Vacances Bleues a fait l’acquisition début juin 2024 de l’hôtel 3 étoiles Le Castel Luberon, à Aptes (Vaucluse). @vacances bleues
TourMaG.com - Que représente Vacances Bleues aujourd'hui ?
Jérôme Vayr : Vacances Bleues, c'est à peu près 87 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2023 et un résultat d'exploitation de 2,4 millions d’euros.
Nous revendiquons notre positionnement issu du tourisme social. Nous avons cette mission d'accès ou d'accessibilité aux vacances qui reste chevillée au corps.
A Nice, par exemple, nous avons un hôtel sur la promenade des Anglais qui est le seul 3 étoiles de la promenade. Alors ça ne permet pas de faire venir tout le monde, il faut être honnête, mais ça permet à beaucoup de gens de classe moyenne notamment d'accéder à ce type de produit.
C'est vraiment notre histoire. L'association qui était à la naissance de Vacances Bleues est toujours actionnaire de l'entreprise. Aujourd’hui, tout l'argent gagner, les 2,4 millions de résultat sont réinvestis dans l'entreprise.
L'activité en France est la principale, elle représente 80 millions d’euros de chiffre d'affaires, au travers de trois types de produits : hôtels, clubs et résidences.
L’Hexagone compte 25 établissements. Nous sommes très présents sur la Côte d'Azur, mais aussi la côte Atlantique avec 7 ou 8 implantations ou encore en montage. Nous avons également deux hôtels à Paris.
Nous avons également une activité tour-opérateur. Nous produisons et commercialisons des voyages à l'étranger, pour à peu près 7 millions d'euros.
Vacances bleues recense entre 750 à 780 salariés, équivalent temps plein, car nous avons beaucoup de saisonniers. En basse saison, nous sommes aux alentours de 500 collaborateurs, en haute saisons près de 1300.
Jérôme Vayr : Vacances Bleues, c'est à peu près 87 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2023 et un résultat d'exploitation de 2,4 millions d’euros.
Nous revendiquons notre positionnement issu du tourisme social. Nous avons cette mission d'accès ou d'accessibilité aux vacances qui reste chevillée au corps.
A Nice, par exemple, nous avons un hôtel sur la promenade des Anglais qui est le seul 3 étoiles de la promenade. Alors ça ne permet pas de faire venir tout le monde, il faut être honnête, mais ça permet à beaucoup de gens de classe moyenne notamment d'accéder à ce type de produit.
C'est vraiment notre histoire. L'association qui était à la naissance de Vacances Bleues est toujours actionnaire de l'entreprise. Aujourd’hui, tout l'argent gagner, les 2,4 millions de résultat sont réinvestis dans l'entreprise.
L'activité en France est la principale, elle représente 80 millions d’euros de chiffre d'affaires, au travers de trois types de produits : hôtels, clubs et résidences.
L’Hexagone compte 25 établissements. Nous sommes très présents sur la Côte d'Azur, mais aussi la côte Atlantique avec 7 ou 8 implantations ou encore en montage. Nous avons également deux hôtels à Paris.
Nous avons également une activité tour-opérateur. Nous produisons et commercialisons des voyages à l'étranger, pour à peu près 7 millions d'euros.
Vacances bleues recense entre 750 à 780 salariés, équivalent temps plein, car nous avons beaucoup de saisonniers. En basse saison, nous sommes aux alentours de 500 collaborateurs, en haute saisons près de 1300.
Vacances Bleues : l'impact des JO est plutôt mitigé
TourMaG.com – Comment s’est déroulée votre campagne de recrutement pour la saison été 2024 ?
Jérôme Vayr : Nous avions beaucoup soufferts juste après le Covid, notamment pour la saison 2022. Depuis, nous avons mis des moyens sur la table, repensé nos organisations, travaillé sur l'accueil des saisonniers, et notamment sur leur logement.
Depuis le printemps 2023, nous avons senti que les choses revenaient, alors non pas à la normale, parce qu'on n'a pas retrouvé le marché du travail d'avant le Covid, mais vers une une situation qui est plutôt rééquilibrée.
D’ailleurs, le magazine Capital nous a classés parmi les employeurs préférés du secteur, ce qui est probablement une des raisons pour lesquelles nous avons effectivement aujourd'hui une certaine « sérénité » en termes de recrutement.
TourMaG.com - Comment se présente la saison estivale ?
Jérôme Vayr : Plutôt bien. Nous sommes dans une situation un peu particulière, puisqu'ayant deux hôtels à Paris, nous sommes évidemment très impactés par les Jeux Olympiques.
Les JO nous amène une croissance importante sur Paris. Aujourd’hui, par rapport à la même date l'année dernière, nous avons 15% d'avance en termes de carnet de commandes sur juillet-août.
Il y a cependant des disparités. Depuis le 20 juin et jusqu'au démarrage des Jeux, la tendance est un peu plus nuancée. Les Jeux olympiques ont créé une espèce de repoussoir sur les semaines hors compétition.
Il y a des clients étrangers qui ne sont pas là . Les prix sont vraiment très à la baisse. L'impact des JO est plutôt mitigé.
Retrouvez notre dossier spécial Jeux Olympiques de Paris 2024.
Pour le reste des destinations, c'est plutôt correct, même si on retrouve un phénomène assez classique quand il y a des ponts importants au mois de mai. Les réservations de l'été démarrent toujours un petit peu plus tard. Et comme cette année, les ponts étaient particulièrement longs, parfois une semaine, voire deux, des gens sont partis au mois de mai.
Le décalage que l'on a habituellement sur juillet est encore plus fort. Donc le début de juillet est un peu compliqué.
Pour le reste, nous sommes vraiment très satisfaits de la façon dont se présente l’été. Le mois d'août sera bon sans aucun doute.
Nous avons la chance d'avoir des outils qui nous permettent de switcher assez facilement d'une clientèle à l'autre.
Face au retrait des clientèles familiales françaises, nous avons tout de suite pris le parti de nous adresser à des clientèles européennes.
Jérôme Vayr : Nous avions beaucoup soufferts juste après le Covid, notamment pour la saison 2022. Depuis, nous avons mis des moyens sur la table, repensé nos organisations, travaillé sur l'accueil des saisonniers, et notamment sur leur logement.
Depuis le printemps 2023, nous avons senti que les choses revenaient, alors non pas à la normale, parce qu'on n'a pas retrouvé le marché du travail d'avant le Covid, mais vers une une situation qui est plutôt rééquilibrée.
D’ailleurs, le magazine Capital nous a classés parmi les employeurs préférés du secteur, ce qui est probablement une des raisons pour lesquelles nous avons effectivement aujourd'hui une certaine « sérénité » en termes de recrutement.
TourMaG.com - Comment se présente la saison estivale ?
Jérôme Vayr : Plutôt bien. Nous sommes dans une situation un peu particulière, puisqu'ayant deux hôtels à Paris, nous sommes évidemment très impactés par les Jeux Olympiques.
Les JO nous amène une croissance importante sur Paris. Aujourd’hui, par rapport à la même date l'année dernière, nous avons 15% d'avance en termes de carnet de commandes sur juillet-août.
Il y a cependant des disparités. Depuis le 20 juin et jusqu'au démarrage des Jeux, la tendance est un peu plus nuancée. Les Jeux olympiques ont créé une espèce de repoussoir sur les semaines hors compétition.
Il y a des clients étrangers qui ne sont pas là . Les prix sont vraiment très à la baisse. L'impact des JO est plutôt mitigé.
Retrouvez notre dossier spécial Jeux Olympiques de Paris 2024.
Pour le reste des destinations, c'est plutôt correct, même si on retrouve un phénomène assez classique quand il y a des ponts importants au mois de mai. Les réservations de l'été démarrent toujours un petit peu plus tard. Et comme cette année, les ponts étaient particulièrement longs, parfois une semaine, voire deux, des gens sont partis au mois de mai.
Le décalage que l'on a habituellement sur juillet est encore plus fort. Donc le début de juillet est un peu compliqué.
Pour le reste, nous sommes vraiment très satisfaits de la façon dont se présente l’été. Le mois d'août sera bon sans aucun doute.
Nous avons la chance d'avoir des outils qui nous permettent de switcher assez facilement d'une clientèle à l'autre.
Face au retrait des clientèles familiales françaises, nous avons tout de suite pris le parti de nous adresser à des clientèles européennes.
MICE : "Plus de la moitié de nos produits sont en mesure d'accueillir du séminaire"
TourMaG.com – Comment se porte l’événementiel ?
Jérôme Vayr : Le séminaire est une activité importante chez nous, elle représente une douzaine de millions sur les 87 millions d’euros de CA.
Plus de la moitié de nos produits sont en mesure d'accueillir du séminaire, du voyage d'affaires.
C'est un segment qui se porte très bien. Le seul bémol est que depuis le 15 juin, plus personne ne veut faire de réunion à Paris. Comme sur le loisir, c’est lié aux Jeux.
Il y aura sûrement un effet de rattrapage à la rentrée. Nous ne sommes pas inquiets.
L’événementiel est un axe que l’on veut développer, car nous avons un vrai savoir-faire sur le tourisme d'affaires et le séminaire. Après, il est clair que nous sommes avant tout une chaîne de loisirs.
Nous n'aurons pas de pur player, d'hôtels intégralement dédiés au domaine des affaires, parce que ce n'est pas notre vocation, notre histoire et notre métier initial.
TourMaG.com - Est-ce qu'aujourd'hui, le contexte politique a un impact sur votre activité ?
Jérôme Vayr : Sur l'activité en France, on a bien vu effectivement après l'annonce de la dissolution un petit tassement du rythme de vente. Donc oui, il y avait un attentisme. Et du reste, j'évoquais un mois de juillet difficile, ça n'a pas contribué évidemment à arranger les choses.
Après, les gens partent. Je pense que c'est juste un effet retard sur le moment de la réservation plus que sur la fréquentation. En tout cas, nous, on ne le constate pas, c'est très clair.
TourMaG.com – Faut-il s'attendre à ce que les réservations de dernière minute deviennent ou redeviennent la norme ?
Jérôme Vayr : On tend vers ça depuis une quinzaine d'années. Le Covid a accéléré cette tendance, de la même manière que les outils numériques parce qu'évidemment quand l'offre est pléthorique à tout moment, c'est plus facile d'improviser, de s'y prendre au dernier moment.
C'est un élément structurant du comportement de nos clients aujourd'hui, en particulier sur les clientèles individuelles qui se décident de plus en plus tard.
Ce n'est pas nouveau. C'est pour cela que nous travaillons au travers de nos outils informatiques sur cette capacité à réagir très vite d'une clientèle à l'autre.
Autre constat : ce phénomène de dernière minute est applicable à la clientèle séminaire ou affaire.
Avant, on avait des cycles de vente qui étaient en moyenne autour d'un mois et demi, deux mois. Aujourd'hui, nous avons des réservations pour des séminaires la semaine d'après, de façon très nombreuse.
C'est vraiment un phénomène structurant. Il est irrémédiable. On ne reviendra pas en arrière là -dessus.
Ça touche à un comportement en cohérence avec un comportement général de la part de nos clients qui demandent de plus en plus de liberté, d'autonomie, d'indépendance et qui supportent de moins en moins les éléments contraints, les horaires, etc. Tout ça aussi, ça influe sur la façon dont on travaille et les prestations qu'on livre.
On essaye d'avoir des formules de plus en plus à la carte, de plus en plus souples, notamment par exemple de restauration, de réservation, de check-in, de check-out. Ça ressort du même phénomène de volonté de choisir, d'être libre, de choisir au dernier moment s'il le faut, etc.
Jérôme Vayr : Le séminaire est une activité importante chez nous, elle représente une douzaine de millions sur les 87 millions d’euros de CA.
Plus de la moitié de nos produits sont en mesure d'accueillir du séminaire, du voyage d'affaires.
C'est un segment qui se porte très bien. Le seul bémol est que depuis le 15 juin, plus personne ne veut faire de réunion à Paris. Comme sur le loisir, c’est lié aux Jeux.
Il y aura sûrement un effet de rattrapage à la rentrée. Nous ne sommes pas inquiets.
L’événementiel est un axe que l’on veut développer, car nous avons un vrai savoir-faire sur le tourisme d'affaires et le séminaire. Après, il est clair que nous sommes avant tout une chaîne de loisirs.
Nous n'aurons pas de pur player, d'hôtels intégralement dédiés au domaine des affaires, parce que ce n'est pas notre vocation, notre histoire et notre métier initial.
TourMaG.com - Est-ce qu'aujourd'hui, le contexte politique a un impact sur votre activité ?
Jérôme Vayr : Sur l'activité en France, on a bien vu effectivement après l'annonce de la dissolution un petit tassement du rythme de vente. Donc oui, il y avait un attentisme. Et du reste, j'évoquais un mois de juillet difficile, ça n'a pas contribué évidemment à arranger les choses.
Après, les gens partent. Je pense que c'est juste un effet retard sur le moment de la réservation plus que sur la fréquentation. En tout cas, nous, on ne le constate pas, c'est très clair.
TourMaG.com – Faut-il s'attendre à ce que les réservations de dernière minute deviennent ou redeviennent la norme ?
Jérôme Vayr : On tend vers ça depuis une quinzaine d'années. Le Covid a accéléré cette tendance, de la même manière que les outils numériques parce qu'évidemment quand l'offre est pléthorique à tout moment, c'est plus facile d'improviser, de s'y prendre au dernier moment.
C'est un élément structurant du comportement de nos clients aujourd'hui, en particulier sur les clientèles individuelles qui se décident de plus en plus tard.
Ce n'est pas nouveau. C'est pour cela que nous travaillons au travers de nos outils informatiques sur cette capacité à réagir très vite d'une clientèle à l'autre.
Autre constat : ce phénomène de dernière minute est applicable à la clientèle séminaire ou affaire.
Avant, on avait des cycles de vente qui étaient en moyenne autour d'un mois et demi, deux mois. Aujourd'hui, nous avons des réservations pour des séminaires la semaine d'après, de façon très nombreuse.
C'est vraiment un phénomène structurant. Il est irrémédiable. On ne reviendra pas en arrière là -dessus.
Ça touche à un comportement en cohérence avec un comportement général de la part de nos clients qui demandent de plus en plus de liberté, d'autonomie, d'indépendance et qui supportent de moins en moins les éléments contraints, les horaires, etc. Tout ça aussi, ça influe sur la façon dont on travaille et les prestations qu'on livre.
On essaye d'avoir des formules de plus en plus à la carte, de plus en plus souples, notamment par exemple de restauration, de réservation, de check-in, de check-out. Ça ressort du même phénomène de volonté de choisir, d'être libre, de choisir au dernier moment s'il le faut, etc.
Après Le Castel Luberon, trois autres pistes de reprises d'Hotels dans les tuyaux
TourMaG.com – Comment avance votre programme de rénovation ?
Jérôme Vayr : À la sortie du Covid, en 2021, nous avons fait un gros travail de remise à plat de nos modèles économiques hôtel par hôtel, pour retrouver des niveaux de rentabilité suffisamment importants pour nous permettre d'avoir un programme d'investissement massif dans nos propres produits.
Depuis, nous avons fait la preuve de notre retour à la rentabilité.
Nous avons mis 30 millions d'euros sur la table pour rénover sur 5 ans la majorité de nos établissements. Nous sommes à la moitié de ce chantier et sommes très contents d'avoir des livraisons régulières.
Il y a eu de belles réalisations sur le Royal à Nice, sur Belle Plagne et L’Eden des Cîmes à La Plagne, ou encore sur les Jardins d'Atlantique en Vendée. Nous sommes en train de finir la rénovation de notre deuxième hôtel parisien.
Nous avons commencé par les gros porteurs et poursuivons ce programme de rénovation.
Nous commençons à préparer la phase d'après puisque les moyens que l'on dégage vont maintenant se réorienter plutôt, non pas vers de la rénovation de nos produits, mais sur ce qui se passe à l’extérieur.
Début juin, nous avons effectué une première reprise d’hôtel, Le Castel Luberon, situé à Apt, dans le Luberon, une région dans laquelle nous n'étions pas présents. C’est un établissement d'une centaine de chambres, dans lequel on va pouvoir vraiment faire jouer notre savoir-faire multi-clientèle, puisqu'on va accueillir du groupe ou du séminaire de l'individuel pour avoir une saison plus longue.
Quelques travaux de rénovation sont prévus à l'inter-saison prochaine et puis on repartira sur un produit un peu rafraîchi en 2025.
Nous avons dans les tuyaux trois autres opportunités, dont deux très proches d'aboutir.
Jérôme Vayr : À la sortie du Covid, en 2021, nous avons fait un gros travail de remise à plat de nos modèles économiques hôtel par hôtel, pour retrouver des niveaux de rentabilité suffisamment importants pour nous permettre d'avoir un programme d'investissement massif dans nos propres produits.
Depuis, nous avons fait la preuve de notre retour à la rentabilité.
Nous avons mis 30 millions d'euros sur la table pour rénover sur 5 ans la majorité de nos établissements. Nous sommes à la moitié de ce chantier et sommes très contents d'avoir des livraisons régulières.
Il y a eu de belles réalisations sur le Royal à Nice, sur Belle Plagne et L’Eden des Cîmes à La Plagne, ou encore sur les Jardins d'Atlantique en Vendée. Nous sommes en train de finir la rénovation de notre deuxième hôtel parisien.
Nous avons commencé par les gros porteurs et poursuivons ce programme de rénovation.
Nous commençons à préparer la phase d'après puisque les moyens que l'on dégage vont maintenant se réorienter plutôt, non pas vers de la rénovation de nos produits, mais sur ce qui se passe à l’extérieur.
Début juin, nous avons effectué une première reprise d’hôtel, Le Castel Luberon, situé à Apt, dans le Luberon, une région dans laquelle nous n'étions pas présents. C’est un établissement d'une centaine de chambres, dans lequel on va pouvoir vraiment faire jouer notre savoir-faire multi-clientèle, puisqu'on va accueillir du groupe ou du séminaire de l'individuel pour avoir une saison plus longue.
Quelques travaux de rénovation sont prévus à l'inter-saison prochaine et puis on repartira sur un produit un peu rafraîchi en 2025.
Nous avons dans les tuyaux trois autres opportunités, dont deux très proches d'aboutir.
Tour operating : retour au niveau d'activité d'avant covid en 2024
TourMaG.com - Toujours en France ?
Jérôme Vayr : Toujours en France, ça reste une ligne directrice forte. Et toujours dans des lieux que l'on considère comme étant effectivement très attractifs, à la fois la destination, mais également l'emplacement dans la destination.
Nos établissements sont vraiment premium, ils entrent dans notre positionnement d'accessibilité et de démocratisation de sites d'exception.
TourMaG.com – Projetez-vous de vous implanter à l’étranger ?
Jérôme Vayr : Pour l'instant, nous considérons qu'il y a de quoi bien faire son métier en France et il y a encore des destinations sur lesquelles nous aimerions compléter notre catalogue.
Nous avons une activité de tour opérateur étranger, y compris sur des destinations de moyen-courrier ou court courrier en Europe. Si un jour cette activité nous amène une opportunité, on la regardera, mais aujourd'hui ce n’est pas un axe fort de développement.
TourMaG.com - Et comment se porte votre activité justement sur cette partie TO ?
Jérôme Vayr : 80% de cette activité se tourne vers les groupes. Sur l'individuel, nous n’avons pas de vraie plus-value par rapport à des pure players. En revanche, on sait construire des voyages sur mesure pour des groupes de loisirs.
Notre marque Voyager Autrement permet de combiner à une activité touristique des actions sur place auprès d'associations de réinsertion, de développement, de santé ou d'éducation. Nous avons une fondation qui subventionne ces associations et le client profite à la fois des visites « classiques » du pays, mais aussi d’actions auprès de ces associations.
Concernant l'activité, nous allons revenir à la fin de l'année 2024 à celle de 2019.
Si sur la France nous sommes aujourd'hui à peu près 15 à 20% au-dessus de 2019, à périmètre constant, sur l'étranger nous étions encore en retrait avant 2024. Cette année nous permet vraiment de rattraper le niveau de 2019. Il y a une très grosse dynamique sur ce marché. On sent qu'effectivement il y a des gens qui n'étaient pas partis depuis 2-3 ans à l'étranger et qui ont envie de retrouver des habitudes de voyage à l'étranger.
C'est une activité qui cette année se porte très bien et qui enfin rattrape ce qu'elle a été avant le Covid.
Jérôme Vayr : Toujours en France, ça reste une ligne directrice forte. Et toujours dans des lieux que l'on considère comme étant effectivement très attractifs, à la fois la destination, mais également l'emplacement dans la destination.
Nos établissements sont vraiment premium, ils entrent dans notre positionnement d'accessibilité et de démocratisation de sites d'exception.
TourMaG.com – Projetez-vous de vous implanter à l’étranger ?
Jérôme Vayr : Pour l'instant, nous considérons qu'il y a de quoi bien faire son métier en France et il y a encore des destinations sur lesquelles nous aimerions compléter notre catalogue.
Nous avons une activité de tour opérateur étranger, y compris sur des destinations de moyen-courrier ou court courrier en Europe. Si un jour cette activité nous amène une opportunité, on la regardera, mais aujourd'hui ce n’est pas un axe fort de développement.
TourMaG.com - Et comment se porte votre activité justement sur cette partie TO ?
Jérôme Vayr : 80% de cette activité se tourne vers les groupes. Sur l'individuel, nous n’avons pas de vraie plus-value par rapport à des pure players. En revanche, on sait construire des voyages sur mesure pour des groupes de loisirs.
Notre marque Voyager Autrement permet de combiner à une activité touristique des actions sur place auprès d'associations de réinsertion, de développement, de santé ou d'éducation. Nous avons une fondation qui subventionne ces associations et le client profite à la fois des visites « classiques » du pays, mais aussi d’actions auprès de ces associations.
Concernant l'activité, nous allons revenir à la fin de l'année 2024 à celle de 2019.
Si sur la France nous sommes aujourd'hui à peu près 15 à 20% au-dessus de 2019, à périmètre constant, sur l'étranger nous étions encore en retrait avant 2024. Cette année nous permet vraiment de rattraper le niveau de 2019. Il y a une très grosse dynamique sur ce marché. On sent qu'effectivement il y a des gens qui n'étaient pas partis depuis 2-3 ans à l'étranger et qui ont envie de retrouver des habitudes de voyage à l'étranger.
C'est une activité qui cette année se porte très bien et qui enfin rattrape ce qu'elle a été avant le Covid.
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