A ce jour, les organisateurs de voyages scolaires ont déjà perdu plus de 25% de leur chiffre d’affaires annuel soit plus de 4 000 voyages annulés - Depositphotos, ArturVerkhovetskiy
La crise liée à l'épidémie de coronavirus est sans précédent pour les organisateurs de voyages scolaires.
Dans un communiqué, l'Union Nationale des Organisations de Séjours Éducatifs, Linguistiques et de Formation en langues (UNOSEL) dresse le bilan depuis la suspension des voyages scolaires, le 29 février 2020.
"A ce jour, les organisateurs de voyages scolaires ont déjà perdu plus de 25% de leur chiffre d’affaires annuel soit plus de 4 000 voyages annulés. Si la crise se poursuit au printemps, ce sera 60 à 70% de leur chiffre d’affaires qui partira en fumée.
Cette situation est d’autant plus critique que les fournisseurs ont déjà été payés, et pour la plupart ne rembourseront pas", indique l'UNOSEL.
Dans un communiqué, l'Union Nationale des Organisations de Séjours Éducatifs, Linguistiques et de Formation en langues (UNOSEL) dresse le bilan depuis la suspension des voyages scolaires, le 29 février 2020.
"A ce jour, les organisateurs de voyages scolaires ont déjà perdu plus de 25% de leur chiffre d’affaires annuel soit plus de 4 000 voyages annulés. Si la crise se poursuit au printemps, ce sera 60 à 70% de leur chiffre d’affaires qui partira en fumée.
Cette situation est d’autant plus critique que les fournisseurs ont déjà été payés, et pour la plupart ne rembourseront pas", indique l'UNOSEL.
Un risque réel de fermeture définitive
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Après les voyages scolaires, ce sont désormais les séjours linguistiques et les colonies de vacances qui commencent à être fortement impactés pour les vacances de Pâques et d’été.
"Certains estiment à ce jour leur baisse de chiffre d’affaires à 50% pour les vacances de Pâques. Beaucoup d’acteurs proposant ces trois types de séjours sont par conséquent touchés sur l’ensemble de leur activité", ajoute l'UNOSEL.
Pour beaucoup d'entreprises, le recours au chômage partiel va être mis en place très rapidement, mais il "ne suffira malheureusement pas à réduire les frais. Les associations, TPE et PME qui embauchent actuellement 5 000 salariés en CDI et plus de 100 000 saisonniers vont devoir procéder à des licenciements.
Pour les plus fragiles d’entre elles, le Brexit ayant déjà fortement fait baisser les commandes ces derniers mois, c’est bien un risque réel de fermeture définitive qui pèse sur elles".
Face à ce constat, l'UNOSEL propose la mise en place par l'Etat d’une "caisse de compensation qui permettrait de sauvegarder les structures du secteur tout en garantissant un remboursement aux familles ayant déjà versé la participation pour le séjour de leurs enfants".
Pour quel fonctionnement ? "Nos organismes rembourseraient alors le montant total du séjour, déduction faite d’une "franchise" de 35%, franchise qui permettrait d’indemniser les différents prestataires et de compenser une partie de la marge. La "caisse de compensation" prendrait en charge ces 35% et verserait la somme équivalente aux établissements scolaires ce qui leur permettrait de rembourser intégralement les familles.
La création de ce fonds exceptionnel de solidarité permettrait d’éviter aux agences de voyages scolaires la "double peine", c’est-à-dire de devoir rembourser aux établissements scolaires les frais qu’ils ont d’ores-et-déjà avancés aux prestataires".
Pour précision, la prise en charge des assurances reste limitée à des cas très particuliers, les épidémies étant en exclusion dans la plupart des contrats lesquels couvrent dans tous les cas bien les clients et non les organisateurs de séjours.
"Certains estiment à ce jour leur baisse de chiffre d’affaires à 50% pour les vacances de Pâques. Beaucoup d’acteurs proposant ces trois types de séjours sont par conséquent touchés sur l’ensemble de leur activité", ajoute l'UNOSEL.
Pour beaucoup d'entreprises, le recours au chômage partiel va être mis en place très rapidement, mais il "ne suffira malheureusement pas à réduire les frais. Les associations, TPE et PME qui embauchent actuellement 5 000 salariés en CDI et plus de 100 000 saisonniers vont devoir procéder à des licenciements.
Pour les plus fragiles d’entre elles, le Brexit ayant déjà fortement fait baisser les commandes ces derniers mois, c’est bien un risque réel de fermeture définitive qui pèse sur elles".
Face à ce constat, l'UNOSEL propose la mise en place par l'Etat d’une "caisse de compensation qui permettrait de sauvegarder les structures du secteur tout en garantissant un remboursement aux familles ayant déjà versé la participation pour le séjour de leurs enfants".
Pour quel fonctionnement ? "Nos organismes rembourseraient alors le montant total du séjour, déduction faite d’une "franchise" de 35%, franchise qui permettrait d’indemniser les différents prestataires et de compenser une partie de la marge. La "caisse de compensation" prendrait en charge ces 35% et verserait la somme équivalente aux établissements scolaires ce qui leur permettrait de rembourser intégralement les familles.
La création de ce fonds exceptionnel de solidarité permettrait d’éviter aux agences de voyages scolaires la "double peine", c’est-à-dire de devoir rembourser aux établissements scolaires les frais qu’ils ont d’ores-et-déjà avancés aux prestataires".
Pour précision, la prise en charge des assurances reste limitée à des cas très particuliers, les épidémies étant en exclusion dans la plupart des contrats lesquels couvrent dans tous les cas bien les clients et non les organisateurs de séjours.