« La crise bancaire nous a porté un coup terrible. Le non renouvellement de la ligne de crédit de notre banque HSBC dont nous bénéficions chaque année nous a plongé dans une période de tension extrême en terme de trésorerie » expliquait hier soir Laurent Wasteels à l'occasion d'un point presse.
Les comptes étaient au rouge depuis plusieurs années. L'accord de franchise contracté voici un an avec Thomas Cook qui devait donner un essor aux ventes tourisme n'a pas eu l'effet escompté.
Les ventes tourisme ont toutefois augmenté durant ces trois dernières années. Elles ont représenté 18 % du volume d'affaires en 2008 contre 12 % en 2006.
Depuis plusieurs mois, voyant l'évolution des choses, Laurent Wasteels avait contacté plusieurs groupes, cherché des partenaires, des investisseurs, des associés... Cette recherche étalée sur plusieurs mois n'a pas abouti
Les comptes étaient au rouge depuis plusieurs années. L'accord de franchise contracté voici un an avec Thomas Cook qui devait donner un essor aux ventes tourisme n'a pas eu l'effet escompté.
Les ventes tourisme ont toutefois augmenté durant ces trois dernières années. Elles ont représenté 18 % du volume d'affaires en 2008 contre 12 % en 2006.
Depuis plusieurs mois, voyant l'évolution des choses, Laurent Wasteels avait contacté plusieurs groupes, cherché des partenaires, des investisseurs, des associés... Cette recherche étalée sur plusieurs mois n'a pas abouti
Le virage manqué du tourisme
Le développement de l'entreprise créée voici près de 60 ans par Charles Wasteels, père de Laurent reposait sur l'activité ferroviaire avec des prestations de services internationales. Il est en effet loin le temps où l'entreprise faisait voyager quelque 3 millions de passagers train par an.
« Quand la SNCF a fortement resserré les marges de l'opérateur que nous étions, quand elle a maîtrisé sa distribution et développé ses services en ligne, de notre côté nous avons eu beaucoup de difficultés à passer de notre coeur de métier ferroviaire vers la billetterie aérienne et le tourisme ».
Wasteels n'a pas su prendre le virage du tourisme et mettre en place sa reconversion.. Laurent Wasteels président depuis vingt ans déjà de l'entreprise léguée par son père le reconnaissait hier soir, impuissant. Manque de rentabilité, difficulté de restructuration... Durant plusieurs années, afin de combler les déficits, il avait procéder à des apports extérieurs, « quelques cessions d'immeubles représentant quelques millions ». Cela n'aura pas suffit.
« Quand la SNCF a fortement resserré les marges de l'opérateur que nous étions, quand elle a maîtrisé sa distribution et développé ses services en ligne, de notre côté nous avons eu beaucoup de difficultés à passer de notre coeur de métier ferroviaire vers la billetterie aérienne et le tourisme ».
Wasteels n'a pas su prendre le virage du tourisme et mettre en place sa reconversion.. Laurent Wasteels président depuis vingt ans déjà de l'entreprise léguée par son père le reconnaissait hier soir, impuissant. Manque de rentabilité, difficulté de restructuration... Durant plusieurs années, afin de combler les déficits, il avait procéder à des apports extérieurs, « quelques cessions d'immeubles représentant quelques millions ». Cela n'aura pas suffit.
En quête d'un « nouveau pavillon »
A plusieurs reprises, Laurent Wasteels a fait l'éloge de son personnel. Avec une procédure de redressement judiciaire Laurent Wasteels espère sauver son entreprise, en maintenir l'activité et, surtout, le capital humain.
« Mon seul objectif est de mettre à l'abri le réseau et le personnel et trouver les formules qui permettent de continuer l'activité et de résoudre les problèmes économiques. Je souhaite que nous puissions relever la tête et retrouver un futur dans le tourisme rapidement » En clair il cherche un repreneur solide et fort qui permettra à l'entreprise de voguer vers des mers plus calmes sous un autre pavillon.
Dans la corbeille il y a des gens de métier, pour la plupart très expérimentés, une soixantaine de points de ventes, un chiffre d'affaires de 110 M€, un actif immobilier de l'ordre de 1,3 M€, un porte-feuille de comptes clients affaires de 2 M€.
« Mon seul objectif est de mettre à l'abri le réseau et le personnel et trouver les formules qui permettent de continuer l'activité et de résoudre les problèmes économiques. Je souhaite que nous puissions relever la tête et retrouver un futur dans le tourisme rapidement » En clair il cherche un repreneur solide et fort qui permettra à l'entreprise de voguer vers des mers plus calmes sous un autre pavillon.
Dans la corbeille il y a des gens de métier, pour la plupart très expérimentés, une soixantaine de points de ventes, un chiffre d'affaires de 110 M€, un actif immobilier de l'ordre de 1,3 M€, un porte-feuille de comptes clients affaires de 2 M€.
Garder les chances d'un redressement
Laurent Wasteels cherche à retrouver l'activité de son entreprise dans un plan de continuation. C'est pourquoi, afin de pouvoir poursuivre légalement cette activité il n'a pas encore fait état de sa « défaillance » auprès de l'APS.
« Ainsi nous gardons notre numéro de licence et notre garantie qui est une obligation légale. Nous voulons garder toutes les chances de réactiver notre réseau. Nous ferons partir nos clients en sachant que nous allons devoir payer cash nos fournisseurs sur nos liquidités. » Enfin, il semble que le dialogue ne soit pas rompu avec le BSP. Un moratoire serait en discussion.
Il est prématuré de parler de plan social. Les agences déficitaires - une demi douzaine de points de ventes - pourraient toutefois être supprimées, certaines structures administratives aussi.
« Ainsi nous gardons notre numéro de licence et notre garantie qui est une obligation légale. Nous voulons garder toutes les chances de réactiver notre réseau. Nous ferons partir nos clients en sachant que nous allons devoir payer cash nos fournisseurs sur nos liquidités. » Enfin, il semble que le dialogue ne soit pas rompu avec le BSP. Un moratoire serait en discussion.
Il est prématuré de parler de plan social. Les agences déficitaires - une demi douzaine de points de ventes - pourraient toutefois être supprimées, certaines structures administratives aussi.