Wingly est le blablacar du coavionnage - crédit photo : wingly
Fondée en France et partie conquérir le marché allemand, en raison d'un problème législatif, Wingly est revenue en force en septembre 2017.
La plateforme propose des vols à bord d'avions privés en co-avionnage.
"Nous avons commencé sur le marché français, mais très vite il y a eu une levée de boucliers des syndicats et des autorités françaises" nous confiait Emeric de Waziers, le fondateur de la start-up au printemps.
Depuis les barrières sont tombées, et Wignly a posé ses ailes dans l'Hexagone avec une certaine réussite. "C'est le marché qui a connu la plus forte croissance cette année, à tel point qu'il a presque rattrapé l'Allemagne."
Cet été 1400 des 6 000 vols effectués au global ont été réalisés par des Français. "Nous sommes passés de 100 passagers par mois à 700 en France, cette belle croissance s'explique par un partenariat avec la Fédération Française Aéronautique." ajoute la fondateur.
Depuis quelques mois, les équipes de la start-up se sont évertuées à faire connaître son offre et à gagner en notoriété. "La création d'un marché coûte cher, donc nous sommes toujours dans une logique d'investissement, au-delà de nos recettes, pour atteindre une masse critique.
Cette taille indispensable à la pérennisation de l'entreprise n'est pas encore atteinte. Pour y parvenir, de nombreux projets sont dans les cartons en 2019.
A lire : Wingly, le "BlaBlaCar" de l'aérien déploie ses ailes
La plateforme propose des vols à bord d'avions privés en co-avionnage.
"Nous avons commencé sur le marché français, mais très vite il y a eu une levée de boucliers des syndicats et des autorités françaises" nous confiait Emeric de Waziers, le fondateur de la start-up au printemps.
Depuis les barrières sont tombées, et Wignly a posé ses ailes dans l'Hexagone avec une certaine réussite. "C'est le marché qui a connu la plus forte croissance cette année, à tel point qu'il a presque rattrapé l'Allemagne."
Cet été 1400 des 6 000 vols effectués au global ont été réalisés par des Français. "Nous sommes passés de 100 passagers par mois à 700 en France, cette belle croissance s'explique par un partenariat avec la Fédération Française Aéronautique." ajoute la fondateur.
Depuis quelques mois, les équipes de la start-up se sont évertuées à faire connaître son offre et à gagner en notoriété. "La création d'un marché coûte cher, donc nous sommes toujours dans une logique d'investissement, au-delà de nos recettes, pour atteindre une masse critique.
Cette taille indispensable à la pérennisation de l'entreprise n'est pas encore atteinte. Pour y parvenir, de nombreux projets sont dans les cartons en 2019.
A lire : Wingly, le "BlaBlaCar" de l'aérien déploie ses ailes
Vers les USA et une version II du site internet
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Dans une période qui n'est pas propice aux vols de loisir, Wingly a inauguré une nouvelle source de revenu : les cartes cadeaux. Avantage : la start-up abonde en fonction du montant de la carte.
Objectif : toucher une nouvelle clientèle.
"C'était un de nos gros dossiers de l'été, car cela nous permet d'occuper la saison creuse," explique Emeric de Waziers, le fondateur de Wingly. Ce n'est pas tout, car la jeune pousse a débuté les démarches pour s'implanter outre-Atlantique.
Si l'ouverture du marché américain n'est pas prévue pour le début de l'année, mais plutôt début 2020, les premières graines ont été semées pour faire évoluer la législation.
Pour ce faire, le créateur explique que travailler avec des associations de pilotes, "qui sont bien plus influentes qu'en Europe. Nous leur fournissons des statistiques sur notre activité ici, et nous alimentons leur argumentaire". Ainsi, se travail de lobby doux pourrait se concrétiser par une modification de la loi au mieux dans 6 mois, car la Federal Aviation Administration (FAA) va devoir clarifier ce qui est possible ou non dans le co-avionnage.
A partir de ce moment, le travail en sous-main permettra ensuite d'implémenter un cadre législatif proche de l'Europe. En attendant, l'ouverture américaine, le staff technique met la main dans le code, afin de terminer la 2e version du site de Wingly, qui sera opérationnel à la fin du mois de janvier 2019.
"Nous sommes repartis d'une feuille blanche, pour offrir une plateforme plus fluide, et une meilleure expérience de navigation."
Objectif : toucher une nouvelle clientèle.
"C'était un de nos gros dossiers de l'été, car cela nous permet d'occuper la saison creuse," explique Emeric de Waziers, le fondateur de Wingly. Ce n'est pas tout, car la jeune pousse a débuté les démarches pour s'implanter outre-Atlantique.
Si l'ouverture du marché américain n'est pas prévue pour le début de l'année, mais plutôt début 2020, les premières graines ont été semées pour faire évoluer la législation.
Pour ce faire, le créateur explique que travailler avec des associations de pilotes, "qui sont bien plus influentes qu'en Europe. Nous leur fournissons des statistiques sur notre activité ici, et nous alimentons leur argumentaire". Ainsi, se travail de lobby doux pourrait se concrétiser par une modification de la loi au mieux dans 6 mois, car la Federal Aviation Administration (FAA) va devoir clarifier ce qui est possible ou non dans le co-avionnage.
A partir de ce moment, le travail en sous-main permettra ensuite d'implémenter un cadre législatif proche de l'Europe. En attendant, l'ouverture américaine, le staff technique met la main dans le code, afin de terminer la 2e version du site de Wingly, qui sera opérationnel à la fin du mois de janvier 2019.
"Nous sommes repartis d'une feuille blanche, pour offrir une plateforme plus fluide, et une meilleure expérience de navigation."
Une ouverture vers les agences de voyages pas si évidente
La sortie de ce nouveau site doit accompagner la start-up dans ses objectifs pour le prochain exercice. "Actuellement nous définissons les contours des ambitions, mais celles-ci devraient être de tripler nos vols mensuels. Nous sommes toujours dans une phase de conquête" confie Emeric de Waziers.
La mouture 2019 de la plateforme ne sera pas la seule source de croissance, puisque des campagnes médiatiques seront menées dans les marchés européens secondaires.
D'autres idées sont en gestation. Une nouvelle levée de fonds devrait avoir lieu après l'été 2019, "une série A de quelques millions. Son montant n'est pas encore fixé, cela dépend des nouveaux projets et du marché américain, explique le fondateur.
Autre projet : l'ouverture aux agences de voyages est envisagée. "Nous allons réfléchir à l'intégration de Wingly dans leurs ventes, sans passer par notre site".
En 2019, Wingly entend bien prendre son envol !
La mouture 2019 de la plateforme ne sera pas la seule source de croissance, puisque des campagnes médiatiques seront menées dans les marchés européens secondaires.
D'autres idées sont en gestation. Une nouvelle levée de fonds devrait avoir lieu après l'été 2019, "une série A de quelques millions. Son montant n'est pas encore fixé, cela dépend des nouveaux projets et du marché américain, explique le fondateur.
Autre projet : l'ouverture aux agences de voyages est envisagée. "Nous allons réfléchir à l'intégration de Wingly dans leurs ventes, sans passer par notre site".
En 2019, Wingly entend bien prendre son envol !
Le programme des start-up de la série de Noël 2018 :
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