La croisière "sur les traces de Saint Paul" de Terre Entière aurait dû quitter Nice le 30 septembre 2012 - Capture d'écran
TourMaG.com – Terre Entière avait 2 départs de prévus depuis Nice sur l'Arion, en septembre 2012. Le navire est actuellement bloqué à Kotor. Quelle décision avez-vous donc prise ?
Hubert Debbasch : "Nous n'avons pas pris de décision : elle s'est imposée à nous.
Quand l'armateur vous prévient trois jours avant le départ qu'il ne sera pas en mesure d'opérer, vous n'avez pas le choix. Nous avons été obligés d'annuler ces départs.
Trouver un bateau similaire à l'Arion 3 jours avant la date initialement prévue pour le départ du circuit est strictement impossible. Surtout que le navire sur lequel ils partent est très important pour nos clients. Ils peuvent même en consulter les plans sur notre site Internet.
Nous nous sommes donc posés pour réfléchir. Nous avons contacté un avocat. Et nous avons informé nos clients de l'annulation de ces 2 départs."
TM.com – Combien de clients sont concernés ? Vont-ils être remboursés ?
H.D. : "Un peu plus de 500 clients sont concernés par ces 2 croisières annulées. Ils vont tous être remboursés au 15 octobre 2012.
Nous les avons tous contactés dimanche (16 septembre 2012, Ndlr), pour ceux qui devaient partir le 18 septembre 2012, et lundi (17 septembre 2012, Ndlr), pour ceux qui devaient partir le 30 septembre 2012.
Nous leur avons ensuite envoyé un e-mail puis un courrier en leur demandant d'accuser réception afin que nous soyons sûrs qu'aucun ne se rendrait quand même à Nice pour embarquer. Ils nous ont tous répondu.
Ce sinistre est tragique pour nous. Le remboursement de tous nos voyageurs représente une somme supérieure à 1 millions d'euros.
Heureusement, nos clients restent compréhensifs et beaucoup nous assurent de leur fidélité pour nos prochaines offres. Nous avons reçu plus de 200 courriers de soutien spontanés."
Hubert Debbasch : "Nous n'avons pas pris de décision : elle s'est imposée à nous.
Quand l'armateur vous prévient trois jours avant le départ qu'il ne sera pas en mesure d'opérer, vous n'avez pas le choix. Nous avons été obligés d'annuler ces départs.
Trouver un bateau similaire à l'Arion 3 jours avant la date initialement prévue pour le départ du circuit est strictement impossible. Surtout que le navire sur lequel ils partent est très important pour nos clients. Ils peuvent même en consulter les plans sur notre site Internet.
Nous nous sommes donc posés pour réfléchir. Nous avons contacté un avocat. Et nous avons informé nos clients de l'annulation de ces 2 départs."
TM.com – Combien de clients sont concernés ? Vont-ils être remboursés ?
H.D. : "Un peu plus de 500 clients sont concernés par ces 2 croisières annulées. Ils vont tous être remboursés au 15 octobre 2012.
Nous les avons tous contactés dimanche (16 septembre 2012, Ndlr), pour ceux qui devaient partir le 18 septembre 2012, et lundi (17 septembre 2012, Ndlr), pour ceux qui devaient partir le 30 septembre 2012.
Nous leur avons ensuite envoyé un e-mail puis un courrier en leur demandant d'accuser réception afin que nous soyons sûrs qu'aucun ne se rendrait quand même à Nice pour embarquer. Ils nous ont tous répondu.
Ce sinistre est tragique pour nous. Le remboursement de tous nos voyageurs représente une somme supérieure à 1 millions d'euros.
Heureusement, nos clients restent compréhensifs et beaucoup nous assurent de leur fidélité pour nos prochaines offres. Nous avons reçu plus de 200 courriers de soutien spontanés."
Tout s'est dégradé après la mort de Georges Potamianos
Hubert Debbasch est le Président directeur général de Terre Entière - Photo DR
TM.com – Terre Entière avait déjà réglé le montant de l'affrètement de l'Arion à Classic International Cruises. Quelles suites comptez-vous donner à l'affaire ?
H.D. : "L'Arion est actuellement saisi et immobilisé à notre demande par la Cour de justice de Podgorica pour une somme équivalente à 2 millions d'euros.
C'est le montant que nous évaluons pour le préjudice. Et encore, notre avocat estime que nous sommes peu gourmands.
Pour la suite, nous allons saisir un tribunal arbitral à Londres, comme le prévoit la procédure dans ce type de litige.
Si l'armateur n'honore pas ses dettes, son bateau sera vendu afin d'assurer le paiement de ses créances encore dues."
TM.com – Selon vous, comment CIC en est-il arrivé à cette situation ?
H.D. : "La situation de l'armateur s'est rapidement dégradée suite au décès de Georges Potamianos (co-fondateur et président de CIC, Ndlr) en mai 2012.
Ses deux fils qui ont pris la suite sont tout simplement incompétents. Et je dirais même qu'ils sont malhonnêtes.
Ils nous ont contactés pour nous expliquer que si nous ne payions pas l'affrètement rapidement, l'Arion ne pourrait pas partir pour assurer nos départs. Nous avons donc réglé la somme qu'ils demandaient, mais le bateau n'est quand même pas parti.
Et ils nous en ont informés seulement 3 jours avant la date prévue... par SMS !"
H.D. : "L'Arion est actuellement saisi et immobilisé à notre demande par la Cour de justice de Podgorica pour une somme équivalente à 2 millions d'euros.
C'est le montant que nous évaluons pour le préjudice. Et encore, notre avocat estime que nous sommes peu gourmands.
Pour la suite, nous allons saisir un tribunal arbitral à Londres, comme le prévoit la procédure dans ce type de litige.
Si l'armateur n'honore pas ses dettes, son bateau sera vendu afin d'assurer le paiement de ses créances encore dues."
TM.com – Selon vous, comment CIC en est-il arrivé à cette situation ?
H.D. : "La situation de l'armateur s'est rapidement dégradée suite au décès de Georges Potamianos (co-fondateur et président de CIC, Ndlr) en mai 2012.
Ses deux fils qui ont pris la suite sont tout simplement incompétents. Et je dirais même qu'ils sont malhonnêtes.
Ils nous ont contactés pour nous expliquer que si nous ne payions pas l'affrètement rapidement, l'Arion ne pourrait pas partir pour assurer nos départs. Nous avons donc réglé la somme qu'ils demandaient, mais le bateau n'est quand même pas parti.
Et ils nous en ont informés seulement 3 jours avant la date prévue... par SMS !"
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