ATR (Agir pour un Tourisme Responsable) réuni au Cap Corse pour 3 jours de séminaires début octobre 2017 - Photo ATR
Julien Buot, directeur d’Agir pour un Tourisme Responsable (ATR), est satisfait.
« Avec la première édition du village du tourisme durable et deux belles conférences de bonnes factures le 26 et le 27 septembre, l’IFTM intègre peu à peu les enjeux (et opportunités) du tourisme durable ».
ATR organisait du 1e au 3 octobre 2017 son séminaire au Cap Corse, au cours duquel Air France, partenaire des Palmes du Tourisme Durable, est venu appuyer la position de la compagnie en matière d’environnement.
D’ici 2020, Air France souhaite réduire de 20% ses émissions de CO2 (par rapport à 2011). « Elle fait des efforts, entre la nouvelle flotte, un écopilotage, des travaux innovants sur les huiles de fritures retraitées pour réduire la consommation de kérozène… » assure Julien Buot. La compagnie aérienne semble avoir pris la mesure de son impact.
En cette année du tourisme durable, l’ambition d’ATR, historiquement relié au tour-operating, est d’ouvrir ses portes à toutes les professions du tourisme.
Avec comme symbole fort l’engagement du CEDIV aux côtés de l'association en juin dernier.
« Avec la première édition du village du tourisme durable et deux belles conférences de bonnes factures le 26 et le 27 septembre, l’IFTM intègre peu à peu les enjeux (et opportunités) du tourisme durable ».
ATR organisait du 1e au 3 octobre 2017 son séminaire au Cap Corse, au cours duquel Air France, partenaire des Palmes du Tourisme Durable, est venu appuyer la position de la compagnie en matière d’environnement.
D’ici 2020, Air France souhaite réduire de 20% ses émissions de CO2 (par rapport à 2011). « Elle fait des efforts, entre la nouvelle flotte, un écopilotage, des travaux innovants sur les huiles de fritures retraitées pour réduire la consommation de kérozène… » assure Julien Buot. La compagnie aérienne semble avoir pris la mesure de son impact.
En cette année du tourisme durable, l’ambition d’ATR, historiquement relié au tour-operating, est d’ouvrir ses portes à toutes les professions du tourisme.
Avec comme symbole fort l’engagement du CEDIV aux côtés de l'association en juin dernier.
On ne peut pas être responsable tout seul
Julien Buot n’en démord pas. Exit les tâtonnements relevés par TourMaG l’an dernier, désormais le sujet est installé et ATR voit plus loin.
« Un des enjeux importants est celui du changement d’échelle avec l’arrivée au sein d’ATR d’opérateurs généralistes comme Salaün et de distributeurs comme les membres du CEDIV. se félicite-t-il. En 3 ans, le nombre consolidé de voyageurs partants avec les membres d’ATR est passé de 200 000 à plus d’un million, et ce n’est qu’un début. Dans la salle (de conférence à l'IFTM, NDLR), d’autres grands tour-opérateurs (TO) étaient représentés même s’ils sont restés discrets. »
L’association compte désormais ouvrir sa labellisation, actuellement réservée au TO à l’ensemble de la profession.
« On ne peut pas être responsable tout seul. Il faut dialoguer entre TO, agences et réceptifs » affirme Julien Buot, qui, soutenu par le CEDIV notamment, compte mettre en place un statut d’ambassadeur.
Les règles de labellisation seront adaptées aux agents de voyages et réceptifs notamment. Ils devront proposer des TO labellisés à leur clientèle, et diffuser la charte éthique du voyageur.
Car au-delà des professionnels, le client lui aussi est garant d’un tourisme durable. « C’est une question de cohérence. La relation client doit être transparente, nous devons expliquer. Sans culpabiliser, il faut responsabiliser le voyageur ».
« Un des enjeux importants est celui du changement d’échelle avec l’arrivée au sein d’ATR d’opérateurs généralistes comme Salaün et de distributeurs comme les membres du CEDIV. se félicite-t-il. En 3 ans, le nombre consolidé de voyageurs partants avec les membres d’ATR est passé de 200 000 à plus d’un million, et ce n’est qu’un début. Dans la salle (de conférence à l'IFTM, NDLR), d’autres grands tour-opérateurs (TO) étaient représentés même s’ils sont restés discrets. »
L’association compte désormais ouvrir sa labellisation, actuellement réservée au TO à l’ensemble de la profession.
« On ne peut pas être responsable tout seul. Il faut dialoguer entre TO, agences et réceptifs » affirme Julien Buot, qui, soutenu par le CEDIV notamment, compte mettre en place un statut d’ambassadeur.
Les règles de labellisation seront adaptées aux agents de voyages et réceptifs notamment. Ils devront proposer des TO labellisés à leur clientèle, et diffuser la charte éthique du voyageur.
Car au-delà des professionnels, le client lui aussi est garant d’un tourisme durable. « C’est une question de cohérence. La relation client doit être transparente, nous devons expliquer. Sans culpabiliser, il faut responsabiliser le voyageur ».
Former et avancer
Une transition compliquée, et accompagnée par l’association.
« Les opérateurs sont trop seuls. En amont d’une adhésion, nous les accompagnons autour de formations individuelles et collectives » explique Julien Buot.
Les prochaines sessions de formation auront lieu les 15 et 16 novembre 2017, en partenariat avec Travel Pro Formation.
ATR proposera une journée introductive avec des exemples de bonnes pratiques, notamment autour du Club Med, membre de l’association depuis juillet 2017 via son offre Club Med Découverte. Le lendemain, la formation sera axée sur la technique et le reporting.
Des formations ouvertes aux différents métiers de l’univers du tourisme. « Nous sommes sortis de la niche (des TO « aventures », NDLR) pour faire du tourisme durable un sujet pour tous les types de professionnels » assure Julien Buot.
Les TO membres d’ATR devraient être 30 d’ici le printemps 2018, dont une quinzaine de labellisés. Tous ne sont pas militants, loin s’en faut, il s’agit avant tout de valoriser son engagement.
Pour preuve, l’arrivée de Pierre & Vacances, du groupe Barrière, du Club Med, du CRT Bretagne, et d’autres dans le réseau ATD.
« Du chemin reste à faire mais nous sommes sur la bonne voie. J’agis et j’observe depuis 17 ans : nous sommes clairement dans un changement d’échelle et un changement de culture ! ».
« Les opérateurs sont trop seuls. En amont d’une adhésion, nous les accompagnons autour de formations individuelles et collectives » explique Julien Buot.
Les prochaines sessions de formation auront lieu les 15 et 16 novembre 2017, en partenariat avec Travel Pro Formation.
ATR proposera une journée introductive avec des exemples de bonnes pratiques, notamment autour du Club Med, membre de l’association depuis juillet 2017 via son offre Club Med Découverte. Le lendemain, la formation sera axée sur la technique et le reporting.
Des formations ouvertes aux différents métiers de l’univers du tourisme. « Nous sommes sortis de la niche (des TO « aventures », NDLR) pour faire du tourisme durable un sujet pour tous les types de professionnels » assure Julien Buot.
Les TO membres d’ATR devraient être 30 d’ici le printemps 2018, dont une quinzaine de labellisés. Tous ne sont pas militants, loin s’en faut, il s’agit avant tout de valoriser son engagement.
Pour preuve, l’arrivée de Pierre & Vacances, du groupe Barrière, du Club Med, du CRT Bretagne, et d’autres dans le réseau ATD.
« Du chemin reste à faire mais nous sommes sur la bonne voie. J’agis et j’observe depuis 17 ans : nous sommes clairement dans un changement d’échelle et un changement de culture ! ».
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