Les membres de l'association Top French Hospitality and Tourism Schools à l'occasion de l'IFTM Top Resa - DR
Dans un contexte de crise qui a fragilisé le secteur, comment motiver les nouvelles générations à intégrer le secteur du tourisme et de l'hospitalité et les fidéliser ?
C’est la mission de l’association Top French Hospitality and Tourism Schools qui regroupe les établissements Excelia Tourism School, Ecole Supérieure du Tourisme de Y SCHOOLS, FERRANDI Paris, INSTITUT PAUL BOCUSE.
Quatre écoles visées, comprenez qui délivrent un diplôme reconnu par l'Etat.
« Nous avons quatre objectifs : rassembler les écoles autour d’une vision d’excellence académique sur des actions communes à l’international et en tant qu’interlocuteur des autorités compétentes, promouvoir la filière, nos métiers, les faire découvrir aux jeunes et les accompagner dans la formation.
Augmenter l’expérience étudiante. Et s’ouvrir à des partenaires, professionnels ou académiques », énumère Richard Ginioux, directeur général de l'école hôtelière et de la gastronomie Ferrandi et président de l'association.
C’est la mission de l’association Top French Hospitality and Tourism Schools qui regroupe les établissements Excelia Tourism School, Ecole Supérieure du Tourisme de Y SCHOOLS, FERRANDI Paris, INSTITUT PAUL BOCUSE.
Quatre écoles visées, comprenez qui délivrent un diplôme reconnu par l'Etat.
« Nous avons quatre objectifs : rassembler les écoles autour d’une vision d’excellence académique sur des actions communes à l’international et en tant qu’interlocuteur des autorités compétentes, promouvoir la filière, nos métiers, les faire découvrir aux jeunes et les accompagner dans la formation.
Augmenter l’expérience étudiante. Et s’ouvrir à des partenaires, professionnels ou académiques », énumère Richard Ginioux, directeur général de l'école hôtelière et de la gastronomie Ferrandi et président de l'association.
Top French Hospitality and Tourism Schools : booster l’attractivité
« Les défis sont colossaux. Le secteur doit être aligné avec les attentes générationnelles, avec des objectifs RSE une maîtrise de l’empreinte carbone, avance le président de l’association Top French Hospitality and Tourism Schools.
Donnons l’envie de rejoindre ce secteur, en offrant un sens à leur engagement professionnel et qu’il ne soit pas en conflit avec des valeurs personnelles. »
« Nous avons un rôle fondamental à jouer d’intermédiaire avec nos industries pour leur expliquer les attentes de la génération Z », abonde Dominique Giraudier, CEO de l'Institut Paul Bocuse.
Autre frein : la vision bien souvent étroite de la palette des métiers que déploie le secteur.
« Il y a un préjugé, alors que les missions dans la plupart des postes amènent une diversité qui intellectuellement répond aux envies de la jeunesse qui veut bouger, zapper, faire du multi projets, etc… Evidement les grands groupes sont mieux placés que les petites entreprises pour trouver des solutions », affirme Richard Ginioux.
Fortement frappé par la crise sanitaire, la filière peut également faire peur aux parents qui souhaitent voir leurs enfants intégrés un autre secteur d’activité.
Pour créer une dynamique d’attraction, l’association se réjouit de la campagne de promotion lancée par le gouvernement qui renvoie sur le site : monemploitourisme.fr.
« 9 millions d’euros d’investissement sur deux ans et qui va s’intensifier avec des spots TV aux heures de grande écoute et sur les réseaux sociaux », précise Georges Rudas, président de l'Institut Français du Tourisme (IFT).
Outre les offres d’emploi, le site répertorie des fiches métier, des passerelles, des parcours. Et pourquoi pas bientôt un moyen de valoriser les écoles ?
« Sur les deux mois à venir, le site va générer deux millions de visiteurs grâce à la campagne de communication », prédit Georges Rudas.
Le monde de l’entrepreneuriat, des start-ups, séduit toujours autant selon Laurent Queige, à la tête du Welcome City Lab, mais reste à stimuler l’appétit pour l’innovation des étudiants des écoles de tourisme. « Seul 20% des candidats à l’incubateur viennent de ces écoles », regrette Laurent Queige.
Donnons l’envie de rejoindre ce secteur, en offrant un sens à leur engagement professionnel et qu’il ne soit pas en conflit avec des valeurs personnelles. »
« Nous avons un rôle fondamental à jouer d’intermédiaire avec nos industries pour leur expliquer les attentes de la génération Z », abonde Dominique Giraudier, CEO de l'Institut Paul Bocuse.
Autre frein : la vision bien souvent étroite de la palette des métiers que déploie le secteur.
« Il y a un préjugé, alors que les missions dans la plupart des postes amènent une diversité qui intellectuellement répond aux envies de la jeunesse qui veut bouger, zapper, faire du multi projets, etc… Evidement les grands groupes sont mieux placés que les petites entreprises pour trouver des solutions », affirme Richard Ginioux.
Fortement frappé par la crise sanitaire, la filière peut également faire peur aux parents qui souhaitent voir leurs enfants intégrés un autre secteur d’activité.
Pour créer une dynamique d’attraction, l’association se réjouit de la campagne de promotion lancée par le gouvernement qui renvoie sur le site : monemploitourisme.fr.
« 9 millions d’euros d’investissement sur deux ans et qui va s’intensifier avec des spots TV aux heures de grande écoute et sur les réseaux sociaux », précise Georges Rudas, président de l'Institut Français du Tourisme (IFT).
Outre les offres d’emploi, le site répertorie des fiches métier, des passerelles, des parcours. Et pourquoi pas bientôt un moyen de valoriser les écoles ?
« Sur les deux mois à venir, le site va générer deux millions de visiteurs grâce à la campagne de communication », prédit Georges Rudas.
Le monde de l’entrepreneuriat, des start-ups, séduit toujours autant selon Laurent Queige, à la tête du Welcome City Lab, mais reste à stimuler l’appétit pour l’innovation des étudiants des écoles de tourisme. « Seul 20% des candidats à l’incubateur viennent de ces écoles », regrette Laurent Queige.
Echanger avec le monde de l’entreprise
En cette rentrée 2022, Top French Hospitality and Tourism Schools appelle à collaborer avec les entreprises. C’est l’un des fondements de l’association : ne plus réfléchir de façon isolée.
« Il y a un décalage entre les attentes des entreprises et des acteurs du tourisme. Aujourd’hui, nous devons adapter nos formations aux nouveaux profils, travailler notre relation avec les entreprises du secteur.
L’association des quatre écoles nous permet de croiser nos recherches, il faut que l’on imagine ensemble, avec les entreprises, les talents dont elles auront besoin demain pour traverser les crises et répondre aux nouveau besoins et mutation du marché du tourisme », explique Séverine Nomdedeu, directrice de l'école supérieure du Tourisme de Y SCHOOLS.
Reste à travailler la rétention des talents.
Parmi les pistes : accompagner les entreprises sur de la formation continue est un autre axe de développement de Top French Hospitality and Tourism Schools.
« Il y a un décalage entre les attentes des entreprises et des acteurs du tourisme. Aujourd’hui, nous devons adapter nos formations aux nouveaux profils, travailler notre relation avec les entreprises du secteur.
L’association des quatre écoles nous permet de croiser nos recherches, il faut que l’on imagine ensemble, avec les entreprises, les talents dont elles auront besoin demain pour traverser les crises et répondre aux nouveau besoins et mutation du marché du tourisme », explique Séverine Nomdedeu, directrice de l'école supérieure du Tourisme de Y SCHOOLS.
Reste à travailler la rétention des talents.
Parmi les pistes : accompagner les entreprises sur de la formation continue est un autre axe de développement de Top French Hospitality and Tourism Schools.