Tunisie : couvre-feu et report des événements publics !

La Tunisie s'est élancée dans une véritable course contre la montre.

En effet, le pays souhaite accélérer sa campagne de vaccination, notamment la dose de rappel, pour protéger le plus possible sa population contre l'avancée de l'épidémie.

Pour ce faire, au-delà d'intensifier "les opérations de vaccination", le gouvernement a décidé de l'instauration d'un couvre-feu de 22h à 5 du matin. La mesure est prévue pour durer deux semaines.

Elle a été décidée alors que la Tunisie fait face à une nouvelle forte vague de contaminations. Le mercredi 12 janvier, 6 562 cas ont été recensés, l'augmentation est fulgurante.

Ce n'est pas tout, car pour limiter la prolifération du covid, le pouvoir en place a demandé de reporter ou annuler tous les rassemblements ou manifestations publics, "que ce soit dans les espaces ouverts ou fermés" rapporte un communiqué de presse partagé par nos confrères du Monde.

Dans le même temps, France Diplomatie recommande vivement aux voyageurs de plus de 18 ans se rendant en Tunisie d’avoir achevé leur schéma vaccinal contre le Covid-19 avant leur départ.

En effet, depuis le 1er décembre les voyageurs non-résidents et non vaccinés ne sont plus autorisés à se rendre sur le sol tunisien.

Pour ceux pouvant justifier un schéma vaccinal complet, d'autres conditions sont indispensables pour s'y rendre en vacances.

Il faut en plus présenter un test PCR négatif à la Covid-19, portant un QR code, réalisé moins de 48 heures avant le premier embarquement, mais aussi remplir un formulaire d'information.

Une fois sur place, le voyageur n'aura d'autre choix que de se soumettre aux tests de dépistage aléatoires qui seront réalisés à l’arrivée. Une quarantaine obligatoire est prévue pour les personnes positives.

Les enfants de moins de 18 ans voyageant seuls et les mineurs accompagnant des personnes vaccinées contre le Covid-19 sont exemptés de confinement obligatoire.

Pour les personnes se rendant en Tunisie, dans le cadre de soins médicaux, il sera indispensable de se conformer au protocole décrit et aussi d'obtenir une autorisation des services concernés du ministère de la Santé.