XL emploie près de 600 personnes © CE TM
« C’est à se demander si un matin les gens ne veulent pas se réveiller avec uniquement des compagnies étrangères dans ce pays. Mais c’est ce qu’il va se passer… », préméditait Laurent Magnin en début d’été.
Deux mois ont passé et, ce lundi 23 septembre 2019, au tribunal de commerce de Bobigny débute l’examen de la demande de placement en redressement judiciaire d’XL Airways.
Soudée derrière son P-DG, la grande famille des employés du transporteur basé à CDG, et plus globalement l’ensemble du secteur aérien français, est sous le choc mais refuse d’abdiquer.
Certains affichent encore leur optimisme. Pour ce steward fidèle à XL depuis une dizaine d’années, il y a de l’espoir jusqu’à la dernière minute. « Il ne manque pas grand-chose à la compagnie pour continuer à avancer. Tous ensemble il faut y croire, je refuse de me dire que c’est fini », raconte-t-il, très ému.
Deux mois ont passé et, ce lundi 23 septembre 2019, au tribunal de commerce de Bobigny débute l’examen de la demande de placement en redressement judiciaire d’XL Airways.
Soudée derrière son P-DG, la grande famille des employés du transporteur basé à CDG, et plus globalement l’ensemble du secteur aérien français, est sous le choc mais refuse d’abdiquer.
Certains affichent encore leur optimisme. Pour ce steward fidèle à XL depuis une dizaine d’années, il y a de l’espoir jusqu’à la dernière minute. « Il ne manque pas grand-chose à la compagnie pour continuer à avancer. Tous ensemble il faut y croire, je refuse de me dire que c’est fini », raconte-t-il, très ému.
Des salariés en or
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XL Airways est en vente … aux enchères !
« XL Airways a des salariés en or. Cette compagnie existe depuis longtemps, elle est dans le cœur des Français et fait partie de l’écosystème touristique du pays. On pense que des repreneurs peuvent se manifester », estime David Collet, secrétaire général du SNPNC, syndicat majoritaire chez les hôtesses et stewards de la compagnie.
« On a souvent une mauvaise image du redressement judiciaire mais cette période-là est faite pour se donner un souffle. Peut-être que Laurent Magnin a fait la demande juste à temps », raconte-t-il aussi, plein d’optimisme.
« Quand on a appris le redressement judiciaire c’était évidemment un coup de massue, mais peut-être qu’on va repartir, nous refusons de baisser les bras. Une solution peut encore se dégager », glisse un pilote de l’un des quatre A330 d’XL.
« On a souvent une mauvaise image du redressement judiciaire mais cette période-là est faite pour se donner un souffle. Peut-être que Laurent Magnin a fait la demande juste à temps », raconte-t-il aussi, plein d’optimisme.
« Quand on a appris le redressement judiciaire c’était évidemment un coup de massue, mais peut-être qu’on va repartir, nous refusons de baisser les bras. Une solution peut encore se dégager », glisse un pilote de l’un des quatre A330 d’XL.
Une dette cachée ?
Mais alors que la compagnie a stoppé ses ventes de billets, certains autres salariés voient l’avenir de manière plus noire.
« Aigle Azur, XL… ces compagnies sont mortes ! On nous parle d’une dette de 20 millions d’euros, mais on risque de découvrir des surprises », glisse de son côté un autre responsable syndical qui préfère garder l’anonymat.
« Nous n’avons pas tous les éléments financiers en notre possession, je pense que XL ne peut que mourir, il n’y a pas d’espoir. Et la série noire va se poursuivre », ajoute-t-il.
Sofiane Ghodbane, responsable du syndicat de PNC Unac chez XL se veut plus tempéré. « Evidemment c’est la consternation. Même si on a l’habitude ces dernières années et qu’on a toujours trouvé une solution et de nouveaux actionnaires, nous sommes en état de choc.
Nous sommes une marque reconnue, avec un bon produit, une grande maîtrise des coûts d’exploitation, on peut espérer une reprise jusqu’au dernier moment », indique-t-il. « Nous avons besoin d’un passionné de l’aérien qui vienne nous aider ! », espère-t-il.
Dimanche 22 septembre, Laurent Magnin a demandé une réunion d'urgence avec Air France, voulant faire d'XL le "sniper" de la compagnie nationale sur le low-cost long-courrier. Le P-DG de la compagnie se refuse pour l'instant à tout commentaire sur le sujet.
Ce lundi, le tribunal de Bobigny fixera un délai aux éventuels repreneurs d’XL pour se manifester. Pilotes, PNC, personnels au sol et confrères d’autres compagnies aériennes françaises se réuniront, à 14h, devant le tribunal.
Plus tôt dans la journée, l’ensemble des syndicats du secteur aérien se réunira aussi devant le ministère des Transports. « Tout l’aérien français doit être solidaire. Car nous sommes tous en danger », conclut David Collet.
« Aigle Azur, XL… ces compagnies sont mortes ! On nous parle d’une dette de 20 millions d’euros, mais on risque de découvrir des surprises », glisse de son côté un autre responsable syndical qui préfère garder l’anonymat.
« Nous n’avons pas tous les éléments financiers en notre possession, je pense que XL ne peut que mourir, il n’y a pas d’espoir. Et la série noire va se poursuivre », ajoute-t-il.
Sofiane Ghodbane, responsable du syndicat de PNC Unac chez XL se veut plus tempéré. « Evidemment c’est la consternation. Même si on a l’habitude ces dernières années et qu’on a toujours trouvé une solution et de nouveaux actionnaires, nous sommes en état de choc.
Nous sommes une marque reconnue, avec un bon produit, une grande maîtrise des coûts d’exploitation, on peut espérer une reprise jusqu’au dernier moment », indique-t-il. « Nous avons besoin d’un passionné de l’aérien qui vienne nous aider ! », espère-t-il.
Dimanche 22 septembre, Laurent Magnin a demandé une réunion d'urgence avec Air France, voulant faire d'XL le "sniper" de la compagnie nationale sur le low-cost long-courrier. Le P-DG de la compagnie se refuse pour l'instant à tout commentaire sur le sujet.
Ce lundi, le tribunal de Bobigny fixera un délai aux éventuels repreneurs d’XL pour se manifester. Pilotes, PNC, personnels au sol et confrères d’autres compagnies aériennes françaises se réuniront, à 14h, devant le tribunal.
Plus tôt dans la journée, l’ensemble des syndicats du secteur aérien se réunira aussi devant le ministère des Transports. « Tout l’aérien français doit être solidaire. Car nous sommes tous en danger », conclut David Collet.