Après ces annonces et avec l’appui de la Nasa, les projets de Boeing pourraient remettre en cause les avantages actuels de Space Xou de Virgin Galatic dans la course au tourisme spatial © Vadimsadovski - Fotolia.com
On savait déjà que Boeing serait un concurrent sérieux dans cette course au tourisme spatial.
Si doute il y avait, il n’existe plus, du moins depuis la dernière conférence sur l’innovation organisée à Chicago le 4 octobre 2017, par le magazine The Atlantic.
En effet, à cette occasion, le responsable de Boeing Dennis Muilenburg a déclaré, sans équivoque : « Je suis convaincu que la première personne à poser un pied sur Mars arrivera là-bas à bord d’une fusée Boeing », concluant en indiquant que « le tourisme spatial va s’épanouir dans les 20 ans à venir en un marché commercial viable ».
Preuve à l’appui, le patron de Boeing a même indiqué que la station spatiale internationale pourrait être rejointe par une douzaine d’hôtels en orbite basse.
Ces déclarations, quelques jours après le congrès de l’IAF (fédération internationale d’astronautique) au cours duquel le patron de SpaceX avait présenté son plan de colonisation de Mars, est un message fort adressé au marché et plus particulièrement à l’attention d’Elon Musk et de son Interplanetary Transport System.
Il est clair qu’aujourd’hui, après ces annonces et avec l’appui de la Nasa, les projets de Boeing pourraient donc remettre en cause les avantages actuels de Space Xou de Virgin Galatic dans la course au tourisme spatial.
Si doute il y avait, il n’existe plus, du moins depuis la dernière conférence sur l’innovation organisée à Chicago le 4 octobre 2017, par le magazine The Atlantic.
En effet, à cette occasion, le responsable de Boeing Dennis Muilenburg a déclaré, sans équivoque : « Je suis convaincu que la première personne à poser un pied sur Mars arrivera là-bas à bord d’une fusée Boeing », concluant en indiquant que « le tourisme spatial va s’épanouir dans les 20 ans à venir en un marché commercial viable ».
Preuve à l’appui, le patron de Boeing a même indiqué que la station spatiale internationale pourrait être rejointe par une douzaine d’hôtels en orbite basse.
Ces déclarations, quelques jours après le congrès de l’IAF (fédération internationale d’astronautique) au cours duquel le patron de SpaceX avait présenté son plan de colonisation de Mars, est un message fort adressé au marché et plus particulièrement à l’attention d’Elon Musk et de son Interplanetary Transport System.
Il est clair qu’aujourd’hui, après ces annonces et avec l’appui de la Nasa, les projets de Boeing pourraient donc remettre en cause les avantages actuels de Space Xou de Virgin Galatic dans la course au tourisme spatial.
Zero2Infinity, ballon gonflé à l'hélium
Autres articles
Au Forum mondial sur les risques spatiaux, à Dubaï le 4 novembre 2016, José Mariano López-Urdiales, PDG de Zero2Infinity a déclaré que dans les deux ans, grâce à ses ballons gonflés à l'hélium, un voyage aux confins de l'espace pourra devenir possible, au prix de 110.000 euros ; voyage qui prendrait, selon lui, environ 5 à 6 heures pour une ascension à une altitude de 40 km.
« Nous résolvons le problème de l'accès à l'espace d'une manière totalement différente : nous sortons de l'atmosphère en utilisant des ballons volant à haute altitude, à bas prix et propres, une technologie bien conçue et arrivée à maturité », a déclaré M. López-Urdiales.
Rappelons, que fondée il y a 7 ans, Zero2Infinity a déjà à son actif une trentaine de vols d'essai, menés par des prototypes et que d'autres compagnies ont des ambitions similaires.
Citons par exemple, World View Enterprises, basée aux États-Unis, qui travaille sur le transport de touristes dans l'espace en utilisant des ballons gonflés à l'hélium.
Sans aucun doute une piste à observer avec attention, comme le rappelle le PDG et fondateur de l’entreprise espagnol, basée à Barcelone : « Nous pensons que le lancement de satellites et de touristes spatiaux sera une activité génératrice de beaucoup de richesse ».
« Nous résolvons le problème de l'accès à l'espace d'une manière totalement différente : nous sortons de l'atmosphère en utilisant des ballons volant à haute altitude, à bas prix et propres, une technologie bien conçue et arrivée à maturité », a déclaré M. López-Urdiales.
Rappelons, que fondée il y a 7 ans, Zero2Infinity a déjà à son actif une trentaine de vols d'essai, menés par des prototypes et que d'autres compagnies ont des ambitions similaires.
Citons par exemple, World View Enterprises, basée aux États-Unis, qui travaille sur le transport de touristes dans l'espace en utilisant des ballons gonflés à l'hélium.
Sans aucun doute une piste à observer avec attention, comme le rappelle le PDG et fondateur de l’entreprise espagnol, basée à Barcelone : « Nous pensons que le lancement de satellites et de touristes spatiaux sera une activité génératrice de beaucoup de richesse ».
Bilan positif pour le module gonflable BEAM
Il y a un peu moins de six mois, un module gonflable BEAM, de l’entreprise Bigelow, a été arrimé à la station spatiale internationale ISS puis déployé. La NASA a dressé dernièrement un bilan d'étape plutôt positif sur cette expérimentation.
Après avoir été pressurisé et vérifié l'absence de fuites, l'astronaute Jeff Williams est entré dans le module au mois de juin pour installer des capteurs et réaliser les premières mesures.
Il s’avère que le module gonflable se comporte comme prévu, que ce soit en termes de résistance aux impacts de débris extérieurs, de température ou de protection contre les radiations.
Si tout continue de se dérouler comme prévu dans l'année et demie restante, Bigelow proposera alors des modules plus imposants et complets, comme le Bigelow B330 (pour 330 m3) qui pourrait, dans les années à venir être une des solutions pour des stations légères ou des hôtels dans le cadre d’un tourisme spatial.
Enfin un petit cocorico, et pour rester dans l’actualité, saluons le spationaute Thomas Pesquet, premier Français dans l'espace depuis 2008. Soulignons qu'à cette occasion se sont envolées avec lui et, pour la première fois, des recettes imaginées par deux grands chefs tricolores, Alain Ducasse et Thierry Marx.
Bien que le projet de « brigade européenne des space chefs », qui aurait permis de rationaliser les processus de production soit toujours en sommeil depuis 2009, la cuisine pour les astronautes devient le nouveau terrain de jeu des grandes toques du monde.
Si les projets sur les hôtels spatiaux se multiplient, voilà maintenant que la restauration se met sur les rangs… Quand on vous dit que le Tourisme Spatial est un marché insoupçonnable, peut être le futur marché de demain !
Après avoir été pressurisé et vérifié l'absence de fuites, l'astronaute Jeff Williams est entré dans le module au mois de juin pour installer des capteurs et réaliser les premières mesures.
Il s’avère que le module gonflable se comporte comme prévu, que ce soit en termes de résistance aux impacts de débris extérieurs, de température ou de protection contre les radiations.
Si tout continue de se dérouler comme prévu dans l'année et demie restante, Bigelow proposera alors des modules plus imposants et complets, comme le Bigelow B330 (pour 330 m3) qui pourrait, dans les années à venir être une des solutions pour des stations légères ou des hôtels dans le cadre d’un tourisme spatial.
Enfin un petit cocorico, et pour rester dans l’actualité, saluons le spationaute Thomas Pesquet, premier Français dans l'espace depuis 2008. Soulignons qu'à cette occasion se sont envolées avec lui et, pour la première fois, des recettes imaginées par deux grands chefs tricolores, Alain Ducasse et Thierry Marx.
Bien que le projet de « brigade européenne des space chefs », qui aurait permis de rationaliser les processus de production soit toujours en sommeil depuis 2009, la cuisine pour les astronautes devient le nouveau terrain de jeu des grandes toques du monde.
Si les projets sur les hôtels spatiaux se multiplient, voilà maintenant que la restauration se met sur les rangs… Quand on vous dit que le Tourisme Spatial est un marché insoupçonnable, peut être le futur marché de demain !
Michel Messager - DR
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un de spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un de spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.