"L'équilibre en 2015, je crois que ça va être plus difficile que prévu..."
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TourMaG.com - L'Egypte, vous avez fermé ? Et la Tunisie, vous constatez un regain d'activité ?
Michel Rességuier : "Non, nous n'avons pas fermé. Nous espérons que ça va repartir, en croisant les doigts pour qu'il n'y ait pas d'autres attentats… En revanche, la Tunisie repart bien.
Donc, on perd moins d'argent que l'année dernière, mais nous en perdons quand même plus que prévu. Mais nos concurrents aussi et pire que ça, c'est toute l'Europe qui est affectée. Thomas Cook en Angleterre ou en Allemagne perd aussi de l'argent."
TourMaG.com - Mais Thomas Cook en France, par rapport à l'ensemble du groupe…
Michel Rességuier : "Alors là, il n'y a plus d’ambiguïté. L'actionnaire a pris une décision très claire il y a un an, qui était de conserver son activité française. Il n'y a pas de changement.
En revanche, par rapport aux objectifs que j'avais fixés, nous sommes en dessous. C'est clair. Mais pour être franc, je suis moins préoccupé de "coller" aux objectifs 2013/2014 que d'être à l'équilibre l'année prochaine.
Mais c'est avant tout un enjeu de mandataire social : si la boite n'est pas à l'équilibre, ça va mal se terminer, tôt ou tard. Certes, TUI France se fait renflouer à l'infini…"
TourMaG.com - Équilibre donc en 2015 ?
Michel Rességuier : "Oui. Mais je crois que ça va être plus difficile que prévu. En fait, il y a deux hypothèses. Soit la baisse des ventes d'hiver est purement conjoncturelle et ce n'est pas trop grave.
Soit c'est structurel et ça veut dire que notre plan pour l'année prochaine doit être remis en cause. C'est toute ma préoccupation, et je crois bien que c'est structurel. C'est mon vrai souci...
Mais nous travaillons ardemment…"
TourMaG.com - Donc les rumeurs qui vous donnaient partant avant l'été…
Michel Rességuier : "Eh bien, Nicolas Delors, le Directeur Général fait un travail remarquable et nous travaillons parfaitement bien ensemble. Mais, pour le moment, les actionnaires m'ont demandé de rester…"
Michel Rességuier : "Non, nous n'avons pas fermé. Nous espérons que ça va repartir, en croisant les doigts pour qu'il n'y ait pas d'autres attentats… En revanche, la Tunisie repart bien.
Donc, on perd moins d'argent que l'année dernière, mais nous en perdons quand même plus que prévu. Mais nos concurrents aussi et pire que ça, c'est toute l'Europe qui est affectée. Thomas Cook en Angleterre ou en Allemagne perd aussi de l'argent."
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Michel Rességuier : "Alors là, il n'y a plus d’ambiguïté. L'actionnaire a pris une décision très claire il y a un an, qui était de conserver son activité française. Il n'y a pas de changement.
En revanche, par rapport aux objectifs que j'avais fixés, nous sommes en dessous. C'est clair. Mais pour être franc, je suis moins préoccupé de "coller" aux objectifs 2013/2014 que d'être à l'équilibre l'année prochaine.
Mais c'est avant tout un enjeu de mandataire social : si la boite n'est pas à l'équilibre, ça va mal se terminer, tôt ou tard. Certes, TUI France se fait renflouer à l'infini…"
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