Des centaines de vols ont été annulés ces derniers jours par South African Airways, compagnie nationale sud-africaine et ex-première compagnie africaine, après une grève suivie, d’après les syndicats, par environ 60% de son personnel.
Ce mouvement social de grande ampleur, lancé vendredi 15 novembre, fait suite à l’annonce, il y a une semaine, par la direction la compagnie publique d’un plan de restructuration qui se traduira par la suppression de près de 20% de ses effectifs.
Les syndicats demandent le maintien de leurs emplois ces prochaines années ainsi que des augmentations de salaires de 8%. La SAA, qui maintient sa proposition d’augmentation de 5,9%, assure que les discussions se poursuivent pour trouver un terrain d’entente.
Ce mouvement social de grande ampleur, lancé vendredi 15 novembre, fait suite à l’annonce, il y a une semaine, par la direction la compagnie publique d’un plan de restructuration qui se traduira par la suppression de près de 20% de ses effectifs.
Les syndicats demandent le maintien de leurs emplois ces prochaines années ainsi que des augmentations de salaires de 8%. La SAA, qui maintient sa proposition d’augmentation de 5,9%, assure que les discussions se poursuivent pour trouver un terrain d’entente.
3,39 millions de dollars par jour
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De son côté, alors que certains vols africains et intercontinentaux reprennent doucement en ce début de semaine, le principal syndicat sud-africain, Numsa, a appelé le 18 novembre à élargir le mouvement de grève à l’ensemble du secteur aérien du pays.
« Le but d’une grève élargie est de provoquer des perturbations, interrompre toutes les activités aéroportuaires et provoquer de graves dommages à l’économie sud-africaine », répond SAA dans un communiqué.
Dans ce dernier, la direction du transporteur sud-africain a averti son personnel que le mouvement de grève mettait plus que jamais en péril sa survie, et que les annulations de vol lui coûteraient environ 3,39 millions de dollars par jour.
« Le but d’une grève élargie est de provoquer des perturbations, interrompre toutes les activités aéroportuaires et provoquer de graves dommages à l’économie sud-africaine », répond SAA dans un communiqué.
Dans ce dernier, la direction du transporteur sud-africain a averti son personnel que le mouvement de grève mettait plus que jamais en péril sa survie, et que les annulations de vol lui coûteraient environ 3,39 millions de dollars par jour.
La privatisation ou la fin ?
Il faut dire que SAA va mal et ce depuis des années. Alors que la compagnie n’a pas réalisé de bénéfice depuis 2011, elle se trouve depuis cette rentrée 2019 sans PDG permanent. SAA, qui emploie plus de 5000 personnes, ne survit ces dernières années que grâce aux aides budgétaires que lui accorde Pretoria.
Deon Fredericks, directeur financier par intérim, a déclaré à la télévision locale que sa compagnie ne pouvait pas continuer sans aide et que les négociations avec les autorités financières sud-africaines se poursuivaient pour une nouvelle injection de liquidités. Le chiffre d’1,47 milliard de dollar est évoqué.
L’été dernier, Vuyani Jarana, à la tête de SAA, avait claqué la porte de la direction en raison « d’incertitudes sur le financement et d’un processus de décision trop lent » du côté du gouvernement.
Alors qu’une privatisation partielle de la compagnie et la recherche de nouveaux partenaires stratégiques sont évoquées, Ethiopian Airlines ainsi que Virgin Atlantic Airways ont déjà manifesté leurs intérêts dans une prise de participation de SAA.
Deon Fredericks, directeur financier par intérim, a déclaré à la télévision locale que sa compagnie ne pouvait pas continuer sans aide et que les négociations avec les autorités financières sud-africaines se poursuivaient pour une nouvelle injection de liquidités. Le chiffre d’1,47 milliard de dollar est évoqué.
L’été dernier, Vuyani Jarana, à la tête de SAA, avait claqué la porte de la direction en raison « d’incertitudes sur le financement et d’un processus de décision trop lent » du côté du gouvernement.
Alors qu’une privatisation partielle de la compagnie et la recherche de nouveaux partenaires stratégiques sont évoquées, Ethiopian Airlines ainsi que Virgin Atlantic Airways ont déjà manifesté leurs intérêts dans une prise de participation de SAA.