Plusieurs bonnes nouvelles en ce début d'année, dans la course au tourisme spatial -DR : © lassedesignen - Fotolia.com
Mes amis, quel début d’année !
Après avoir assisté aux exploits, à la fin de l’année, de Jeff Bezos (Blue Origin) et Elon Musk (Space X) qui ont donné un nouveau souffle au Tourisme Spatial en réussissant à faire atterrir leur lanceur sur leur point de départ, l’année 2016 semble en ce domaine partir de plus belle.
Même s’il faut contenir quelque peu notre enthousiasme, suite au récent échec de SpaceX à poser en douceur le premier étage de son lanceur sur une barge flottante, plusieurs nouvelles en ce mois de janvier montrent bien que nous abordons une nouvelle étape de l’histoire, si tumultueuse, du Tourisme Spatial.
Première information. Bien qu’il n’y ait pas eu d'annonce particulière pour ce nouvel essai, la fusée New Shepard de Blue Origin a décollé pour voler au-dessus de la ligne de Kármán puis, pour la deuxième fois, a atterri verticalement à proximité de son site de lancement le 23 janvier.
La nouveauté est que c'est la "même" fusée New Shepard qui est revenue sur terre comme elle l'avait fait en novembre. Outre les parachutes de la capsule d'équipage qui ont été changés, le système d'allumage de la fusée a été remplacé. Le reste a essentiellement consisté en des améliorations logicielles.
Après avoir assisté aux exploits, à la fin de l’année, de Jeff Bezos (Blue Origin) et Elon Musk (Space X) qui ont donné un nouveau souffle au Tourisme Spatial en réussissant à faire atterrir leur lanceur sur leur point de départ, l’année 2016 semble en ce domaine partir de plus belle.
Même s’il faut contenir quelque peu notre enthousiasme, suite au récent échec de SpaceX à poser en douceur le premier étage de son lanceur sur une barge flottante, plusieurs nouvelles en ce mois de janvier montrent bien que nous abordons une nouvelle étape de l’histoire, si tumultueuse, du Tourisme Spatial.
Première information. Bien qu’il n’y ait pas eu d'annonce particulière pour ce nouvel essai, la fusée New Shepard de Blue Origin a décollé pour voler au-dessus de la ligne de Kármán puis, pour la deuxième fois, a atterri verticalement à proximité de son site de lancement le 23 janvier.
La nouveauté est que c'est la "même" fusée New Shepard qui est revenue sur terre comme elle l'avait fait en novembre. Outre les parachutes de la capsule d'équipage qui ont été changés, le système d'allumage de la fusée a été remplacé. Le reste a essentiellement consisté en des améliorations logicielles.
Les Russes dans la course du Tourisme Spatial
Deuxième annonce : la décision de Vladimir Poutine de mettre fin à l’agence spatiale nationale Roscosmos, pour créer une nouvelle agence qui sera semi indépendante, toujours gérée et financée par l’Etat, mais capable de proposer des vols commerciaux à l’instar des sociétés privées américaines.
C’est une page qui se tourne dans l’histoire spatiale russe, mais qui va dans le bon sens remettant ainsi en course les Russes dans la conquête du Tourisme Spatial.
N’oublions pas que Baïkonour reste toujours le premier cosmodrome du monde, et le plus utilisé en nombre de lancements de fusées.
C’est une page qui se tourne dans l’histoire spatiale russe, mais qui va dans le bon sens remettant ainsi en course les Russes dans la conquête du Tourisme Spatial.
N’oublions pas que Baïkonour reste toujours le premier cosmodrome du monde, et le plus utilisé en nombre de lancements de fusées.
Virgin Galactic : nouveau vaisseau
Troisième annonce : quinze mois après le crash de la navette spatiale de Virgin Galactic qui a coûté la vie à l’un de ses deux occupants, la société de Richard Branson publiait, le 7 janvier, une photo sur son compte Twitter de son nouveau vaisseau qui sera officiellement dévoilé le 19 février prochain à Mojave.
Suite aux recommandations de l’agence américaine de sécurité des transports (NTSB), les équipes ont donc revu une grande partie de leurs plans, pour éviter qu’un nouveau scénario catastrophe se reproduise.
Avec cette deuxième navette, les sept pilotes d’essai vont donc pouvoir reprendre et affiner leurs vols d’essais et replacer ainsi Virgin dans le peloton de tête avec SpaceX Blue Origin et consœurs. Comme on le constate, on est loin des éternels sceptiques qui prédisaient, il y a encore quelques semaines, la fin de Virgin Galactic.
Suite aux recommandations de l’agence américaine de sécurité des transports (NTSB), les équipes ont donc revu une grande partie de leurs plans, pour éviter qu’un nouveau scénario catastrophe se reproduise.
Avec cette deuxième navette, les sept pilotes d’essai vont donc pouvoir reprendre et affiner leurs vols d’essais et replacer ainsi Virgin dans le peloton de tête avec SpaceX Blue Origin et consœurs. Comme on le constate, on est loin des éternels sceptiques qui prédisaient, il y a encore quelques semaines, la fin de Virgin Galactic.
World View : un voyage à plus de 30 000 mètres d'altitude pour 75 000 dollars
Quatrième annonce : l'entreprise américaine World View indique qu’elle lancera ses premiers vols habités d'ici deux à trois ans.
World View a mis au point une capsule attachée à d'immenses ballons d'hélium de la taille d'un stade de football. Deux pilotes et six passagers pourront s’embarquer et s'envoler à plus de 30 000 mètres d'altitude pour 75 000 dollars.
Le voyage durera quelques heures, pour un vol "en altitude" d’environ deux heures. Chaque capsule sera équipée d'un bar, de matériels photo et de télescopes à la disposition des passagers pour observer la Terre et les étoiles.
La billetterie est déjà ouverte et World View annonce que les demandes arrivent du monde entier.
World View a mis au point une capsule attachée à d'immenses ballons d'hélium de la taille d'un stade de football. Deux pilotes et six passagers pourront s’embarquer et s'envoler à plus de 30 000 mètres d'altitude pour 75 000 dollars.
Le voyage durera quelques heures, pour un vol "en altitude" d’environ deux heures. Chaque capsule sera équipée d'un bar, de matériels photo et de télescopes à la disposition des passagers pour observer la Terre et les étoiles.
La billetterie est déjà ouverte et World View annonce que les demandes arrivent du monde entier.
On pourra boire son verre de vin en apesanteur
Photo Twitter Strabic.fr
Pour le "fun", la cinquième nouvelle est que désormais l’on pourra boire son verre de vin en apesanteur.
En effet, l'arrière-petit-neveu du général De Gaulle, qui s'intéresse de très près à ce monde du tourisme spatial, à mis au point un service à vin, assorti d'une bouteille millésimée.
La bouteille n'est autre qu'un gros anneau tubulaire de polycarbonate, de couleur verte ultra-léger et facile à tenir. Quant au verre, il ressemble à l'ustensile de notre enfance et qui servait à faire des bulles de savon. Il est composé une simple tige d'acier émaillée se terminant par un anneau permettant d'aspirer le vin "à la bulle".
Il ne nous reste donc plus qu’à lever notre verre à la réussite du tourisme spatial et à un cru 2016 que nous souhaitons exceptionnel.
En effet, l'arrière-petit-neveu du général De Gaulle, qui s'intéresse de très près à ce monde du tourisme spatial, à mis au point un service à vin, assorti d'une bouteille millésimée.
La bouteille n'est autre qu'un gros anneau tubulaire de polycarbonate, de couleur verte ultra-léger et facile à tenir. Quant au verre, il ressemble à l'ustensile de notre enfance et qui servait à faire des bulles de savon. Il est composé une simple tige d'acier émaillée se terminant par un anneau permettant d'aspirer le vin "à la bulle".
Il ne nous reste donc plus qu’à lever notre verre à la réussite du tourisme spatial et à un cru 2016 que nous souhaitons exceptionnel.
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un de spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un de spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.