Toujours plongée dans la crise, la South African Airways (SAA) continue de préoccuper.
Pourtant, un énième plan de redressement gouvernemental a été annoncé jeudi 10 mai, promettant une nouvelle injection de capital de 5 milliards de rands sud-africain (334 millions d’euros).
Un nouveau geste de l’Etat qui veut aider le transporteur à faire face « à des obligations financières urgentes » et qui fait suite à un discours alarmiste du directeur général de SAA, Vuyani Jarana, le mois dernier, face au parlement sud-africain.
Ce nouvel apport d’urgence doit permettre à la compagnie de fonctionner jusqu’en octobre ou novembre 2018.
Pour la suite, la SAA recherche toujours désespérément un investisseur providentiel lui permettant de stabiliser une situation financière catastrophique depuis plusieurs années.
SAA est déficitaire chaque année depuis 2011 et a enregistré, en 2017, une perte de plus de 438 millions de dollars (366 millions d’euros).
Lire aussi : Pour survivre, South African Airways recherche désespérément un investisseur
Pourtant, un énième plan de redressement gouvernemental a été annoncé jeudi 10 mai, promettant une nouvelle injection de capital de 5 milliards de rands sud-africain (334 millions d’euros).
Un nouveau geste de l’Etat qui veut aider le transporteur à faire face « à des obligations financières urgentes » et qui fait suite à un discours alarmiste du directeur général de SAA, Vuyani Jarana, le mois dernier, face au parlement sud-africain.
Ce nouvel apport d’urgence doit permettre à la compagnie de fonctionner jusqu’en octobre ou novembre 2018.
Pour la suite, la SAA recherche toujours désespérément un investisseur providentiel lui permettant de stabiliser une situation financière catastrophique depuis plusieurs années.
SAA est déficitaire chaque année depuis 2011 et a enregistré, en 2017, une perte de plus de 438 millions de dollars (366 millions d’euros).
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« Le gouvernement s’est engagé à injecter 5 milliards de rands supplémentaires dans la SAA.
Une partie de ces 5 milliards va nous servir à rembourser certains créanciers et fournisseurs.
Le reste nous soutiendra jusqu’aux alentours d’octobre / novembre », a expliqué Vuyani Jarana à l’agence Reuters, précisant qu’en attendant les fonds, la compagnie négocierait un peu de répit avec ses créanciers.
Par ailleurs, la compagnie aérienne prévoirait, dans sa politique de réduction des coûts, de réduire sa main d’œuvre actuelle d’environ 10 000 personnes.
« Que ce soit les pilotes, le personnel de cabine ou l’administration, nous allons rationaliser la main d’œuvre », explique aussi le P-DG.
« Nous allons parler aux syndicats de la façon dont nous allons travailler ensemble », ajoute-t-il, parlant de licenciements « inévitables ». Avant d’ajouter qu’il espérait ramener la société à la rentabilité d’ici trois ans.
Ancienne compagnie nationale et ex-premier transporteur africain, la compagnie sud-africaine, opérateur historique sur le marché français, a vu ces dernières années ses activités menées à mal par la concurrence des Kenya Airways, Ethiopian Airlines, Turkish Airlines et surtout des compagnies du Golfe.
Une partie de ces 5 milliards va nous servir à rembourser certains créanciers et fournisseurs.
Le reste nous soutiendra jusqu’aux alentours d’octobre / novembre », a expliqué Vuyani Jarana à l’agence Reuters, précisant qu’en attendant les fonds, la compagnie négocierait un peu de répit avec ses créanciers.
Par ailleurs, la compagnie aérienne prévoirait, dans sa politique de réduction des coûts, de réduire sa main d’œuvre actuelle d’environ 10 000 personnes.
« Que ce soit les pilotes, le personnel de cabine ou l’administration, nous allons rationaliser la main d’œuvre », explique aussi le P-DG.
« Nous allons parler aux syndicats de la façon dont nous allons travailler ensemble », ajoute-t-il, parlant de licenciements « inévitables ». Avant d’ajouter qu’il espérait ramener la société à la rentabilité d’ici trois ans.
Ancienne compagnie nationale et ex-premier transporteur africain, la compagnie sud-africaine, opérateur historique sur le marché français, a vu ces dernières années ses activités menées à mal par la concurrence des Kenya Airways, Ethiopian Airlines, Turkish Airlines et surtout des compagnies du Golfe.