Quand Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat au tourisme clame “Nous avons sauvé l’été car 85% des Français qui sont partis en vacances cet été sont restés en France” en évoquant les "très belles performances" pour les campings, les gîtes, ou encore la Montagne, il ne parle, bien sûr, que du tourisme franco-français.
Et pour cause : les Français cet été n’ont eu d’autre choix que de rester en France pour la plupart. Mais faut-il pour autant s’en réjouir ? A côté de cette embellie, il est tout un pan du tourisme à l’export qui est resté en cale sèche pour cause de pandémie et de frontières fermées.
D’ailleurs, quand vous demandez à 300 professionnels du tourisme out-going comment s’est passé l’été, ils vous disent (54,35%) qu’il s’est “Mal” passé ou qu’il a été “Mitigé” (22,67%).
Voilà qui devrait mieux éclairer la lanterne du Gouvernement à l’heure où il siffle la fin de la “récréation” des aides et du “Quoi qu’il en coûte”. Certes, son soutien a été sans faille au cours des derniers mois.
Et pour cause : les Français cet été n’ont eu d’autre choix que de rester en France pour la plupart. Mais faut-il pour autant s’en réjouir ? A côté de cette embellie, il est tout un pan du tourisme à l’export qui est resté en cale sèche pour cause de pandémie et de frontières fermées.
D’ailleurs, quand vous demandez à 300 professionnels du tourisme out-going comment s’est passé l’été, ils vous disent (54,35%) qu’il s’est “Mal” passé ou qu’il a été “Mitigé” (22,67%).
Voilà qui devrait mieux éclairer la lanterne du Gouvernement à l’heure où il siffle la fin de la “récréation” des aides et du “Quoi qu’il en coûte”. Certes, son soutien a été sans faille au cours des derniers mois.
La reprise s’annonce toujours aussi compliquée cet automne
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Mais la reprise s’annonce toujours aussi compliquée cet automne pour une industrie qui n’a d’autre horizon que des continents fermés et des destinations confinées ou en déshérence.
Heureusement, Bercy a promis d’étudier des dispositifs d’aide sur mesure pour les secteurs toujours aussi impactés par la crise de la Covid-19.
Mais le “tas de sable” accumulé et déplacé de mois en mois va devenir très rapidement une dune infranchissable pour beaucoup d’entreprises à court terme.
Surtout pour les plus fragiles d’entre elles qui devront faire face au “mur de la dette”, rembourser leurs clients, repayer les charges et les PGE pour ceux qui les ont obtenus.
Aujourd’hui beaucoup d’acteurs ne savent pas encore à quelle “sauce” ils seront mangés. Des annonces ont été faites, mais le flou artistique est toujours de mise (LIRE) [
Heureusement, Bercy a promis d’étudier des dispositifs d’aide sur mesure pour les secteurs toujours aussi impactés par la crise de la Covid-19.
Mais le “tas de sable” accumulé et déplacé de mois en mois va devenir très rapidement une dune infranchissable pour beaucoup d’entreprises à court terme.
Surtout pour les plus fragiles d’entre elles qui devront faire face au “mur de la dette”, rembourser leurs clients, repayer les charges et les PGE pour ceux qui les ont obtenus.
Aujourd’hui beaucoup d’acteurs ne savent pas encore à quelle “sauce” ils seront mangés. Des annonces ont été faites, mais le flou artistique est toujours de mise (LIRE) [
Le “tourisme” à l'export, parent pauvre de la reprise
A noter aussi la question des ressources humaines pour celles qui ont mis en pointillés leur activité et en télétravail leurs salariés. Ce ne sera pas le moindre des casse-têtes à résoudre cet automne.
Les trésoreries se tendent, les rentrées patinent et les salariés reculent souvent à l’idée de reprendre leur travail dans un secteur où les perspectives d’avenir ne sont pas au rendez-vous et le montant des salaires pas davantage.
Voilà la quadrature du cercle qui attend les professionnels. Il reste aux représentants de la profession et au Gouvernement à négocier le plus finement possible et à trouver les solutions les plus adéquates.
Le tout dans un contexte où le “tourisme” à l'export va faire figure de parent pauvre dans un pays où la relance économique est d’ores et déjà au rendez-vous.
Les trésoreries se tendent, les rentrées patinent et les salariés reculent souvent à l’idée de reprendre leur travail dans un secteur où les perspectives d’avenir ne sont pas au rendez-vous et le montant des salaires pas davantage.
Voilà la quadrature du cercle qui attend les professionnels. Il reste aux représentants de la profession et au Gouvernement à négocier le plus finement possible et à trouver les solutions les plus adéquates.
Le tout dans un contexte où le “tourisme” à l'export va faire figure de parent pauvre dans un pays où la relance économique est d’ores et déjà au rendez-vous.
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L'éditorial de Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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