"Yves Salaün est né le 15 juin 1925, à Collorec, au cœur de ce pays Dardoup, auquel il restera toujours profondément attaché.
Il y vivra avec Marie-Joséphine, sa maman, jusqu’en 1932, l’année du retour de son père, Michel, parti en 1927 aux Etats-Unis, comme beaucoup d’autres fils du Centre-Finistère, dans des conditions difficilement imaginables aujourd’hui, pour améliorer son quotidien de commis de ferme et se construire un autre avenir.
Cette année du retour tant attendu fut aussi celle de l’achat du premier car Salaün. Un moment de bonheur et de fierté inoubliable pour Yves.
Yves avait fait ses études à Guissény dans le Léon. Trop jeune pour aller au front, il passa une jeunesse sans histoire, avant de prendre, tout naturellement, le volant d’un car, juste après la Seconde guerre mondiale. Entre temps, la famille avait quitté Collorec pour Saint-Ségal puis Pont-de-Buis, dans une maison qui abrite encore aujourd’hui le siège du groupe Salaün.
La valise toujours prête, Yves sillonna alors les routes d’Europe avec sa bonne humeur proverbiale qu’il aimait faire partager à ses amis et à ses voyageurs.
Ce n’est qu’à 35 ans qu’il décide de poser sa valise pour épouser Raymonde, le 10 aout 1960 à Landévennec.
Il y vivra avec Marie-Joséphine, sa maman, jusqu’en 1932, l’année du retour de son père, Michel, parti en 1927 aux Etats-Unis, comme beaucoup d’autres fils du Centre-Finistère, dans des conditions difficilement imaginables aujourd’hui, pour améliorer son quotidien de commis de ferme et se construire un autre avenir.
Cette année du retour tant attendu fut aussi celle de l’achat du premier car Salaün. Un moment de bonheur et de fierté inoubliable pour Yves.
Yves avait fait ses études à Guissény dans le Léon. Trop jeune pour aller au front, il passa une jeunesse sans histoire, avant de prendre, tout naturellement, le volant d’un car, juste après la Seconde guerre mondiale. Entre temps, la famille avait quitté Collorec pour Saint-Ségal puis Pont-de-Buis, dans une maison qui abrite encore aujourd’hui le siège du groupe Salaün.
La valise toujours prête, Yves sillonna alors les routes d’Europe avec sa bonne humeur proverbiale qu’il aimait faire partager à ses amis et à ses voyageurs.
Ce n’est qu’à 35 ans qu’il décide de poser sa valise pour épouser Raymonde, le 10 aout 1960 à Landévennec.
Une entreprise qui s’est développée, sous son impulsion
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La disparition prématurée, en mars 1964, de son père Michel l’affecta profondément.
Mais aux cotés de son épouse Raymonde, il continua à développer l’entreprise. Travailleur infatigable, il n’y avait ni vacances ni jour férié pour ce chef d’entreprise toujours optimiste et chaleureux.
Ses clients étaient devenus ses amis et les conducteurs, peu nombreux à l’époque, des copains avec lesquels il partageait beaucoup de choses.
Une entreprise qui s’est développée, sous son impulsion, dans le respect de ses origines et l’attachement aux valeurs familiales qui en font sa force.
Car Yves SALAUN, au-delà de sa propre action, a su transmettre la passion de son métier à son fils, Michel, qui a intégré l’entreprise en 1982.
Mais aux cotés de son épouse Raymonde, il continua à développer l’entreprise. Travailleur infatigable, il n’y avait ni vacances ni jour férié pour ce chef d’entreprise toujours optimiste et chaleureux.
Ses clients étaient devenus ses amis et les conducteurs, peu nombreux à l’époque, des copains avec lesquels il partageait beaucoup de choses.
Une entreprise qui s’est développée, sous son impulsion, dans le respect de ses origines et l’attachement aux valeurs familiales qui en font sa force.
Car Yves SALAUN, au-delà de sa propre action, a su transmettre la passion de son métier à son fils, Michel, qui a intégré l’entreprise en 1982.
Yves n’était pas peu fier de voir son fils prendre le volant d’un car
Et Yves n’était pas peu fier de voir son fils prendre, cinquante ans après son grand-père, le volant d’un car et continuer ainsi la dynastie familiale.
Sa fille, Pascale, a, elle aussi, rejoint l’entreprise.
Malheureusement les 10 dernières années de sa vie, la maladie l’a tenu écarté de sa famille – dont ses trois petits-enfants, Hugo, Charlotte et Clémence, les trois enfants de Michel- et du développement de l’entreprise qu’il n’a pu partager comme il le méritait et dont il aurait été tellement fier.
Yves s’est éteint paisiblement le 29 décembre à la maison Lannouchen de Landivisiau, où il était retiré et soigné depuis 6 ans.
Toute sa famille et tous ceux qui l’ont connu garderont toutefois le souvenir d’un entrepreneur qui savait communiquer son énergie et la passion de son métier; celui d’un homme débordant de vie et de chaleur humaine, à la jovialité communicative ; celui, enfin, d’un homme d’une grande discrétion, d’une modestie courtoise et attentive."
Sa fille, Pascale, a, elle aussi, rejoint l’entreprise.
Malheureusement les 10 dernières années de sa vie, la maladie l’a tenu écarté de sa famille – dont ses trois petits-enfants, Hugo, Charlotte et Clémence, les trois enfants de Michel- et du développement de l’entreprise qu’il n’a pu partager comme il le méritait et dont il aurait été tellement fier.
Yves s’est éteint paisiblement le 29 décembre à la maison Lannouchen de Landivisiau, où il était retiré et soigné depuis 6 ans.
Toute sa famille et tous ceux qui l’ont connu garderont toutefois le souvenir d’un entrepreneur qui savait communiquer son énergie et la passion de son métier; celui d’un homme débordant de vie et de chaleur humaine, à la jovialité communicative ; celui, enfin, d’un homme d’une grande discrétion, d’une modestie courtoise et attentive."