Tunisie : au salon IFTM Top Resa 2023 Dora Milad présidente de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) et Ahmed Bettaieb président de la Fédération tunisienne des Agents de voyages (FTAV).
Complémentaires sur le terrain Dora Milad, présidente de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) et Ahmed Bettaieb, président de la Fédération tunisienne des Agents de voyages (FTAV) décident d’unir leurs expertises. Créées il y a quelque 60 ans au début de l’essor touristique du pays ces deux fédérations patronales sont le fruit d’une longue expérience en matière de tourisme d’accueil.
Après 13 ans de crise, elles demandent à coordonner les actions des différents acteurs du tourisme réceptif pour présenter aux marchés émetteurs un produit touristique fiable, durable, diversifié et sorti des labyrinthes administratifs qui les entravent.
Et cette coordination ils la feront avec les autres secteurs liés au tourisme tels l’Artisanat, le Travail, de la Culture sous l’égide d’une commission parlementaire qui aura la possibilité de légiférer. Le challenge qui se dessine est de taille. Mais ces deux fortes personnalités aux parcours bien différents ne manquent ni de volonté ni de détermination.
Sur le marché français, la Tunisie a toujours été un partenaire majeur pour les tour-opérateurs et les agences de voyages. En 2023 elle retrouve sa position de première destination des voyages à forfait moyen-courrier (82 % du trafic global).
Du 1er mai au 31 octobre 2023 son trafic augmentait de + 33,6 % et son chiffre d’affaires de + 7,1 %. (Chiffres SETO qui représente 70 % des plus importants tour-opérateurs).
Le nombre de voyageurs français qui séjourneront en 2023 en Tunisie n’atteindra pas le chiffre de 1 400 000 atteint en 2010 l’année de tous les records - année qui précédait la révolution -. Il pourrait cependant s’approcher du million. Ils étaient près de 800 000 en 2022.
Pilier essentiel de l’économie tunisienne, le tourisme génère 100 000 emplois directs, 289 000 emplois indirects soit 11,14 % de la population active.
Il représente 13,8 % du PIB du pays. (Chiffres 2018 – Etude KPMG 2019). Au salon IFTM Top Resa, sur le stand toujours très animé et bondé de l’Office du Tourisme de Tunisie rencontre et portraits croisés de Dora Milad et Ahmed Bettaieb. Ils sont tous deux animés par une même passion pour le tourisme d’accueil dont ils connaissent toutes les facettes.
Après 13 ans de crise, elles demandent à coordonner les actions des différents acteurs du tourisme réceptif pour présenter aux marchés émetteurs un produit touristique fiable, durable, diversifié et sorti des labyrinthes administratifs qui les entravent.
Et cette coordination ils la feront avec les autres secteurs liés au tourisme tels l’Artisanat, le Travail, de la Culture sous l’égide d’une commission parlementaire qui aura la possibilité de légiférer. Le challenge qui se dessine est de taille. Mais ces deux fortes personnalités aux parcours bien différents ne manquent ni de volonté ni de détermination.
Sur le marché français, la Tunisie a toujours été un partenaire majeur pour les tour-opérateurs et les agences de voyages. En 2023 elle retrouve sa position de première destination des voyages à forfait moyen-courrier (82 % du trafic global).
Du 1er mai au 31 octobre 2023 son trafic augmentait de + 33,6 % et son chiffre d’affaires de + 7,1 %. (Chiffres SETO qui représente 70 % des plus importants tour-opérateurs).
Le nombre de voyageurs français qui séjourneront en 2023 en Tunisie n’atteindra pas le chiffre de 1 400 000 atteint en 2010 l’année de tous les records - année qui précédait la révolution -. Il pourrait cependant s’approcher du million. Ils étaient près de 800 000 en 2022.
Pilier essentiel de l’économie tunisienne, le tourisme génère 100 000 emplois directs, 289 000 emplois indirects soit 11,14 % de la population active.
Il représente 13,8 % du PIB du pays. (Chiffres 2018 – Etude KPMG 2019). Au salon IFTM Top Resa, sur le stand toujours très animé et bondé de l’Office du Tourisme de Tunisie rencontre et portraits croisés de Dora Milad et Ahmed Bettaieb. Ils sont tous deux animés par une même passion pour le tourisme d’accueil dont ils connaissent toutes les facettes.
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Portraits croisés de Dora Milad et Ahmed Bettaieb
Première femme aux commandes de la FTH créée en 1964 Dora Milad a un parcours atypique. Diplômée de l'ESSEC la grande école de commerce française elle rejoint le groupe familial TTS fondé en 1968 par l’un des pionniers du tourisme tunisien son père Aziz Milad aujourd’hui décédé.
Et puis pour aller au bout de ses passions elle revient en France et entreprend des études de stylisme et de modélisme. De retour à Tunis elle crée sa maison de couture, s’intéresse aux soyeux de Tunis et de Mahdia, recherche des matériaux authentiques. Créatrice de mode elle est reconnue par l’Office national de l’Artisanat. Elle en deviendra même membre du jury.
A la naissance de sa fille, elle cesse toute activité avant de revenir quelques années après dans l’entreprise familiale. TTS le plus important opérateur touristique du pays est à la tête, entre autres services et biens, d’un parc hôtelier de 6 000 lits. Il est l’actionnaire majeur de la première compagnie aérienne tunisienne privée Nouvelair.
La famille de Ahmed Bettaieb n’a aucun lien avec le tourisme mais pour lui travailler dans le secteur était comme un projet de vie. En parallèle à un important parcours associatif, maîtrise en informatique de gestion obtenue à Paris en poche il s’est lancé très jeune dans le tourisme.
Et pour avoir exercé presque tous les métiers du secteur il en a toute l’expertise. Avant de créer à Nabeul son agence Delta Voyages spécialiste du MICE, de l’incentive et des transports il avait travaillé dans l’hôtellerie à Paris (conciergerie, réservations clients), dirigé une agence réceptive à Malte, assuré la direction commerciale d’une agence de voyages à Thônes (Haute Savoie).
Il avait aussi ouvert à Paris, Echapévoo, une agence spécialiste MICE revendue depuis.
Esprit sportif : il fut président de la ligue nationale de handball tunisien. Un peu politique : depuis 2018 il est élu tête de liste au Conseil municipal de sa ville, Nabeul.
Et puis pour aller au bout de ses passions elle revient en France et entreprend des études de stylisme et de modélisme. De retour à Tunis elle crée sa maison de couture, s’intéresse aux soyeux de Tunis et de Mahdia, recherche des matériaux authentiques. Créatrice de mode elle est reconnue par l’Office national de l’Artisanat. Elle en deviendra même membre du jury.
A la naissance de sa fille, elle cesse toute activité avant de revenir quelques années après dans l’entreprise familiale. TTS le plus important opérateur touristique du pays est à la tête, entre autres services et biens, d’un parc hôtelier de 6 000 lits. Il est l’actionnaire majeur de la première compagnie aérienne tunisienne privée Nouvelair.
La famille de Ahmed Bettaieb n’a aucun lien avec le tourisme mais pour lui travailler dans le secteur était comme un projet de vie. En parallèle à un important parcours associatif, maîtrise en informatique de gestion obtenue à Paris en poche il s’est lancé très jeune dans le tourisme.
Et pour avoir exercé presque tous les métiers du secteur il en a toute l’expertise. Avant de créer à Nabeul son agence Delta Voyages spécialiste du MICE, de l’incentive et des transports il avait travaillé dans l’hôtellerie à Paris (conciergerie, réservations clients), dirigé une agence réceptive à Malte, assuré la direction commerciale d’une agence de voyages à Thônes (Haute Savoie).
Il avait aussi ouvert à Paris, Echapévoo, une agence spécialiste MICE revendue depuis.
Esprit sportif : il fut président de la ligue nationale de handball tunisien. Un peu politique : depuis 2018 il est élu tête de liste au Conseil municipal de sa ville, Nabeul.
Tunisie : les agences de voyages veulent ĂŞtre au service de la promotion de leur pays
En 2023, la FTAV regroupe 920 adhérents sur près de 1 300 agences de voyages ouvertes à travers le pays.
Pour Ahmed Bettaieb durant ces dernières années de crise, le métier d’agent de voyages s’est démocratisé dans le mauvais sens. Le pays aurait trop de nouveaux prestataires qui manquent d’éthique et de professionnalisme alors que le tourisme se redresse à peine.
À l’issue de 13 années de crise politique, sociale, économique et sanitaire qui ont vu défiler une vingtaine de gouvernements et une bonne douzaine de ministres du tourisme et de l’artisanat, de nombreuses agences de voyages ont en effet été contraintes de baisser le rideau.
« Depuis deux ou trois ans après une chute terrible du chiffres d’affaires due au Covid le manque de moyens financiers n’a pas permis à de nombreuses agences d’investir dans l’entretien des infrastructures et le renouvellement du parc roulant devenu trop cher.
L’activité souffre aussi des intrus à la profession qui s’adonnent à des activités du ressort des agences de voyages sans en suivre les contraintes et sans avoir à en supporter les frais, les obligations et les charges auxquels elles sont soumises ».
Le président de la FTAV demande par ailleurs que les pouvoirs publics reconnaissent le rôle des agences de voyages comme de véritables entreprises d’exportation des services et de promotion de la destination Tunisie.
Pour Ahmed Bettaieb durant ces dernières années de crise, le métier d’agent de voyages s’est démocratisé dans le mauvais sens. Le pays aurait trop de nouveaux prestataires qui manquent d’éthique et de professionnalisme alors que le tourisme se redresse à peine.
À l’issue de 13 années de crise politique, sociale, économique et sanitaire qui ont vu défiler une vingtaine de gouvernements et une bonne douzaine de ministres du tourisme et de l’artisanat, de nombreuses agences de voyages ont en effet été contraintes de baisser le rideau.
« Depuis deux ou trois ans après une chute terrible du chiffres d’affaires due au Covid le manque de moyens financiers n’a pas permis à de nombreuses agences d’investir dans l’entretien des infrastructures et le renouvellement du parc roulant devenu trop cher.
L’activité souffre aussi des intrus à la profession qui s’adonnent à des activités du ressort des agences de voyages sans en suivre les contraintes et sans avoir à en supporter les frais, les obligations et les charges auxquels elles sont soumises ».
Le président de la FTAV demande par ailleurs que les pouvoirs publics reconnaissent le rôle des agences de voyages comme de véritables entreprises d’exportation des services et de promotion de la destination Tunisie.
En 12 ans, la capacité hôtelière a chuté de 30 % en Tunisie
Dora Milad fait l’état des lieux : en 2010 la Tunisie disposait de 240 000 lits. On en dénombre 175 000 aujourd’hui soit chute de quelque 30 %.
Un exemple parmi tant d’autres à Tozeur, première destination du sud tunisien, 20 hôtels ont fermé.
A la question de savoir si la Tunisie n’avait pas souffert d’une surcapacité hôtelière et d’un manque de professionnel de certains hôteliers cumulant les fonctions d’investisseur-propriétaires avec celle de directeur général. Exigeante en matière de formation professionnelle la présidente de la FTH répond :
« Le développement du tourisme et de fait de l’hôtellerie remonte à la fin des années 1960 grâce à l'action conjuguée de l'État et de groupes privés. Le gouvernement encourageait les promoteurs avec des avantages financiers.
C’était un choix stratégique intelligent pour lancer l’économie de notre pays. L’hôtellerie s’est privatisée dans les années 1970 mais pour certains les hôtels étaient en effet devenus des entreprises plus capitalistiques que professionnelles.
Nous avons aussi assisté à beaucoup d’erreurs en matière de stratégie et d’emplacements.
Des hôtels se sont construits en 2e et même en 3e lignes par rapport à la mer sans aménager leur environnement ce qui posait des problème de commercialisation.
Il n’y avait pas de société de gestion... Vous savez, avec les crises que nous avons traversées ce n’est plus le cas aujourd’hui. L’hôtellerie est un métier à part entière ».
En Tunisie si le segment devenu le plus rentable et qui a le mieux résisté aux crises est l’hôtellerie de ville ce sont, pour Dora Milad, les resorts balnéaires pied dans l’eau proposant de nombreuses activités ludiques et sportives pour les familles avec enfants qui représentent la demande la plus importante.
Vérité sur le marché mondial, c'est la valeur sûre pour la Tunisie qui fut une des destinations pionnières à donner au tourisme balnéaire ses lettres de noblesse.
Un exemple parmi tant d’autres à Tozeur, première destination du sud tunisien, 20 hôtels ont fermé.
A la question de savoir si la Tunisie n’avait pas souffert d’une surcapacité hôtelière et d’un manque de professionnel de certains hôteliers cumulant les fonctions d’investisseur-propriétaires avec celle de directeur général. Exigeante en matière de formation professionnelle la présidente de la FTH répond :
« Le développement du tourisme et de fait de l’hôtellerie remonte à la fin des années 1960 grâce à l'action conjuguée de l'État et de groupes privés. Le gouvernement encourageait les promoteurs avec des avantages financiers.
C’était un choix stratégique intelligent pour lancer l’économie de notre pays. L’hôtellerie s’est privatisée dans les années 1970 mais pour certains les hôtels étaient en effet devenus des entreprises plus capitalistiques que professionnelles.
Nous avons aussi assisté à beaucoup d’erreurs en matière de stratégie et d’emplacements.
Des hôtels se sont construits en 2e et même en 3e lignes par rapport à la mer sans aménager leur environnement ce qui posait des problème de commercialisation.
Il n’y avait pas de société de gestion... Vous savez, avec les crises que nous avons traversées ce n’est plus le cas aujourd’hui. L’hôtellerie est un métier à part entière ».
En Tunisie si le segment devenu le plus rentable et qui a le mieux résisté aux crises est l’hôtellerie de ville ce sont, pour Dora Milad, les resorts balnéaires pied dans l’eau proposant de nombreuses activités ludiques et sportives pour les familles avec enfants qui représentent la demande la plus importante.
Vérité sur le marché mondial, c'est la valeur sûre pour la Tunisie qui fut une des destinations pionnières à donner au tourisme balnéaire ses lettres de noblesse.
« La Tunisie une destination idéale pour un tourisme alternatif et durable »
Et quid de la diversification, du tourisme « vert », des hébergements dits « alternatifs » comme les gîtes ruraux, les maisons d’hôtes ?
« Nous soutenons cette belle stratégie d’offre de nouveaux produits qui allongent la saisonnalité et représentent une demande significative. J’émets toutefois certaine réserve.
Nous évaluons entre 700 et 1000 le nombre d’hébergements para-hôteliers implantés à travers la Tunisie. Ils ne sont que 10 % à être officiellement déclarés et à travailler en phase avec un cahier des charges qui veille entre autres critères à l’hygiène et la sécurité.
Certains se lancent sans donner suite. Il y a trop de meublés qui, loués en circuit fermé sans service et sans réglementation, ne participent pas au développement de leur région. Je le regrette ».
Le mot de la fin ?
« La Tunisie représente une destination idéale pour un tourisme alternatifs et durable. Il faut l’organiser le professionnaliser en intégrant aux côtés des agents de voyages et des hôteliers les secteurs des services de la culture de l’artisanat.
Il faut accorder au tourisme l’intérêt qu’il mérite et le doter d’une vision innovante partagée avec l’ensemble des professionnels du secteur. Il faut aussi l’inciter à son essor en le finançant et l’affranchissant des freins administratifs qui l’accablent.
Le temps administratif doit épouser le temps touristique. Le chantier est vaste et il y beaucoup à faire. Je voudrais aussi dire qu’en dépit des épreuves et des crises nous sommes là . Nous avançons ! ».
« Nous soutenons cette belle stratégie d’offre de nouveaux produits qui allongent la saisonnalité et représentent une demande significative. J’émets toutefois certaine réserve.
Nous évaluons entre 700 et 1000 le nombre d’hébergements para-hôteliers implantés à travers la Tunisie. Ils ne sont que 10 % à être officiellement déclarés et à travailler en phase avec un cahier des charges qui veille entre autres critères à l’hygiène et la sécurité.
Certains se lancent sans donner suite. Il y a trop de meublés qui, loués en circuit fermé sans service et sans réglementation, ne participent pas au développement de leur région. Je le regrette ».
Le mot de la fin ?
« La Tunisie représente une destination idéale pour un tourisme alternatifs et durable. Il faut l’organiser le professionnaliser en intégrant aux côtés des agents de voyages et des hôteliers les secteurs des services de la culture de l’artisanat.
Il faut accorder au tourisme l’intérêt qu’il mérite et le doter d’une vision innovante partagée avec l’ensemble des professionnels du secteur. Il faut aussi l’inciter à son essor en le finançant et l’affranchissant des freins administratifs qui l’accablent.
Le temps administratif doit épouser le temps touristique. Le chantier est vaste et il y beaucoup à faire. Je voudrais aussi dire qu’en dépit des épreuves et des crises nous sommes là . Nous avançons ! ».
Agent de voyages en Tunisie : quid de la règlementation ?
L’ouverture de toute agence de voyage réceptive (cat.A) a de nombreuses similitudes avec la réglementation française.
Elle a ses garde-fous et exige le respect d’un cahier des charges. En voici les grandes lignes : être titulaire d’un diplôme d’études supérieures d’une durée d’au moins 4 ans dans l'hôtellerie, tourisme ou l’économie et la gestion et ayant exercé au moins trois ans au sein d’une agence de voyages ou d’un établissement similaire ; disposer d’un capital de 100.000 dinars (environ 30 000 euros) ; avoir une caution bancaire d’une valeur de 50.000 dinars ; souscrire une assurance couvrant sa responsabilité civile professionnelle ; être propriétaire ou locataire des locaux à usage commercial ; ne pas avoir fait l’objet d’un jugement de faillite ou d’une condamnation.
Elle a ses garde-fous et exige le respect d’un cahier des charges. En voici les grandes lignes : être titulaire d’un diplôme d’études supérieures d’une durée d’au moins 4 ans dans l'hôtellerie, tourisme ou l’économie et la gestion et ayant exercé au moins trois ans au sein d’une agence de voyages ou d’un établissement similaire ; disposer d’un capital de 100.000 dinars (environ 30 000 euros) ; avoir une caution bancaire d’une valeur de 50.000 dinars ; souscrire une assurance couvrant sa responsabilité civile professionnelle ; être propriétaire ou locataire des locaux à usage commercial ; ne pas avoir fait l’objet d’un jugement de faillite ou d’une condamnation.