USA : pour la 1ère fois les dépenses publiciaires en ligne dépassent celles traditionnelles - Crédit photo : Depositphotos @Y-Boychenko
C'est un indicateur qui devrait vite se confirmer assez rapidement en Europe, mais aussi en France, tant la digitalisation est prégnante. Pour la première fois de l'histoire, les dépenses des marques dans les dépenses publicitaires en ligne viennent de dépasser celles dites traditionnelles (média papier, télévision...).
La société d'étude américaine, eMarketer vient de dévoiler les derniers chiffres des campagnes publicitaires outre-Atlantique, qui démontre que les dépenses publicitaires en ligne ont atteint presque 114 milliards d'euros en 2019, soit une hausse de 19% par rapport à 2017.
Ainsi, la toile a réussi à capter 54,2% des budgets publicitaires des entreprises américaines, et c'est particulièrement le mobile qui profite de cette envolée, en absorbant 75% des dépenses.
La société d'étude américaine, eMarketer vient de dévoiler les derniers chiffres des campagnes publicitaires outre-Atlantique, qui démontre que les dépenses publicitaires en ligne ont atteint presque 114 milliards d'euros en 2019, soit une hausse de 19% par rapport à 2017.
Ainsi, la toile a réussi à capter 54,2% des budgets publicitaires des entreprises américaines, et c'est particulièrement le mobile qui profite de cette envolée, en absorbant 75% des dépenses.
Google perd du terrain...
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Cette manne presque impalpable, tellement les montants sont extravagants, profite en grande majorité aux GAFA. Google, Facebook et Amazon s'appropriant 68,1% du marché publicitaire en ligne, ce qui explique bien une fois de plus la problématique des médias en ligne, qui ne parviennent pas à attirer assez les annonceurs.
Si tout va bien pour les géants du web, notamment pour Amazon qui a connu une croissance de 50% de ses recettes publicitaires, Google connait pour la première fois une baisse de ses parts de marché (38,2% contre 37,2%).
Ces statistiques démontrent bien toute l'ambivalence de la toile : un marché atomisé dans lequel les GAFA se taillent la part du lion. Pour rappel, en France les publicités en ligne représentaient un peu plus de 30% du marché en 2016, dont 94% pour Facebook et Google.
Si tout va bien pour les géants du web, notamment pour Amazon qui a connu une croissance de 50% de ses recettes publicitaires, Google connait pour la première fois une baisse de ses parts de marché (38,2% contre 37,2%).
Ces statistiques démontrent bien toute l'ambivalence de la toile : un marché atomisé dans lequel les GAFA se taillent la part du lion. Pour rappel, en France les publicités en ligne représentaient un peu plus de 30% du marché en 2016, dont 94% pour Facebook et Google.