Les Etats-Unis, la Russie et la Chine ont l'intention de relancer des missions vers la Lune -© Thawat - Fotolia.com
La Lune, délaissée par l’administration Obama, pourrait devenir, selon la presse spécialisée américaine, le nouvel eldorado de la nouvelle présidence américaine, notamment pour y établir une base de lancement pour des explorations plus lointaines, notamment vers Mars.
C’est le retour du programme « Constellation » de l’ancien président George W. Bush, programme qui avait été jugé trop coûteux et donc abandonné.
Si « l’administration Trump parvient à sortir du chaos actuel et alloue un budget suffisant, nous verrons émerger un projet spatial ambitieux sur la Lune avec des partenariats entre secteurs publics et privés », vient de déclarer il y a quelques jours l’Administrateur par intérim de la NASA, Robert Lightfoot.
Il est clair que la Maison-Blanche veut séduire le grand public avec des missions spectaculaires et privilégie pour cela les acteurs privés comme SpaceX ou Blue Origin au détriment de la Nasa.
Il faut se souvenir que depuis la dernière mission Apollo, en 1972, jamais aucun homme n'a approché la Lune ce qui en fait en ce domaine, une des priorités de l’administration Trump, dans son souhait de redonner "de la fierté" aux Etats-Unis.
C’est le retour du programme « Constellation » de l’ancien président George W. Bush, programme qui avait été jugé trop coûteux et donc abandonné.
Si « l’administration Trump parvient à sortir du chaos actuel et alloue un budget suffisant, nous verrons émerger un projet spatial ambitieux sur la Lune avec des partenariats entre secteurs publics et privés », vient de déclarer il y a quelques jours l’Administrateur par intérim de la NASA, Robert Lightfoot.
Il est clair que la Maison-Blanche veut séduire le grand public avec des missions spectaculaires et privilégie pour cela les acteurs privés comme SpaceX ou Blue Origin au détriment de la Nasa.
Il faut se souvenir que depuis la dernière mission Apollo, en 1972, jamais aucun homme n'a approché la Lune ce qui en fait en ce domaine, une des priorités de l’administration Trump, dans son souhait de redonner "de la fierté" aux Etats-Unis.
La Russie et la Chine aussi dans la course
Du côté des Russes, leur holding spatial Roscosmos a annoncé en mars le lancement de son programme de recrutement.
L'objectif est clair : « sélectionner les meilleurs professionnels qui seront les premiers pilotes du nouveau vaisseau spatial russe Federatsia, à travailler sur la Station spatiale internationale (ISS) et qui constitueront le premier équipage russe à se rendra sur la Lune », a annoncé le service de presse.
Ce nouveau vaisseau spatial réalisé par l'entreprise spatiale RKK Energia, comprendra un équipage de quatre personnes et sera capable de se maintenir en vol autonome pendant 30 jours.
Le premier lancement sans pilote de l'engin est prévu pour 2021. Le premier vol habité en 2023.
Pour l'heure, la Chine, troisième pays après les Etats-Unis et la Russie, à avoir réussi à poser un atterrisseur sur la Lune, n’est pas en reste. Elle vient d'annoncer qu'elle espérait envoyer, dès cette année, un robot pour y récolter des échantillons.
Cité par la revue chinoise "Science et Technologie", l'un des responsables de l'agence spatiale chinoise, Zhang Bonan assure que « la Chine travaille sur un nouvel engin spatial permettant de se placer en orbite basse terrestre mais aussi et surtout d'emmener sur la lune à l'horizon 2025-2030 plus de six personnes, soulignant que cet engin pourrait sans doute être utilisé plus de trois ou quatre fois pour des missions habitées vers la Lune ».
Si tout ceci semble très concret, cependant une question reste cependant posée pour le futur : mais à qui la Lune appartient-elle ?
L'objectif est clair : « sélectionner les meilleurs professionnels qui seront les premiers pilotes du nouveau vaisseau spatial russe Federatsia, à travailler sur la Station spatiale internationale (ISS) et qui constitueront le premier équipage russe à se rendra sur la Lune », a annoncé le service de presse.
Ce nouveau vaisseau spatial réalisé par l'entreprise spatiale RKK Energia, comprendra un équipage de quatre personnes et sera capable de se maintenir en vol autonome pendant 30 jours.
Le premier lancement sans pilote de l'engin est prévu pour 2021. Le premier vol habité en 2023.
Pour l'heure, la Chine, troisième pays après les Etats-Unis et la Russie, à avoir réussi à poser un atterrisseur sur la Lune, n’est pas en reste. Elle vient d'annoncer qu'elle espérait envoyer, dès cette année, un robot pour y récolter des échantillons.
Cité par la revue chinoise "Science et Technologie", l'un des responsables de l'agence spatiale chinoise, Zhang Bonan assure que « la Chine travaille sur un nouvel engin spatial permettant de se placer en orbite basse terrestre mais aussi et surtout d'emmener sur la lune à l'horizon 2025-2030 plus de six personnes, soulignant que cet engin pourrait sans doute être utilisé plus de trois ou quatre fois pour des missions habitées vers la Lune ».
Si tout ceci semble très concret, cependant une question reste cependant posée pour le futur : mais à qui la Lune appartient-elle ?
A qui appartient la Lune ?
Un traité international de l’ONU stipule depuis 1967 dans son article II, que « l’espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes, ne peut faire l’objet d’appropriation nationale par proclamation de souveraineté, ni par voie d’utilisation ou d’occupation, ni par aucun autre moyen ».
Ainsi, la Lune n’appartiendrait donc à personne.
Cependant, un autre traité international en 1979 a été établi sur l’exploitation de la Lune ainsi que des autres corps célestes. Si l’exploitation est bien autorisée, mais encadrée, cependant aucun acteur majeur de l’espace comme les États-Unis, la Russie, la Chine ou encore le Japon ne la fait.
Comme l’écrivait Judith Chetrit sur Slate.fr, « l’Accord sur la Lune et autres corps célestes de 1979 précise que l’exploration de la Lune doit être une province de l’humanité et doit être entreprise au bénéfice et pour l’intérêt de tous les pays, quel que soit leur degré de développement économique ou scientifique ».
Cela n’empêche pas pour autant un certain nombre de "gogo" d’acheter des parcelles de terrain sur la Lune… Ainsi, l’américain Dennis M. Hope a déposé en 1980, par le biais de sa société LunarEmbassy, des actes de propriété sur la Lune et toutes les planètes du système solaire auprès des services fonciers de la ville de San Francisco avec copie à l'ONU et aux gouvernements américains et russes.
À travers sa société, il vend tout simplement des parcelles lunaires où le quidam peut ainsi s'offrir un lot de 4 000 m² près de la mer de la Tranquillité pour un peu plus d'une trentaine d'euros…..
Ce n’est pas pour rien que l’on dit "croire à la Lune", mais pour combien de temps encore…
Ainsi, la Lune n’appartiendrait donc à personne.
Cependant, un autre traité international en 1979 a été établi sur l’exploitation de la Lune ainsi que des autres corps célestes. Si l’exploitation est bien autorisée, mais encadrée, cependant aucun acteur majeur de l’espace comme les États-Unis, la Russie, la Chine ou encore le Japon ne la fait.
Comme l’écrivait Judith Chetrit sur Slate.fr, « l’Accord sur la Lune et autres corps célestes de 1979 précise que l’exploration de la Lune doit être une province de l’humanité et doit être entreprise au bénéfice et pour l’intérêt de tous les pays, quel que soit leur degré de développement économique ou scientifique ».
Cela n’empêche pas pour autant un certain nombre de "gogo" d’acheter des parcelles de terrain sur la Lune… Ainsi, l’américain Dennis M. Hope a déposé en 1980, par le biais de sa société LunarEmbassy, des actes de propriété sur la Lune et toutes les planètes du système solaire auprès des services fonciers de la ville de San Francisco avec copie à l'ONU et aux gouvernements américains et russes.
À travers sa société, il vend tout simplement des parcelles lunaires où le quidam peut ainsi s'offrir un lot de 4 000 m² près de la mer de la Tranquillité pour un peu plus d'une trentaine d'euros…..
Ce n’est pas pour rien que l’on dit "croire à la Lune", mais pour combien de temps encore…
Dernière Minute.
C'est une première historique. Le jeudi 30 mars, la société américaine SpaceX a lancé une fusée déjà utilisée et est parvenue une nouvelle fois à en récupérer le premier étage, ouvrant ainsi la voie à une possible troisième utilisation.
« C'est un jour incroyable pour l'espace et l'industrie spatiale. Il a fallu 15 ans pour en arriver là. Désormais, on peut faire voler et revoler le premier étage d'un lanceur, qui est la partie la plus chère, et cela finira par aboutir à une énorme révolution du vol spatial », a assuré le fondateur et patron de SpaceX, ElonMusk.
En recyclant ses lanceurs, il espère à terme réduire ainsi de 30% le prix de ses missions.
Nous reviendrons dans notre prochain article sur cet exploit et ses conséquences sur le tourisme spatial.
« C'est un jour incroyable pour l'espace et l'industrie spatiale. Il a fallu 15 ans pour en arriver là. Désormais, on peut faire voler et revoler le premier étage d'un lanceur, qui est la partie la plus chère, et cela finira par aboutir à une énorme révolution du vol spatial », a assuré le fondateur et patron de SpaceX, ElonMusk.
En recyclant ses lanceurs, il espère à terme réduire ainsi de 30% le prix de ses missions.
Nous reviendrons dans notre prochain article sur cet exploit et ses conséquences sur le tourisme spatial.
Michel Messager - DR
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un de spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un de spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.