Sylvia Pinel, ministre du tourisme a confié mercredi les grandes lignes de sa stratégie pour dynamiser la profession. DR-LAC
Sylvia Pinel a tenté de faire bonne figure lors sa conférence de presse, organisée le mercredi 11 juillet 2012.
Elle se dit consciente des difficultés du secteur.
"La France vit sur ses acquis et n'a pas réussi à avoir une véritable politique du tourisme structurée et ambitieuse" remarque la ministre, dont le portefeuille comprend également l'artisanat et le commerce.
Elle regrette en effet que nous ne soyons qu'à la troisième place mondiale en terme de recettes touristiques et que le solde de la balance des paiements ait baissé de 33% entre 2000 et 2011.
Afin de redonner à la profession les moyens de ses ambitions, elle a dévoilé un plan stratégique fondé sur trois priorités.
Elle souhaite tout d'abord mettre en place une filière de l'industrie touristique afin de mieux associer les différents acteurs, notamment les collectivités territoriales, dans la définition des projets. Pour cela, les contrats de destinations seront généralisés.
Elle entend également moderniser le code du tourisme pour faire bénéficier le secteur d'un environnement concurrentiel sain, avec l'harmonisation des réglementations en matière de sécurité et de responsabilité civile. Un travail sur l'harmonisation de la réglementation au niveau européen sera également engagé.
Elle se dit consciente des difficultés du secteur.
"La France vit sur ses acquis et n'a pas réussi à avoir une véritable politique du tourisme structurée et ambitieuse" remarque la ministre, dont le portefeuille comprend également l'artisanat et le commerce.
Elle regrette en effet que nous ne soyons qu'à la troisième place mondiale en terme de recettes touristiques et que le solde de la balance des paiements ait baissé de 33% entre 2000 et 2011.
Afin de redonner à la profession les moyens de ses ambitions, elle a dévoilé un plan stratégique fondé sur trois priorités.
Elle souhaite tout d'abord mettre en place une filière de l'industrie touristique afin de mieux associer les différents acteurs, notamment les collectivités territoriales, dans la définition des projets. Pour cela, les contrats de destinations seront généralisés.
Elle entend également moderniser le code du tourisme pour faire bénéficier le secteur d'un environnement concurrentiel sain, avec l'harmonisation des réglementations en matière de sécurité et de responsabilité civile. Un travail sur l'harmonisation de la réglementation au niveau européen sera également engagé.
Pourvoir les 50 000 postes vacants dans le secteur
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Second objectif, l'amélioration de la qualité de l'offre touristique pour renforcer l'attractivité du pays. Sylvia Pinel compte s'attaquer aux lits froids et volets clos, notamment dans les stations de montagnes et balnéaires.
En revanche concernant la classification hôtelière, aucun répit ne sera accordé aux hôteliers, contraiment aux campings. "Les professionnels doivent inciter leurs adhérents à lancer cette démarche de classification, indispensable à la confiance des touristes" a expliqué la ministre.
Elle s'est également étonnée des 50 000 postes non pourvus dans la filière touristique. "Nous devons renforcer l'attractivité du secteur et mettre en place une politique plus volontariste en terme d'emploi". Elle souhaite travailler avec l'éducation nationale afin de mettre en phase les formations avec les attentes des professionnels.
Enfin, dernier point du programme, le droit aux vacances pour tous. Une mission sera confiée à "une personne qualifiée" en vue de dresser un état des lieux des dispositifs existants.
Interrogée sur certains dossiers précis ayant traits à la profession, comme la TVA pour les réceptifs, le budget d'Atout France, les dispositifs concrets pour adapter l'offre de formation, la ministre a botté en touche.
Difficile pour elle de maîtriser tous les aspects techniques de la profession après seulement quelques semaines au ministère.
En revanche concernant la classification hôtelière, aucun répit ne sera accordé aux hôteliers, contraiment aux campings. "Les professionnels doivent inciter leurs adhérents à lancer cette démarche de classification, indispensable à la confiance des touristes" a expliqué la ministre.
Elle s'est également étonnée des 50 000 postes non pourvus dans la filière touristique. "Nous devons renforcer l'attractivité du secteur et mettre en place une politique plus volontariste en terme d'emploi". Elle souhaite travailler avec l'éducation nationale afin de mettre en phase les formations avec les attentes des professionnels.
Enfin, dernier point du programme, le droit aux vacances pour tous. Une mission sera confiée à "une personne qualifiée" en vue de dresser un état des lieux des dispositifs existants.
Interrogée sur certains dossiers précis ayant traits à la profession, comme la TVA pour les réceptifs, le budget d'Atout France, les dispositifs concrets pour adapter l'offre de formation, la ministre a botté en touche.
Difficile pour elle de maîtriser tous les aspects techniques de la profession après seulement quelques semaines au ministère.
Quelles tendances en France pour l'été 2012 ?
En marge de la conférence de presse de Sylvia Pinel, Jean-Pierre Serra président de RN2D, Jean Burtin président de la FNOTSI et Christine Laymard, directrice de l'association nationale des maires des stations de montagne ont présenté quelques chiffres sur la fréquentation touristique du printemps et sur les estimations pour cet été. Des perspectives qui, sans être en forte baisse, restent assez moroses.
- En dépit d'une conjoncture économique défavorable, le tourisme reste stable en France pour le début de l'année, largement soutenu par la clientèle étrangère, en hausse de 5,8%.
- Si la clientèle française reste stable, elle a souffert des effets conjugués de la crise et du mauvais temps. Notons également que le poids de l'hébergement marchand a reculé pour les voyages en France de 0,7 points.
- Le printemps (avril-mail) a connu une fréquentation touristique globalement en baisse, surtout au mois d'avril et à la montagne. Les professionnels attribuent ces médiocres performances aux élections ainsi qu'à la météo particulièrement maussade. Ces tendances assez moroses ne concernent pas la capitale, qui continue sa progression sur le marché.
- Pour cet été, les Français restent pessimistes sur leurs intentions de départ, en recul de 2,8 points pour juillet et de 2,7% en aout. En revanche, la fréquentation touristique des étrangers semble en légère progression, notamment à Paris et sur la Côte d'Azur.
- Du coté des professionnels, offices de tourisme et CDT, les perspectives de fréquentation estivale sont stables. Les ventes de séjours packagés restent à la hausse, tandis que les ventes d'hébergements seuls sont en reculs. D'ailleurs, les hébergeurs et les restaurateurs perçoivent également un recul de la fréquentation depuis avril dernier.
- Une tendance qu'on remarque aussi dans les demandes d'activités sportives. En revanche, les activités de pleine nature et les visites culturelles sont en progression.
- En dépit d'une conjoncture économique défavorable, le tourisme reste stable en France pour le début de l'année, largement soutenu par la clientèle étrangère, en hausse de 5,8%.
- Si la clientèle française reste stable, elle a souffert des effets conjugués de la crise et du mauvais temps. Notons également que le poids de l'hébergement marchand a reculé pour les voyages en France de 0,7 points.
- Le printemps (avril-mail) a connu une fréquentation touristique globalement en baisse, surtout au mois d'avril et à la montagne. Les professionnels attribuent ces médiocres performances aux élections ainsi qu'à la météo particulièrement maussade. Ces tendances assez moroses ne concernent pas la capitale, qui continue sa progression sur le marché.
- Pour cet été, les Français restent pessimistes sur leurs intentions de départ, en recul de 2,8 points pour juillet et de 2,7% en aout. En revanche, la fréquentation touristique des étrangers semble en légère progression, notamment à Paris et sur la Côte d'Azur.
- Du coté des professionnels, offices de tourisme et CDT, les perspectives de fréquentation estivale sont stables. Les ventes de séjours packagés restent à la hausse, tandis que les ventes d'hébergements seuls sont en reculs. D'ailleurs, les hébergeurs et les restaurateurs perçoivent également un recul de la fréquentation depuis avril dernier.
- Une tendance qu'on remarque aussi dans les demandes d'activités sportives. En revanche, les activités de pleine nature et les visites culturelles sont en progression.