« Si l’on réduit les vacances d’été, comment absorber tous les trafics sur une durée réduite ? » se demande François-Xavier de Bouärd, co-Président d’AS Voyages.
Comme chaque année, début juillet, le serpent de mer des congés scolaires trop longs refait parler de lui.
Cette fois-ci, selon nos confrères de RTL, il s’agirait de raccourcir d’une heure la journée de classe et de réduire les grandes vacances d’au moins deux semaines..
« Voilà bien une question qui revient régulièrement. » s’amuse Jean Korcia, le président de Manor, un brin dubitatif sur ce que les élèves peuvent y gagner.
« C’est surtout leur niveau qui est inquiétant… En tout cas, pour les professionnels du tourisme, ça ne changera pas grand-chose et de toute façon, nous nous s’adapterons, comme toujours. »
Pourtant, cette année, la question semble être abordée plus sérieusement qu’auparavant.
Depuis plusieurs mois en effet, le SNAV est en discussion avec Luc Chatel, Ministre de l’Éducation Nationale depuis l’an dernier.
« Je craignais qu’on nous sollicite au début pour nous oublier ensuite, » souligne George Colson, le Président du SNAV, « mais Luc Chatel avait dit qu’il ne prendrait aucune décision sans nous consulter et il tient parole ; aujourd’hui même, d’ailleurs, j’ai eu son directeur de cabinet au téléphone. »
Selon le dirigeant syndical, plusieurs scénarii sont encore à l’étude et les derniers rapports que Luc Chatel attendait sont en train d’arriver sur son bureau.
« Aucune décision ne devrait être prise avant l’automne » estime donc George Colson qui, en la matière, souligne au passage la communauté de vue et d’intérêt des adhérents, producteurs ou distributeurs.
Cette fois-ci, selon nos confrères de RTL, il s’agirait de raccourcir d’une heure la journée de classe et de réduire les grandes vacances d’au moins deux semaines..
« Voilà bien une question qui revient régulièrement. » s’amuse Jean Korcia, le président de Manor, un brin dubitatif sur ce que les élèves peuvent y gagner.
« C’est surtout leur niveau qui est inquiétant… En tout cas, pour les professionnels du tourisme, ça ne changera pas grand-chose et de toute façon, nous nous s’adapterons, comme toujours. »
Pourtant, cette année, la question semble être abordée plus sérieusement qu’auparavant.
Depuis plusieurs mois en effet, le SNAV est en discussion avec Luc Chatel, Ministre de l’Éducation Nationale depuis l’an dernier.
« Je craignais qu’on nous sollicite au début pour nous oublier ensuite, » souligne George Colson, le Président du SNAV, « mais Luc Chatel avait dit qu’il ne prendrait aucune décision sans nous consulter et il tient parole ; aujourd’hui même, d’ailleurs, j’ai eu son directeur de cabinet au téléphone. »
Selon le dirigeant syndical, plusieurs scénarii sont encore à l’étude et les derniers rapports que Luc Chatel attendait sont en train d’arriver sur son bureau.
« Aucune décision ne devrait être prise avant l’automne » estime donc George Colson qui, en la matière, souligne au passage la communauté de vue et d’intérêt des adhérents, producteurs ou distributeurs.
Pas de zonage en été !
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Quelque soit l’option qui prévaudra, la révision des congés scolaires français n’est pas une question simple, surtout après les deux années qui viennent d’éprouver durement les professionnels du tourisme.
« Si l’on réduit les vacances d’été, comment absorber tous les trafics sur une durée réduite ? » demande ainsi François-Xavier de Bouärd, co-Président d’AS Voyages.
Et quelle sera la politique tarifaire des Tour Opérateurs : « Si c’est pour matraquer encore sur juillet-août, ça ne changera rien… »
« L’important c’est que l’on ne touche pas aux petites vacances, à Pâques surtout, une grosse saison où nous faisons la plus forte marge. » estime le président de Tourcom, pour qui en revanche, les vacances d’été peuvent être repensées.
Il est vrai que, depuis grosso modo la première guerre du golf, les comportements de la clientèle ont beaucoup évolué. Le même client peut partir plusieurs fois, sur des produits de gamme différentes, en couple ou en famille.
Avec des départs plus étalés, l’ancienne saisonnalité ne correspond plus vraiment au mode actuel de consommation touristique. Et puis, facteur important, l’été, c’est d’abord le temps des vacances en famille avec des dépenses plus contraintes.
« Si l’on réduit les vacances d’été, comment absorber tous les trafics sur une durée réduite ? » demande ainsi François-Xavier de Bouärd, co-Président d’AS Voyages.
Et quelle sera la politique tarifaire des Tour Opérateurs : « Si c’est pour matraquer encore sur juillet-août, ça ne changera rien… »
« L’important c’est que l’on ne touche pas aux petites vacances, à Pâques surtout, une grosse saison où nous faisons la plus forte marge. » estime le président de Tourcom, pour qui en revanche, les vacances d’été peuvent être repensées.
Il est vrai que, depuis grosso modo la première guerre du golf, les comportements de la clientèle ont beaucoup évolué. Le même client peut partir plusieurs fois, sur des produits de gamme différentes, en couple ou en famille.
Avec des départs plus étalés, l’ancienne saisonnalité ne correspond plus vraiment au mode actuel de consommation touristique. Et puis, facteur important, l’été, c’est d’abord le temps des vacances en famille avec des dépenses plus contraintes.
Devenir des gestionnaires de temps libre
Réduire de 2 semaines les grandes vacances n’aurait donc rien de gênant, selon Richard Vainopoulos.
« Autant l’hiver, le découpage en 3 zones fonctionne parfaitement bien ; autant l’été, il faut conserver des dates uniques au plan national, précise-t-il en insistant sur la possibilité qu’elles offrent aux familles dispersées de se retrouver.
Un argument que François-Xavier de Bouärd reprend à son compte en le nuançant : « Quand les deux parents travaillent, évidemment, deux mois, c’est long : il faut occuper les enfants et s’occuper d’eux aussi… »
Cela étant, toutes les personnalités contactées en conviennent, les choses vont vraisemblablement changer. « C’est aussi à nous de nous remettre en question, de faire des propositions adaptées aux nouvelles conditions de vie. » ajoute le co-président d’AS Voyages.
« Nous devons sans doute devenir des gestionnaire du temps libre de nos clients » suggère-t-il en évoquant le service rendu aux entreprise et la gestion de leur politique voyage par les agences.
Encore un chantier en prévision...
« Autant l’hiver, le découpage en 3 zones fonctionne parfaitement bien ; autant l’été, il faut conserver des dates uniques au plan national, précise-t-il en insistant sur la possibilité qu’elles offrent aux familles dispersées de se retrouver.
Un argument que François-Xavier de Bouärd reprend à son compte en le nuançant : « Quand les deux parents travaillent, évidemment, deux mois, c’est long : il faut occuper les enfants et s’occuper d’eux aussi… »
Cela étant, toutes les personnalités contactées en conviennent, les choses vont vraisemblablement changer. « C’est aussi à nous de nous remettre en question, de faire des propositions adaptées aux nouvelles conditions de vie. » ajoute le co-président d’AS Voyages.
« Nous devons sans doute devenir des gestionnaire du temps libre de nos clients » suggère-t-il en évoquant le service rendu aux entreprise et la gestion de leur politique voyage par les agences.
Encore un chantier en prévision...