Villages vacances France, C. Favereau (FNRT) : « Nous avons beaucoup de réservations de dernière minute. Nous espérons qu'il y aura un rattrapage sur les dernières semaines de juin pour juillet » - @depositphotos/NewAfrica
Le compte à rebours avant les vacances d’été est lancé !
Si les tour-opérateurs affichent un taux de remplissage en pointillés pour la saison estivale, on aurait pu penser que les résidences et clubs vacances s’en sortiraient mieux. Il n’en est rien.
Lire aussi : Eté 2024 : des réservations toujours en retard 🔑
« A la montagne ou sur le littoral, les réservations sont en baisse sur juillet et plutôt en hausse, mais légère, sur le mois d'août. Avec la météo capricieuse des derniers mois, les touristes ont plus de mal à se projeter dans les vacances.
Nous avons beaucoup de réservations de dernière minute. Nous espérons qu'il y aura un rattrapage sur les dernières semaines de juin pour juillet. Mais c'est vrai qu’en juillet, on est à 53,5% de taux d'occupation sur l'ensemble du panel. Ce n'est pas terrible », précise Clémence Favereau, déléguée générale de la Fédération Nationale des Résidences de Tourisme, des appart'hôtels et des Villages de Vacances (FNRT).
« Les entreprises ont noté un ralentissement de la montée en charge des réservations à partir du moment où le Président a annoncé la dissolution de l'Assemblée Nationale.. Il est probable que les personnes réservent moins pour juillet parce qu'ils veulent aller voter », analyse la déléguée générale de la FNRT, dont les opérateurs ont lancé des offres promotionnelles en juin.
Lire aussi : Le SNRT devient la Fédération nationale des résidences de tourisme
Si les tour-opérateurs affichent un taux de remplissage en pointillés pour la saison estivale, on aurait pu penser que les résidences et clubs vacances s’en sortiraient mieux. Il n’en est rien.
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« A la montagne ou sur le littoral, les réservations sont en baisse sur juillet et plutôt en hausse, mais légère, sur le mois d'août. Avec la météo capricieuse des derniers mois, les touristes ont plus de mal à se projeter dans les vacances.
Nous avons beaucoup de réservations de dernière minute. Nous espérons qu'il y aura un rattrapage sur les dernières semaines de juin pour juillet. Mais c'est vrai qu’en juillet, on est à 53,5% de taux d'occupation sur l'ensemble du panel. Ce n'est pas terrible », précise Clémence Favereau, déléguée générale de la Fédération Nationale des Résidences de Tourisme, des appart'hôtels et des Villages de Vacances (FNRT).
« Les entreprises ont noté un ralentissement de la montée en charge des réservations à partir du moment où le Président a annoncé la dissolution de l'Assemblée Nationale.. Il est probable que les personnes réservent moins pour juillet parce qu'ils veulent aller voter », analyse la déléguée générale de la FNRT, dont les opérateurs ont lancé des offres promotionnelles en juin.
Lire aussi : Le SNRT devient la Fédération nationale des résidences de tourisme
Quel est l’impact des JO sur les résidences et clubs vacances en France ?
Un constat partagé par Villages Clubs du Soleil qui a lancé l’offre « Aller votez, partez après » pour des courts séjours été.
« L'été est en léger retard par rapport à 2023, avec environ 13 000 journées vacances en moins à date, soit 130 K€ de CA. En termes de réservations, le mois de juillet est un peu « à la traine ».
Cela s'explique par le contexte global qui touche le secteur de l'hébergement touristique en ce moment : la situation politique en France et l’effet JO », explique Jérôme Pasquet, Président du Groupe Villages Clubs du Soleil Vacancéole, qui s’attend à des réservations de dernière minute.
Pour Rémi Chrétien, directeur général de Vacancéole, « l'été est un challenge avec une situation géopolitique en France et internationale compliquée, sans compter sur les JO de Paris et une météo capricieuse, les résas à date se font en ultra dernière minute, nous nous tenons prêts à absorber les flux à venir. »
De nombreux observateurs avaient prédit une migration massive des Parisiens pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024. La réalité est plus nuancée.
« On avait tablé sur les gens qui voulaient quitter la capitale pour se réfugier sur toute la France. Ça n'a pas été le cas. Certains de nos adhérents ont communiqué sur le fait de télétravailler avec des offres promotionnelles. Cela n'a pas forcément fonctionné », remarque la déléguée générale de la FNRT.
« L'été est en léger retard par rapport à 2023, avec environ 13 000 journées vacances en moins à date, soit 130 K€ de CA. En termes de réservations, le mois de juillet est un peu « à la traine ».
Cela s'explique par le contexte global qui touche le secteur de l'hébergement touristique en ce moment : la situation politique en France et l’effet JO », explique Jérôme Pasquet, Président du Groupe Villages Clubs du Soleil Vacancéole, qui s’attend à des réservations de dernière minute.
Pour Rémi Chrétien, directeur général de Vacancéole, « l'été est un challenge avec une situation géopolitique en France et internationale compliquée, sans compter sur les JO de Paris et une météo capricieuse, les résas à date se font en ultra dernière minute, nous nous tenons prêts à absorber les flux à venir. »
De nombreux observateurs avaient prédit une migration massive des Parisiens pendant les Jeux Olympiques de Paris 2024. La réalité est plus nuancée.
« On avait tablé sur les gens qui voulaient quitter la capitale pour se réfugier sur toute la France. Ça n'a pas été le cas. Certains de nos adhérents ont communiqué sur le fait de télétravailler avec des offres promotionnelles. Cela n'a pas forcément fonctionné », remarque la déléguée générale de la FNRT.
Villages vacances France : une belle arrière-saison en perspective
Malgré tout, l’accueil des JO à Paris cet été a drainé du public. Le mois d'août s’annonce sous de meilleurs auspices. Les adhérents de la FNRT enregistrent +5,2% de réservations en août.
Un chiffre « principalement porté par les résidences urbaines et clairement lié aux Jeux olympiques. »
Ainsi l’Ile-de-France tire son épingle du jeu avec 69,5% de taux d'occupation, soit +13 points par rapport à 2023. La Seine-Saint-Denis s'en sort le mieux avec 82,2% de taux d'occupation.
Retrouvez notre dossier spéciale JO de Paris 2024 ici.
Les perspectives pour l'arrière-saison sont bonnes.
Selon les données de la FNRT, en septembre, l'ensemble du panel connait une progression des réservations par rapport à 2023. « Sur le littoral, la semaine du 14 septembre, nous sommes déjà à 43% de taux d'occupation. La semaine du 21 septembre est à +7,8 points par rapport à 2023 », détaille Clémence Favereau.
« L'arrière-saison est de plus en plus porteuse d'année en année, et même si le printemps a réalisé des bons scores, l'automne se présente sous de bons auspices. Nous attendons aussi une clientèle, qui aura été mobilisée pendant les JO et qui décalera ses vacances », anticipe Grégoire Mallet, directeur marketing stratégique - client chez VVF.
Un chiffre « principalement porté par les résidences urbaines et clairement lié aux Jeux olympiques. »
Ainsi l’Ile-de-France tire son épingle du jeu avec 69,5% de taux d'occupation, soit +13 points par rapport à 2023. La Seine-Saint-Denis s'en sort le mieux avec 82,2% de taux d'occupation.
Retrouvez notre dossier spéciale JO de Paris 2024 ici.
Les perspectives pour l'arrière-saison sont bonnes.
Selon les données de la FNRT, en septembre, l'ensemble du panel connait une progression des réservations par rapport à 2023. « Sur le littoral, la semaine du 14 septembre, nous sommes déjà à 43% de taux d'occupation. La semaine du 21 septembre est à +7,8 points par rapport à 2023 », détaille Clémence Favereau.
« L'arrière-saison est de plus en plus porteuse d'année en année, et même si le printemps a réalisé des bons scores, l'automne se présente sous de bons auspices. Nous attendons aussi une clientèle, qui aura été mobilisée pendant les JO et qui décalera ses vacances », anticipe Grégoire Mallet, directeur marketing stratégique - client chez VVF.
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RSE : Villages Clubs du Soleil et Vacancéole veulent inventer un nouveau modèle
Une tendance encourageante qui trahit une question de budget.
« Nous notons depuis un an, l'arrivée d'une nouvelle clientèle, plus "haut de gamme".
Les durées de séjour diminuent de pas loin d'une journée en moyenne. Les destinations moins chères se remplissent plus vite qu'habituellement.
On voit une montée des publics aidés, qui conforte notre vrai rôle social avec nos aides aux départs en fonction du quotient familial par exemple. Le panier moyen évolue peu, mais on observe une clientèle qui se tourne vers le locatif, là encore pour des préoccupations budgétaires », observe Grégoire Mallet pour VVF.
« Compte tenu de l' inflation, le budget compte pour les familles. Partir en village de vacances ou en résidence de tourisme permet d'avoir un package tout inclus et une meilleure maîtrise de son budget », souligne Clémence Favereau.
En effet, le modèle club apparait comme un très bon rapport qualité/prix. « Nos vacanciers peuvent profiter pleinement de leurs vacances sans compter leur dépense puisque la majorité des prestations sont comprises et maitrisées.
Ils bénéficient de la restauration, des clubs enfants, de cours de sport avec des coachs professionnels et certifiés (pouvant aller jusqu'à 15 par jour sur nos 5B), d'animations ludiques et festives... », détaille Alex Gardy, président de Belambra, dont « les réservations pour l'été sont encourageantes à ce stade, mais la prudence reste de mise dans un contexte toujours incertain. »
« Nous notons depuis un an, l'arrivée d'une nouvelle clientèle, plus "haut de gamme".
Les durées de séjour diminuent de pas loin d'une journée en moyenne. Les destinations moins chères se remplissent plus vite qu'habituellement.
On voit une montée des publics aidés, qui conforte notre vrai rôle social avec nos aides aux départs en fonction du quotient familial par exemple. Le panier moyen évolue peu, mais on observe une clientèle qui se tourne vers le locatif, là encore pour des préoccupations budgétaires », observe Grégoire Mallet pour VVF.
« Compte tenu de l' inflation, le budget compte pour les familles. Partir en village de vacances ou en résidence de tourisme permet d'avoir un package tout inclus et une meilleure maîtrise de son budget », souligne Clémence Favereau.
En effet, le modèle club apparait comme un très bon rapport qualité/prix. « Nos vacanciers peuvent profiter pleinement de leurs vacances sans compter leur dépense puisque la majorité des prestations sont comprises et maitrisées.
Ils bénéficient de la restauration, des clubs enfants, de cours de sport avec des coachs professionnels et certifiés (pouvant aller jusqu'à 15 par jour sur nos 5B), d'animations ludiques et festives... », détaille Alex Gardy, président de Belambra, dont « les réservations pour l'été sont encourageantes à ce stade, mais la prudence reste de mise dans un contexte toujours incertain. »