l’instant, je n’ai pas encore trouvé le projet qui fonctionne commercialement. Les prix de l’immobilier sont très élevés, ce qui rend la tâche encore plus difficile. »
Idéalement, Sir Rocco Forte acquérrait volontiers une résidence « dans le Triangle d’or…», autrement dit, le quartier des Champs-Elysées. En attendant, il a décidé de poser un premier pied dans la ville lumière avec sagesse, en ouvrant d’ici un an, un bureau de vente à Paris.
La première démarche du PDG consiste à trouver une situation géographique privilégiée. « Je fais en sorte que chaque établissement de ma collection respire l’âme de la grande ville dans laquelle il est situé », explique Sir Rocco Forte. Ensuite, « il faut que le design de l’hôtel soit stylé », que son architecture ne rappelle à la clientèle aucune autre : « Dans le monde moderne, cette particularité est très importante. »
« Ne pas se tromper »
Pour y parvenir, l’homme d’affaires dit prendre son temps. Tel le marathonien qu’il incarne lorsqu’il quitte son complet pour sa tenue de sport, il étudie chaque projet de rachat ou de création au rythme du coureur de fond, déterminé et appliqué. « On doit faire les choses progressivement. Chaque projet est financé individuellement, on ne peut pas se tromper », admet-il.
C’est ainsi que Sir Rocco Forte a acquis en 2003, le légendaire Brown’s, un havre de paix tout Victorien situé en plein cœur de Londres, dans Mayfair. Après vingt mois de travaux, l’hôtel de 118 chambres a rouvert ses portes en décembre dernier, avec son éclat d’origine.
Un monastère de luxe
Parmi les autres perles rares, citons The Balmoral, « la plus prestigieuse adresse d’Edimbourg », et Le Richemond, à Genève. Dans la liste des créations figurent un cinq étoiles ultra-moderne inauguré à Manchester dans le complexe de Chapel Wharf, ou encore La Villa Kennedy, dévoilée à Francfort le 1er mars, dans le prolongement d’une maison de famille du début XXe.
Courant 2007, Rocco Forte Hotels s’installera dans un ancien monastère de Prague, et en 2008 dans un espace tout aussi insolite, au sud de Palerme, avec 250 ha de terrain, 1,8 km de côte, et deux parcours de golf. Voici quelques-uns des projets à finaliser. On sait que 400 millions d’euros devraient être investis d’ici deux ans.
Et la France, oubliée ?
Présent dans toute l’Europe, y compris en Russie, à Saint-Pétersbourg, le groupe n’a jusqu’alors aucune représentation sur l’hexagone, excepté le Château de Bagnols, en Bourgogne, détenu sous contrat de gestion. Actuellement, 3 % de la clientèle est française, contre 25 % pour l’américaine. « C’est certain qu’un hôtel à Paris aiderait beaucoup à nous faire connaître en France. Mais pour l’instant, je n’ai pas encore trouvé le projet qui fonctionne commercialement. Les prix de l’immobilier sont très élevés, ce qui rend la tâche encore plus difficile. »
Idéalement, Sir Rocco Forte acquérrait volontiers une résidence « dans le Triangle d’or…», autrement dit, le quartier des Champs-Elysées. En attendant, il a décidé de poser un premier pied dans la ville lumière avec sagesse, en ouvrant d’ici un an, un bureau de vente à Paris.
![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
