Y aurait-il des emplois fictifs chez Tunisair ?
S’exprimant face à la presse vendredi 24 août, son P-DG, Elyes Mnakbi, a clairement estimé que les problèmes financiers que connaît la compagnie nationale tunisienne provenaient d’un sureffectif.
D’après le dirigeant, près de 1200 employés recrutés en 2011, à la suite du printemps arabe, n’ont pas leur place dans les équipes et alourdissent inutilement la masse salariale de Tunisair.
« 1200 salariés ont été embauchés après la révolution dans des postes fictifs », dénonce-t-il. « La masse salariale dans certaines filières dépasse même 130% des recettes, ce qui grève les finances de la compagnie », a dénoncé le dirigeant dans un entretien à la radio locale Jawhara FM.
Elyes Mnakbi ajoute qu’une compagnie aérienne emploie environ 80 personnes par avion en service. Chez Tunisair, ce chiffre atteindrait actuellement 165 agents par appareils, « ce qui alourdit le bilan de la société », estime le P-DG.
S’exprimant face à la presse vendredi 24 août, son P-DG, Elyes Mnakbi, a clairement estimé que les problèmes financiers que connaît la compagnie nationale tunisienne provenaient d’un sureffectif.
D’après le dirigeant, près de 1200 employés recrutés en 2011, à la suite du printemps arabe, n’ont pas leur place dans les équipes et alourdissent inutilement la masse salariale de Tunisair.
« 1200 salariés ont été embauchés après la révolution dans des postes fictifs », dénonce-t-il. « La masse salariale dans certaines filières dépasse même 130% des recettes, ce qui grève les finances de la compagnie », a dénoncé le dirigeant dans un entretien à la radio locale Jawhara FM.
Elyes Mnakbi ajoute qu’une compagnie aérienne emploie environ 80 personnes par avion en service. Chez Tunisair, ce chiffre atteindrait actuellement 165 agents par appareils, « ce qui alourdit le bilan de la société », estime le P-DG.
Vers un plan social ?
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Pour lui, le plan social paraît inévitable.
« Nous avons proposé de licencier 1200 travailleurs et nous attendons l’approbation du gouvernement pour ce programme, qui aidera l’entreprise à alléger son fardeau financier et à sortir de la crise », a-t-il indiqué.
Si un tel plan se concrétisait, ce serait plus d’un employé sur huit qui quitterait le transporteur national tunisien.
Tunisair, qui possède 30 appareils, n'en fait voler que 24, n’étant pas en mesure financièrement d’assurer la maintenance des autres.
Une situation préoccupante alors que l’accord de ciel ouvert passé avec l’Union européenne devrait entrer en vigueur dans les prochains mois, permettant aux compagnies étrangères de voler librement dans le ciel tunisien.
« Nous avons proposé de licencier 1200 travailleurs et nous attendons l’approbation du gouvernement pour ce programme, qui aidera l’entreprise à alléger son fardeau financier et à sortir de la crise », a-t-il indiqué.
Si un tel plan se concrétisait, ce serait plus d’un employé sur huit qui quitterait le transporteur national tunisien.
Tunisair, qui possède 30 appareils, n'en fait voler que 24, n’étant pas en mesure financièrement d’assurer la maintenance des autres.
Une situation préoccupante alors que l’accord de ciel ouvert passé avec l’Union européenne devrait entrer en vigueur dans les prochains mois, permettant aux compagnies étrangères de voler librement dans le ciel tunisien.