Le site CCI Business Optimizer a été lancé le 26 septembre 2017 à l'occasion de l'IFTM 2017 - Capture d'écran CCI Business Optimizer
TourMaG.com - Pouvez-vous nous parler du site que vous avez mis en place ?
Louise de Torcy : Avec l'Ademe et EDF Entreprise, nous avons imaginé un outil en ligne qui pourrait guider les professionnels de l'hébergement et de la restauration dans leurs démarches.
Avec le CCI Business Optimizer, nous souhaitons les sensibiliser, ça reste simple, on ne cherche pas à approfondir, juste à montrer que c'est faisable.
On choisit d'abord son orientation, restauration ou hôtellerie, puis on navigue dans les pièces et on choisit celles qu'on voudrait étudier. La cuisine, le local d'entretien, l'extérieur...
On affine ensuite en choisissant des postes de dépenses à l'intérieur de cette pièce. L'outil indique quel serait le gain en termes de coût si l'utilisateur remplaçait cet élément pour un autre plus écologique.
A la fin, un compteur avec un récapitulatif indique à l'utilisateur quel est l'impact écologique et économique pour lui. Mais ça n'est pas un diagnostic. Notre démarche est simplement de faire passer un message.
Louise de Torcy : Avec l'Ademe et EDF Entreprise, nous avons imaginé un outil en ligne qui pourrait guider les professionnels de l'hébergement et de la restauration dans leurs démarches.
Avec le CCI Business Optimizer, nous souhaitons les sensibiliser, ça reste simple, on ne cherche pas à approfondir, juste à montrer que c'est faisable.
On choisit d'abord son orientation, restauration ou hôtellerie, puis on navigue dans les pièces et on choisit celles qu'on voudrait étudier. La cuisine, le local d'entretien, l'extérieur...
On affine ensuite en choisissant des postes de dépenses à l'intérieur de cette pièce. L'outil indique quel serait le gain en termes de coût si l'utilisateur remplaçait cet élément pour un autre plus écologique.
A la fin, un compteur avec un récapitulatif indique à l'utilisateur quel est l'impact écologique et économique pour lui. Mais ça n'est pas un diagnostic. Notre démarche est simplement de faire passer un message.
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TourMaG.com - Et ensuite ? Qu'en fait-il ?
Louise de Torcy : Ensuite, l'utilisateur aura accès à des témoignages d'autres professionnels qui ont eu la même démarche. Une manière de donner des exemples d'écogestes.
Le site démarre à peine, mais dans l'idéal, les témoignages seront géolocalisés. D'ailleurs je lance un appel : n'hésitez pas à témoigner, on a besoin de faire connaître votre expérience !
D'abord pour créer une sorte d'émulation et un retour d'expérience, ensuite pour générer une concurrence du mieux disant écologique et aussi pour mettre en relation, simplement. Bref, pour créer du lien.
Pour moi, c'est ça, l'avenir du tourisme.
TourMaG.com - Créer du lien entre les professionnels ou avec la clientèle ?
Louise de Torcy : C'est un tout. Le client attend une expérience, c'est ce qui ressort tous les jours. Il veut quelque chose qui se distingue.
Pour créer de la valeur ajoutée, les professionnels doivent non plus proposer leur savoir-faire mais s'allier localement et mettre en avant une offre globale.
Avec des contrats de destination, dans le cadre de partenariats public-privé... C'est notre travail en tant que CCI : accompagner les pros et les mettre en réseau.
Si un touriste vient voir les falaises d'Étretat, il faut qu'il sache où dormir, où manger, et qu'on lui indique ce qu'il ne faut pas rater, le festival de musique ou le patrimoine local. C'est une chaîne de professionnels, pour avoir un spectre territorial plus large.
L'enjeu est de faire travailler les professionnels ensemble, pour renforcer le tissu économique d'une destination.
Louise de Torcy : Ensuite, l'utilisateur aura accès à des témoignages d'autres professionnels qui ont eu la même démarche. Une manière de donner des exemples d'écogestes.
Le site démarre à peine, mais dans l'idéal, les témoignages seront géolocalisés. D'ailleurs je lance un appel : n'hésitez pas à témoigner, on a besoin de faire connaître votre expérience !
D'abord pour créer une sorte d'émulation et un retour d'expérience, ensuite pour générer une concurrence du mieux disant écologique et aussi pour mettre en relation, simplement. Bref, pour créer du lien.
Pour moi, c'est ça, l'avenir du tourisme.
TourMaG.com - Créer du lien entre les professionnels ou avec la clientèle ?
Louise de Torcy : C'est un tout. Le client attend une expérience, c'est ce qui ressort tous les jours. Il veut quelque chose qui se distingue.
Pour créer de la valeur ajoutée, les professionnels doivent non plus proposer leur savoir-faire mais s'allier localement et mettre en avant une offre globale.
Avec des contrats de destination, dans le cadre de partenariats public-privé... C'est notre travail en tant que CCI : accompagner les pros et les mettre en réseau.
Si un touriste vient voir les falaises d'Étretat, il faut qu'il sache où dormir, où manger, et qu'on lui indique ce qu'il ne faut pas rater, le festival de musique ou le patrimoine local. C'est une chaîne de professionnels, pour avoir un spectre territorial plus large.
L'enjeu est de faire travailler les professionnels ensemble, pour renforcer le tissu économique d'une destination.
TourMaG.com - On parle beaucoup de tourisme de loisirs, mais ces enjeux sont-ils les mêmes dans le tourisme d'affaires ?
Louise de Torcy : Nous avons interrogé beaucoup d'entreprise du MICE sur cette question. Ce qui est frappant, c'est qu'une très large majorité pensait que le tourisme durable serait obligatoire dans les 10 ans à venir.
Il y a une sensibilité des pros au sens large. D'abord, en tant que citoyen et par ricochet en tant que salarié, responsable CE ou chef d'entreprise.
Il y a un créneau à prendre, et de plus en plus de congrès ou de salons le font.
Les participants veulent qu'on leur dise que tel repas ne fera aucun déchet, ou que leur mode de transport est innovant, que leur hébergement est labellisé...
C'est très valorisant pour l'entreprise et pour le salarié. On veut qu'on nous raconte une histoire, on veut du lien.
Louise de Torcy : Nous avons interrogé beaucoup d'entreprise du MICE sur cette question. Ce qui est frappant, c'est qu'une très large majorité pensait que le tourisme durable serait obligatoire dans les 10 ans à venir.
Il y a une sensibilité des pros au sens large. D'abord, en tant que citoyen et par ricochet en tant que salarié, responsable CE ou chef d'entreprise.
Il y a un créneau à prendre, et de plus en plus de congrès ou de salons le font.
Les participants veulent qu'on leur dise que tel repas ne fera aucun déchet, ou que leur mode de transport est innovant, que leur hébergement est labellisé...
C'est très valorisant pour l'entreprise et pour le salarié. On veut qu'on nous raconte une histoire, on veut du lien.