Le patron du Groupe Alara cite aussi la compagnie Alexand’Air parmi ses débiteurs avec plus de 100 000 euros
Oui, depuis plusieurs semaines il avait fait part de ses difficultés à ses confrères et partenaires, au SNAV et à l’APS, où il remettait sa démission la semaine dernière, démission actée hier par le Bureau réuni au siège de l’avenue Carnot (comme chaque premier mercredi du mois).
Oui, il a déposé hier son bilan. Oui, il reste bien 74 clients, un groupe qui a acheté des forfaits Aux Voyages Le Vacon de Lamballe dont le départ est programmé de Nantes lundi prochain. « L’agence ne m’a versé qu’un acompte. Elle me doit encore près de 75 000 €.
Les clients vont partir. Normalement, si les clauses du contrat avaient été respectées l’agence aurait dû me solder un mois avant le départ ». Hors ce groupe d’arrière saison, tous les clients du Groupe Alara inscrits au cours de la saison écoulée sont partis et revenus.
Pendant des mois Egemen Guner a subi une série de déboires qui commençaient durant l’été 2005 avec le crash aérien en Grèce se poursuivaient avec des passagers refusant d’embarquer sur un avion qu’ils jugeaient arbitrairement « peu sûr ».
Amer et révolté, Egemen Guner a jeté l’éponge
Un refus d’embarquer sur un avion payé signifie avoir à payer un deuxième avion pour faire quand même partir ses clients. A l’époque les journaux télévisés avaient amplement relaté l’affaire. Le TO s’en était difficilement remis. Avec l'affaire Elégance il a dû payer « cash » le rapatriement de 538 clients pour lesquels il avait déjà réglé l’affréteur. Cela n’a fait qu’empirer la situation.
Hier, après plus de trente ans de métier, amer et révolté, dépassé par les événements, Egemen Guner jetait l’éponge. Dans ses bureaux désertés il refaisait ses comptes. Engagements financiers pris et tenus d’un côté, règlement dus et non encaissés de l’autre. Le patron du Groupe Alara cite la compagnie Alexand’Air qui lui doit plus de 100 000 € et Promovacances, l’agence en ligne avec qui il réalisait 35 % de son chiffre d’affaires.
« Ils me doivent 153 093 €. Certaines factures étaient payées un mois et même davantage après le retour des clients alors que notre contrat stipulait 15 jours. Il suffit du moindre litige – et chacun connaît les dérives du consumérisme - pour que les distributeurs bloquent leurs factures. Et cela peut durer des mois, parfois des années ».
Et l’on se retrouve une nouvelle devant des rapports de forces très décalés. Les voyagistes de petite ou moyenne structure ont-ils les moyens d’assumer les engagements qu’ils prennent avec les grands distributeurs ? « Ils nous prennent en otage et n’ont aucune estime pour nous. Ce sont ceux qui ont l'argent qui font la loi », dénonce Egemen Guner.
Oui, il a déposé hier son bilan. Oui, il reste bien 74 clients, un groupe qui a acheté des forfaits Aux Voyages Le Vacon de Lamballe dont le départ est programmé de Nantes lundi prochain. « L’agence ne m’a versé qu’un acompte. Elle me doit encore près de 75 000 €.
Les clients vont partir. Normalement, si les clauses du contrat avaient été respectées l’agence aurait dû me solder un mois avant le départ ». Hors ce groupe d’arrière saison, tous les clients du Groupe Alara inscrits au cours de la saison écoulée sont partis et revenus.
Pendant des mois Egemen Guner a subi une série de déboires qui commençaient durant l’été 2005 avec le crash aérien en Grèce se poursuivaient avec des passagers refusant d’embarquer sur un avion qu’ils jugeaient arbitrairement « peu sûr ».
Amer et révolté, Egemen Guner a jeté l’éponge
Un refus d’embarquer sur un avion payé signifie avoir à payer un deuxième avion pour faire quand même partir ses clients. A l’époque les journaux télévisés avaient amplement relaté l’affaire. Le TO s’en était difficilement remis. Avec l'affaire Elégance il a dû payer « cash » le rapatriement de 538 clients pour lesquels il avait déjà réglé l’affréteur. Cela n’a fait qu’empirer la situation.
Hier, après plus de trente ans de métier, amer et révolté, dépassé par les événements, Egemen Guner jetait l’éponge. Dans ses bureaux désertés il refaisait ses comptes. Engagements financiers pris et tenus d’un côté, règlement dus et non encaissés de l’autre. Le patron du Groupe Alara cite la compagnie Alexand’Air qui lui doit plus de 100 000 € et Promovacances, l’agence en ligne avec qui il réalisait 35 % de son chiffre d’affaires.
« Ils me doivent 153 093 €. Certaines factures étaient payées un mois et même davantage après le retour des clients alors que notre contrat stipulait 15 jours. Il suffit du moindre litige – et chacun connaît les dérives du consumérisme - pour que les distributeurs bloquent leurs factures. Et cela peut durer des mois, parfois des années ».
Et l’on se retrouve une nouvelle devant des rapports de forces très décalés. Les voyagistes de petite ou moyenne structure ont-ils les moyens d’assumer les engagements qu’ils prennent avec les grands distributeurs ? « Ils nous prennent en otage et n’ont aucune estime pour nous. Ce sont ceux qui ont l'argent qui font la loi », dénonce Egemen Guner.
Alara en chiffres
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Le groupe Alara qui employait une quinzaine de collaborateurs a réalisé en 2005 un chiffre d’affaires de l’ordre de 16 Mie (dont 6 M€ avec Promovacances) avec un trafic de 15 000 clients sur la Turquie et de près de 40 000 sur la Grèce.
En 2004 son chiffres d’affaires avait été de quelque 6 Mie. Ses transports s’opéraient essentiellement par affrétements. Les marques Turquie n°1 et Teos Tours existaient depuis 1983. Egemen Guner était le gérant du groupe depuis 16 ans.
En 2004 son chiffres d’affaires avait été de quelque 6 Mie. Ses transports s’opéraient essentiellement par affrétements. Les marques Turquie n°1 et Teos Tours existaient depuis 1983. Egemen Guner était le gérant du groupe depuis 16 ans.