Du coté des réseaux, 50% des agences AS Voyages interrogées via l'intranet estiment que cette réforme ne sera pas gérable pour les familles, notamment recomposées. - Photo Fotolia
Une fois n'est pas coutume, tous les professionnels du tourisme se réjouissent de l'annonce du gouvernement concernant le zonage des vacances d'été.
Cette mesure proposée par le ministre de l'éducation Vincent Peillon est réclamée de longue date par les opérateurs.
Le CETO, l'UMIH, le SNAV, la FNAM et le CNPA ont d'ailleurs publié un communiqué de presse commun détaillant tous les avantages du zonage : étalement de la saison, meilleure répartition de l'offre hôtelière et réduction des nuisances environnementales.
Ils se basent sur l'expérience réussie dans certains pays voisins. "En Allemagne, les enfants sont en vacances de mi-juin à mi-septembre, c'est idéal pour les professionnels du tourisme" explique Jürgen Bachmann, le secrétaire général du CETO.
"Tout ce qui peut allonger la saison est bénéfique pour nous" renchérit Francis Gallo, le directeur de Sembat Voyages.
Mais d'autres se montrent plus circonspects. "Ce zonage n'aura d'intérêt seulement que s'il n'est pas limité aux mois de juillet et août" tempère François Piot, le le Pdg de Prêt à Partir.
L'idéal serait de répartir ces douze semaines entre le 15 juin et le 15 septembre. Mais aucun détail n'a pour l'instant été donné par le gouvernement, qui se donne jusqu'en 2015 pour examiner le dossier.
Du coté des réseaux, 50% des agences AS Voyages interrogées via l'intranet estiment que cette réforme ne sera pas gérable pour les familles, notamment recomposées.
Cette mesure proposée par le ministre de l'éducation Vincent Peillon est réclamée de longue date par les opérateurs.
Le CETO, l'UMIH, le SNAV, la FNAM et le CNPA ont d'ailleurs publié un communiqué de presse commun détaillant tous les avantages du zonage : étalement de la saison, meilleure répartition de l'offre hôtelière et réduction des nuisances environnementales.
Ils se basent sur l'expérience réussie dans certains pays voisins. "En Allemagne, les enfants sont en vacances de mi-juin à mi-septembre, c'est idéal pour les professionnels du tourisme" explique Jürgen Bachmann, le secrétaire général du CETO.
"Tout ce qui peut allonger la saison est bénéfique pour nous" renchérit Francis Gallo, le directeur de Sembat Voyages.
Mais d'autres se montrent plus circonspects. "Ce zonage n'aura d'intérêt seulement que s'il n'est pas limité aux mois de juillet et août" tempère François Piot, le le Pdg de Prêt à Partir.
L'idéal serait de répartir ces douze semaines entre le 15 juin et le 15 septembre. Mais aucun détail n'a pour l'instant été donné par le gouvernement, qui se donne jusqu'en 2015 pour examiner le dossier.
Du coté des réseaux, 50% des agences AS Voyages interrogées via l'intranet estiment que cette réforme ne sera pas gérable pour les familles, notamment recomposées.
Aucune incidence sur les taux de départ...
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Réduction des vacances scolaires : bonne ou mauvaise nouvelle pour le tourisme ? 🔑
Dans tous les cas, raccourcir les vacances scolaires à six semaines n'aura aucune incidence sur les taux de départ.
Cela fait déjà fort longtemps que les Français ne partent plus un mois en vacances.
Cette mesure correspond ainsi aux nouvelles habitudes de consommation des touristes qui voyagent moins longtemps mais plus souvent.
Reste à savoir de quelle manière cette nouvelle saisonnalité sera utilisé par les producteurs.
"Cette réforme pourrait nous nous permettre de reprendre des parts de marché sur l'été et de proposer des nouvelles offres aux clients " avance Grégory Monna, le directeur de Chauchard Evasion.
Il se méfie toutefois des effets d'annonces et attend plus de détails avant de s'enthousiasmer.
Cela fait déjà fort longtemps que les Français ne partent plus un mois en vacances.
Cette mesure correspond ainsi aux nouvelles habitudes de consommation des touristes qui voyagent moins longtemps mais plus souvent.
Reste à savoir de quelle manière cette nouvelle saisonnalité sera utilisé par les producteurs.
"Cette réforme pourrait nous nous permettre de reprendre des parts de marché sur l'été et de proposer des nouvelles offres aux clients " avance Grégory Monna, le directeur de Chauchard Evasion.
Il se méfie toutefois des effets d'annonces et attend plus de détails avant de s'enthousiasmer.