
Décidément, Jacques Chirac semble vouloir s’accrocher bec et ongles aux lambeaux de l’Histoire.
Peut-être pour que les manuels scolaires gardent de son passage à l’Elysée autre chose que ses visites rabelaisiennes au Salon de l’Agriculture… Allez savoir !
Toujours est-il que pour un Président qui a plutôt l’habitude de voyager aux frais de la princesse, il met beaucoup de conviction à faire cracher au bassinet ses compatriotes.
Et ce qui semblait être une mesure farfelue est en train de se transformer en une véritable taxation supplémentaire (*) qui pourrait avoir des effets néfastes pour l’ensemble de l’industrie du voyage.
Une taxe que Giovanni Bisignani, Directeur Général et Président de IATA évoquait hier comme « l’absurde système de taxation aérienne récemment imposé en France et proposé en Suède».
Pourquoi seuls les passagers aériens devraient-ils être taxés ?
Il n’est pas objectif, bien entendu. Nous non plus quand nous estimons cette mesure stupide et sans réelle portée. Pourquoi les passagers aériens devraient-ils être taxés et pourquoi pas les croisiéristes ? Ou ceux qui prennent le train ou l’autocar ?
Il faudrait descendre sur terre. Prendre l’avion n’est plus aujourd’hui un « signe extérieur de richesse » n’en déplaise aux technocrates. Que l’on ne se méprenne pas. Il ne s’agit pas ici d’une croisade anti quart mondiste mais de regarder la réalité en face. Et elle n’augure pas de la réussite future du projet.
Quant à l’efficacité supposée du nouveaux dispositif, on en mesure déjà la portée : plusieurs mois après sa proposition on ne compte guère que la France à l’avoir appliqué alors que plus d’une centaine de pays étaient « partants ».
Charité bien ordonnée…
(*) Une taxe de 1 à 40 euros sera prélevée sur les billets d'avion en France à compter du 1er juillet, ce qui devrait rapporter quelque 200 millions d'euros en année pleine et permettrait, selon les calculs français, de mettre 1,3 million de personnes sous traitements antirétroviraux (ARV).
Peut-être pour que les manuels scolaires gardent de son passage à l’Elysée autre chose que ses visites rabelaisiennes au Salon de l’Agriculture… Allez savoir !
Toujours est-il que pour un Président qui a plutôt l’habitude de voyager aux frais de la princesse, il met beaucoup de conviction à faire cracher au bassinet ses compatriotes.
Et ce qui semblait être une mesure farfelue est en train de se transformer en une véritable taxation supplémentaire (*) qui pourrait avoir des effets néfastes pour l’ensemble de l’industrie du voyage.
Une taxe que Giovanni Bisignani, Directeur Général et Président de IATA évoquait hier comme « l’absurde système de taxation aérienne récemment imposé en France et proposé en Suède».
Pourquoi seuls les passagers aériens devraient-ils être taxés ?
Il n’est pas objectif, bien entendu. Nous non plus quand nous estimons cette mesure stupide et sans réelle portée. Pourquoi les passagers aériens devraient-ils être taxés et pourquoi pas les croisiéristes ? Ou ceux qui prennent le train ou l’autocar ?
Il faudrait descendre sur terre. Prendre l’avion n’est plus aujourd’hui un « signe extérieur de richesse » n’en déplaise aux technocrates. Que l’on ne se méprenne pas. Il ne s’agit pas ici d’une croisade anti quart mondiste mais de regarder la réalité en face. Et elle n’augure pas de la réussite future du projet.
Quant à l’efficacité supposée du nouveaux dispositif, on en mesure déjà la portée : plusieurs mois après sa proposition on ne compte guère que la France à l’avoir appliqué alors que plus d’une centaine de pays étaient « partants ».
Charité bien ordonnée…
(*) Une taxe de 1 à 40 euros sera prélevée sur les billets d'avion en France à compter du 1er juillet, ce qui devrait rapporter quelque 200 millions d'euros en année pleine et permettrait, selon les calculs français, de mettre 1,3 million de personnes sous traitements antirétroviraux (ARV).