Les clubs ne sont pas nécessairement de trop, il y a juste un tri à faire sur le marché français - Crédit photo : TUI
Kappa Club, Club Med, Marmara, Jet Tour, Coralia, Bravo Club…
L’opulence de club de vacances sur le marché français finirait-elle par nuire à la concurrence ? « Je ne sais pas s’il y a une surcapacité de clubs sur le marché français, mais en tout cas, la concurrence s’est accrue ces dernières années », remarque Patrice Caradec, ancien patron de Transat France maintenant à la tête d’Alpitour France, en marge de l’ouverture de son dernier club en Sardaigne, fin avril.
« Il est très difficile d’être rentable dans ces conditions », ajoute-t-il.
« Le club plait de plus en plus au grand public, c’est certain », confirme Hugues Defline, président de l’Association des clubs de vacances qualité garantie, passé auparavant chez Marmara et Thomas Cook.
Pour Jean-Pierre Nadir, à la tête du site Easyvoyage, « c’est le créneau qui marche le mieux sur le tour-operating ». « Le travail des tour-opérateurs a payé : une clientèle de plus en plus large vient passer ses vacances en club », confirme Hugues Defline, parlant des retraités ou des jeunes couples. « Il y en a énormément proposé au marché français : c’est la rançon du succès ! ».
L’opulence de club de vacances sur le marché français finirait-elle par nuire à la concurrence ? « Je ne sais pas s’il y a une surcapacité de clubs sur le marché français, mais en tout cas, la concurrence s’est accrue ces dernières années », remarque Patrice Caradec, ancien patron de Transat France maintenant à la tête d’Alpitour France, en marge de l’ouverture de son dernier club en Sardaigne, fin avril.
« Il est très difficile d’être rentable dans ces conditions », ajoute-t-il.
« Le club plait de plus en plus au grand public, c’est certain », confirme Hugues Defline, président de l’Association des clubs de vacances qualité garantie, passé auparavant chez Marmara et Thomas Cook.
Pour Jean-Pierre Nadir, à la tête du site Easyvoyage, « c’est le créneau qui marche le mieux sur le tour-operating ». « Le travail des tour-opérateurs a payé : une clientèle de plus en plus large vient passer ses vacances en club », confirme Hugues Defline, parlant des retraités ou des jeunes couples. « Il y en a énormément proposé au marché français : c’est la rançon du succès ! ».
Club ou « hôtel animé » ?
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Mais ce constat doit de l’avis général être nuancé. « En fait, je dirais qu’il n’y a qu’environ « 400 » clubs dignes de ce nom sur le marché français », lance Jean-Pierre Nadir, à la tête d’Easyvoyage.
« Pourtant, il y a 1300 produits estampillés « clubs » proposés à la distribution, voir même plusieurs milliers d’établissements qui contiennent le mot « club » dans leur nom ».
« Pour moi, il n’y a pas de surcapacité sur le marché français », estime de son côté René-Marc Chikli, président du Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto). « Mais il y a trop d’établissements qui se revendiquent clubs, alors qu’ils n’en ont pas du tout la carrure ».
« Si l’on prend les clubs normés à la Française, avec un engagement qualitatif fort, il n’y a pas forcément de sur-capacité. Si l’on prend tous les gens qui se réclament club, il y a sans doute une surabondance d’offre », précise Jean-Pierre Nadir. Pour Hugues Defline, « entre faire du club, et faire du « vrai » club, il y a un monde ! ».
Car tout le problème est là : aujourd’hui, tout un chacun peut se lancer sur le segment club, puisque la dénomination n’est soumise à aucune marque déposée. Entre hôtels proposant des services et vrais clubs disposant de grands moyens de spectacles et d’animations avec de grandes structures de coûts, la frontière n’est parfois pas évidente.
« Pourtant, il y a 1300 produits estampillés « clubs » proposés à la distribution, voir même plusieurs milliers d’établissements qui contiennent le mot « club » dans leur nom ».
« Pour moi, il n’y a pas de surcapacité sur le marché français », estime de son côté René-Marc Chikli, président du Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto). « Mais il y a trop d’établissements qui se revendiquent clubs, alors qu’ils n’en ont pas du tout la carrure ».
« Si l’on prend les clubs normés à la Française, avec un engagement qualitatif fort, il n’y a pas forcément de sur-capacité. Si l’on prend tous les gens qui se réclament club, il y a sans doute une surabondance d’offre », précise Jean-Pierre Nadir. Pour Hugues Defline, « entre faire du club, et faire du « vrai » club, il y a un monde ! ».
Car tout le problème est là : aujourd’hui, tout un chacun peut se lancer sur le segment club, puisque la dénomination n’est soumise à aucune marque déposée. Entre hôtels proposant des services et vrais clubs disposant de grands moyens de spectacles et d’animations avec de grandes structures de coûts, la frontière n’est parfois pas évidente.
Un label pour « éduquer » le marché
C’est ce qu’avait poussé les représentants des plus grands tour-opérateurs français à lancer, en octobre dernier, un label « club de vacances qualité garantie », décerné aux clubs qui remplissent des dizaines de critères, contrôlé conjointement par Easyvoyage et Vitales consulting.
« C’est tout l’objectif du label que nous avons lancé l’année dernière : répondre à la question « qu’est ce qu’un club de vacances ? » », explique Jean-Pierre Nadir. « Car il ne suffit pas de mettre le mot club sur sa façade pour en être un ! », ajoute-t-il. « Le label doit clarifier ce sujet, et définitif la notion qualitative d’un club », ajoute le président de l’association.
Près de six mois après sa création, ce label voulant « éduquer le marché français », d’après ses créateurs, a déjà été décerné à environ 200 établissements vendus aux Français.
« C’est tout l’objectif du label que nous avons lancé l’année dernière : répondre à la question « qu’est ce qu’un club de vacances ? » », explique Jean-Pierre Nadir. « Car il ne suffit pas de mettre le mot club sur sa façade pour en être un ! », ajoute-t-il. « Le label doit clarifier ce sujet, et définitif la notion qualitative d’un club », ajoute le président de l’association.
Près de six mois après sa création, ce label voulant « éduquer le marché français », d’après ses créateurs, a déjà été décerné à environ 200 établissements vendus aux Français.