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Tourisme Spatial : un premier vol habité vers Mars en 2024 ?

La chronique de Michel Messager


Michel Messager, directeur associé de Consul Tours revient pour TourMaG.com sur les dernières avancées en matière de tourisme spatial. SpaceX, dirigé par Elon Musk prévoit notamment de faire décoller le premier vol habité vers la planète rouge en 2024.


Rédigé par Michel Messager le Lundi 17 Octobre 2016

Elon Musk, le patron de Space X, a évoqué son souhait de faire décoller le premier vol habité vers la planète rouge en 2024 - Photo Credit — SpaceX
Elon Musk, le patron de Space X, a évoqué son souhait de faire décoller le premier vol habité vers la planète rouge en 2024 - Photo Credit — SpaceX
A l’occasion de la « Vox Media Code Conference » en juin dernier à Rancho Palos Verdes, en Californie, Elon Musk, le patron de Space X, a évoqué son souhait de faire décoller le premier vol habité vers la planète rouge en 2024.

Le projet baptisé « Mars Colonial Transporter » verra donc, selon lui, les premiers hommes de SpaceX débarquer sur Mars un an plus tard, soit en 2025. Il sera précédé dès 2018 par un vol non habité.

Au cours du mois de septembre, le même ElonMusk, dévoile un peu plus son projet précisant qu’il envisage de mettre sur orbite une capsule transportant jusqu'à cent passagers avec un ticket d'entrée à 200 000 dollars.

La course pour la conquête de Mars est désormais ouverte.

Toujours en ce mois de septembre, la société aérospatiale Blue Origin, créée en 2000 par Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon, présente les deux versions de sa future fusée baptisée New Glenn qui avec une poussée maximum annoncée de 1.700 tonnes sera 20 % plus puissante qu’Ariane 5.

New Glenn pourra lancer des satellites mais aussi transporter des humains dans l'espace. Elle existera en deux versions, dont la plus grande fera plus de 95 mètres de hauteur avec un diamètre de plus de 6 mètres. En comparaison, elle est six fois plus haute que le New Shepard actuellement testé par Blue Origin et dépasse largement Falcon 9 le futur lanceur lourd Falcon de SpaceX.

Un voyage entre 200 000 et 250 000 dollars

Le premier étage du lanceur New Glenn, qui en comporte trois, devrait effectuer son premier vol d'ici à 2020 et surtout, fidèle à la politique de Blue Origin, sera réutilisable.

Pour Jeff Bezos,dont « sa vision du futur, implique des millions de personnes vivant et travaillant dans l'espace, son lanceur New Glenn en est une étape très importante ».

De leur côté, les Chinois annoncent désormais clairement leurs ambitions : les spécialistes de l'Académie chinoise de technologie des lanceurs planchent actuellement sur une navette spatiale gigantesque qui pourrait accueillir jusqu'à 20 passagers à la fois, marquant ainsi une avancée importante sur ses concurrents tels que Virgin Galatic, Space X ou Bue Origin.

La navette décollera verticalement comme une fusée et atterrira en régime automatique sur une piste d'atterrissage et ceci sans aucune intervention intérieure ou extérieure. Précisons que chaque navette pourra être réutilisable, on avance même le nombre de 50 vols.

Un tel voyage coûterait entre 200 et 250 000 dollars.

L’exploration de l’espace lointain

Face à ces multiples annonces, si l’on pouvait encore en douter, la Nasa reste plus que jamais présente dans le tourisme spatial.

Preuve en est, la récente déclaration de Jason Crusan, directeur des systèmes avancés d’exploration à la NASA : « Au-delà du lanceur spatial SpaceLauchSystems (SLS) et du vaisseau spatial Orion, les prochaines capacités nécessaires pour l’exploration de l’espace lointain sont des habitations de longues durées et des systèmes de propulsion dans l’espace.

Nous mettons à présent l’accent et voulons détailler les habitats pour l’espace lointain où les humains vont vivre et travailler de façon indépendante pendant des mois ou des années, sans livraison de matériel depuis la Terre
».

Dans cette optique, la NASA a retenu six entreprises américaines - Bigelow Aerospace, Boeing, Lockheed Martin, Orbital ATK, NanoRacks et Sierra Nevada Corporation - pour développer des prototypes d’habitats grandeur nature.

Ces logements permettront l’exploitation commerciale de l’espace en orbite terrestre basse (moins de 2 000 kilomètres d’altitude), mais devront également convenir pour l’exploration de l’espace lointain !

Les six partenaires ont maintenant 2 ans pour développer leurs prototypes. L’ensemble des aides s’élèvent à environ 65 millions de dollars pour les travaux en 2016 et 2017.

Le tourisme spatial, une réponse au chômage ?

Pour terminer et rassurer ceux qui craignent à terme les pollutions engendrées par le tourisme spatial, une bonne nouvelle : un moteur-fusée de nouvelle génération utilisant un mélange kérosène-oxygène plus écologique a été testé avec succès par des scientifiques russes, qui selon eux, devrait être une « véritable percée dans l'élaboration de nouveaux lanceurs spatiaux ».

Il apparait évident que désormais la course au tourisme spatial vient de franchir une nouvelle étape, bien, qu’il faut l’avouer, on n’est pas à une déclaration près depuis quelques années.

Néanmoins, maintenant les projets prennent un tournant plus économique avec des centaines de milliers d’emplois à la clé, ce qui fait dire à un certain nombre d’économistes, à l’image du patron d’Amazon Jeff Bezos que le tourisme spatial pourrait être dans les années proches, l’une des réponses au chômage. Et pourquoi pas…

Après tout la conquête de la Lune dans les années soixante a eu, du moins aux Etats Unis, un rôle important dans la recherche du plein emploi.

Tourisme Spatial : un premier vol habité vers Mars en 2024 ?
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.

Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.

Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.

Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.

Il est considéré actuellement comme un de spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.

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