Olivier de Nicola, Président du Directoire de Thomas Cook
Les professionnels du tourisme réunionnais ne comprennent pas l’attitude d’un distributeur qui, par cette initiative, casse un marché déjà très fragilisé. Ils comprennent d’autant moins que la maladie n’est plus endémique et que dans les hôtels sécurisés, aucun cas n’a été signalé.
En France les réseaux de distribution sont partagés entre leur soutien à l’île de la Réunion qu’ilss’emploient à relancer et ce Code du Tourisme qui n’en finit plus de les responsabiliser.
« Je comprends la réaction de nos amis Réunionnais, mais un agent de voyages vendeur doit pouvoir se garantir vis-à-vis de la loi.
Pour se protéger de responsabilités qui les dépassent les agences de voyages vont être obligées de prendre des garanties stupides. Le grand responsable est le pouvoir politique qui multiplie des lois qui sont antinomiques avec la réalité du marché » déclare Richard Vainopoulos.
Des lois antinomiques avec la réalité du marché
Bernard Garcia du réseau Afat réfute a priori le principe d’une décharge de responsabilité à propos de la Réunion. « Il est difficile de se prononcer à partir d’une plainte dont je ne connais pas les détails. Est-ce une plainte abusive ?
Cette affaire de chikungunya a été surmédiatisée. Les clients sont informés. L’agent de voyages a un devoir d’information mais de là à faire signer une décharge pour un voyage à la Réunion qui, de plus, n’entre pas dans les destinations à risques, il y a un pas que j’hésiterais à franchir ».
Bernard Garcia rappelle que le réseau Afat soutient d’une façon générale les destinations en difficulté. Et que la Réunion en fait actuellement partie. Même tendance chez Selectour qui développe une grande campagne destinée à promouvoir celle qu’on appelle « l’Ile intense ».
En France les réseaux de distribution sont partagés entre leur soutien à l’île de la Réunion qu’ilss’emploient à relancer et ce Code du Tourisme qui n’en finit plus de les responsabiliser.
« Je comprends la réaction de nos amis Réunionnais, mais un agent de voyages vendeur doit pouvoir se garantir vis-à-vis de la loi.
Pour se protéger de responsabilités qui les dépassent les agences de voyages vont être obligées de prendre des garanties stupides. Le grand responsable est le pouvoir politique qui multiplie des lois qui sont antinomiques avec la réalité du marché » déclare Richard Vainopoulos.
Des lois antinomiques avec la réalité du marché
Bernard Garcia du réseau Afat réfute a priori le principe d’une décharge de responsabilité à propos de la Réunion. « Il est difficile de se prononcer à partir d’une plainte dont je ne connais pas les détails. Est-ce une plainte abusive ?
Cette affaire de chikungunya a été surmédiatisée. Les clients sont informés. L’agent de voyages a un devoir d’information mais de là à faire signer une décharge pour un voyage à la Réunion qui, de plus, n’entre pas dans les destinations à risques, il y a un pas que j’hésiterais à franchir ».
Bernard Garcia rappelle que le réseau Afat soutient d’une façon générale les destinations en difficulté. Et que la Réunion en fait actuellement partie. Même tendance chez Selectour qui développe une grande campagne destinée à promouvoir celle qu’on appelle « l’Ile intense ».