La formation n’est pas une priorité pour les employeurs
« Le problème est que la formation n'a jamais été au cœur des problématiques dans la gestion des ressources humaines des entreprises », nous dit Maïté Brocas, formatrice, ancienne responsable projet formation pour le Club Med et pour Pierre & Vacances.
En effet, elle est souvent mal considérée par ceux qui devraient la promouvoir :
- C'est un impôt, si on ne l'utilise pas, c'est juste un versement au fisc.
- Ça prend du temps.
- Ça vide un poste de travail pendant l'absence du salarié.
- Ça coûte cher, non seulement en plus du salaire versé en l’absence du salarié, mais en prestations de l'organisme de formation, en coût de remplacement, etc.
Même constat chez Annette Masson, présidente de la Fédération des Techniciens supérieurs du tourisme : « La formation permanente est peu en usage dans notre secteur, les employeurs n’y voyant que des contraintes immédiates ».
En effet, elle est souvent mal considérée par ceux qui devraient la promouvoir :
- C'est un impôt, si on ne l'utilise pas, c'est juste un versement au fisc.
- Ça prend du temps.
- Ça vide un poste de travail pendant l'absence du salarié.
- Ça coûte cher, non seulement en plus du salaire versé en l’absence du salarié, mais en prestations de l'organisme de formation, en coût de remplacement, etc.
Même constat chez Annette Masson, présidente de la Fédération des Techniciens supérieurs du tourisme : « La formation permanente est peu en usage dans notre secteur, les employeurs n’y voyant que des contraintes immédiates ».
Une nouvelle logique d’apprentissage permanent
Offrir un plan de carrière évolutif à ses employés oblige les entreprises à une souplesse que toutes ne peuvent pas se permettre. Ce n'est pas une priorité face aux soucis du quotidien. Quand on a trouvé la personne compétente à un poste précis, la former pour lui ouvrir la porte sur un autre poste peut être problématique.
« C'est ainsi que de nombreux employés du monde du tourisme se retrouvent au bout de quinze ou vingt ans au bord de la route, parce qu'ils n'ont pas eu l'occasion de développer leurs compétences devenues obsolètes », poursuit Maïté Brocas.
L'accélération du métier demande de prévoir des plans de formation pour aujourd’hui, tout en imaginant ceux pour après-demain. La réforme de la formation professionnelle a mis au cœur du métier le développement de l'employé et le maintien de l'emploi. Il nous faut rentrer dans une logique d'apprentissage permanent. Et beaucoup n’en ont pas les moyens.
« C'est ainsi que de nombreux employés du monde du tourisme se retrouvent au bout de quinze ou vingt ans au bord de la route, parce qu'ils n'ont pas eu l'occasion de développer leurs compétences devenues obsolètes », poursuit Maïté Brocas.
L'accélération du métier demande de prévoir des plans de formation pour aujourd’hui, tout en imaginant ceux pour après-demain. La réforme de la formation professionnelle a mis au cœur du métier le développement de l'employé et le maintien de l'emploi. Il nous faut rentrer dans une logique d'apprentissage permanent. Et beaucoup n’en ont pas les moyens.
Des partenariats positifs
D’autres, pas forcément les très gros, se donnent ces moyens. Ils ont bien compris la nécessité de proposer aux clients des interlocuteurs de haute qualité, quel que soit le secteur d’activité, pour concurrencer les propositions fast-food d’internet.
« À cause d’internet, la méthodologie du travail n’est plus la même, mais le côté positif c’est qu’on voit de plus en plus d’entreprises qui choisissent un cabinet et décident ensemble d’un plan sérieux financé par le budget formation et complété en interne », dit Jérôme Bonnet.
En guise de clin d’œil...
Une dernière information à prendre en positif ou en négatif, à votre guise : la page « formation aux métiers du tourisme » du site du ministère du Tourisme (www.tourisme.gouv.fr).tourisme.gouv.fr a été purement et simplement supprimée.
Désintérêt définitif ou refonte en prévision, cela n’est pas précisé. Après tout, le secteur ne représente qu’un million d’emplois directs et ne s’accroît « que » de 2,5% par an...
www.jbprofils.fr
« À cause d’internet, la méthodologie du travail n’est plus la même, mais le côté positif c’est qu’on voit de plus en plus d’entreprises qui choisissent un cabinet et décident ensemble d’un plan sérieux financé par le budget formation et complété en interne », dit Jérôme Bonnet.
En guise de clin d’œil...
Une dernière information à prendre en positif ou en négatif, à votre guise : la page « formation aux métiers du tourisme » du site du ministère du Tourisme (www.tourisme.gouv.fr).tourisme.gouv.fr a été purement et simplement supprimée.
Désintérêt définitif ou refonte en prévision, cela n’est pas précisé. Après tout, le secteur ne représente qu’un million d’emplois directs et ne s’accroît « que » de 2,5% par an...
www.jbprofils.fr