Roland Eguy, au nom de l'UMIH, regrette les nombreuses grèves actuelles - crédit JdL
Suite aux nombreux mouvements de grèves dans les transports aériens et le rail qur traversent la France actuellement, Roland Héguy, président confédéral de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH) a décidé de réagir.
Le site officiel de l'UMIH diffuse son message :
« Je suis très inquiet de l’ampleur du mouvement de grèves ferroviaires et dans l’aérien, prévues pour le second trimestre de l’année. Ce calendrier est à contresens du calendrier des réservations touristiques et hôtelières.
Nous constatons déjà un recul de - 10 % du taux d’occupation pour le mois d’avril. Nous pouvons dès à présent chiffrer cette baisse à une perte de 150 millions d’euros pour l’hôtellerie qui présage de mauvais résultats pour les cafés et les restaurants. Pour les mois de mai et juin, les demandes de réservation sont à l’arrêt.
Cette situation est fort dommageable pour nos professionnels qui anticipaient une forte activité, avec la clientèle de loisirs grâce aux longs week-ends de mai ainsi qu’une bonne fréquentation de la clientèle d’affaires, courant juin.
Dès à présent, nous pouvons affirmer que l’impact d’une grève d’avril à juin aura des conséquences économiques et sociales sur l’ensemble du secteur du tourisme.
De plus, nos professionnels seront confrontés à d’importants problèmes d’organisation du travail. Le télétravail ne peut être une solution pour nos métiers de service. Les salariés seront aussi pénalisés dans leur déplacement et leurs horaires de travail, tout comme les fournisseurs pour assurer les approvisionnements.
Enfin, nous allons sur le plan international, renvoyer une nouvelle fois une image déplorable et désorganisée de notre pays. Pour la destination France et pour la saison estivale à venir, ce printemps de grèves aura des conséquences néfastes.
Ces situations de blocage nuisent également à nos petites entreprises, dans nos territoires, qui sont les premières touchées et fragilisées »
Le site officiel de l'UMIH diffuse son message :
« Je suis très inquiet de l’ampleur du mouvement de grèves ferroviaires et dans l’aérien, prévues pour le second trimestre de l’année. Ce calendrier est à contresens du calendrier des réservations touristiques et hôtelières.
Nous constatons déjà un recul de - 10 % du taux d’occupation pour le mois d’avril. Nous pouvons dès à présent chiffrer cette baisse à une perte de 150 millions d’euros pour l’hôtellerie qui présage de mauvais résultats pour les cafés et les restaurants. Pour les mois de mai et juin, les demandes de réservation sont à l’arrêt.
Cette situation est fort dommageable pour nos professionnels qui anticipaient une forte activité, avec la clientèle de loisirs grâce aux longs week-ends de mai ainsi qu’une bonne fréquentation de la clientèle d’affaires, courant juin.
Dès à présent, nous pouvons affirmer que l’impact d’une grève d’avril à juin aura des conséquences économiques et sociales sur l’ensemble du secteur du tourisme.
De plus, nos professionnels seront confrontés à d’importants problèmes d’organisation du travail. Le télétravail ne peut être une solution pour nos métiers de service. Les salariés seront aussi pénalisés dans leur déplacement et leurs horaires de travail, tout comme les fournisseurs pour assurer les approvisionnements.
Enfin, nous allons sur le plan international, renvoyer une nouvelle fois une image déplorable et désorganisée de notre pays. Pour la destination France et pour la saison estivale à venir, ce printemps de grèves aura des conséquences néfastes.
Ces situations de blocage nuisent également à nos petites entreprises, dans nos territoires, qui sont les premières touchées et fragilisées »
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