bziiit se charge de la digitalisation de la communication de l'entreprise lors d'un événement, pour créer de l'attraction - DR : Capture d'écran bziiit
La France est la terre du tourisme mondial par excellence.
Pays le plus visité de la planète, l'Hexagone n'est pourtant pas en tête de liste de ceux qui génèrent le plus de retombées financières.
Les carences sont nombreuses, et c'est l'une d'elles qui a titillé la curiosité de Laurent Tripied.
Il y a quelques années, l'ancien ingénieur discutait avec le directeur du comité départemental de la Dordogne. "Chaque année le département accueille 3 millions de visiteurs, en l'espace de 20 ans cela fait 60 millions de touristes. Sur cet énorme chiffre, il en ressortait un patrimoine data composé de seulement 18 000 adresses mails."
Pour remédier à ce triste constat, Laurent crée, il y a 3 ans, bziiit.
"Notre métier est de développer, de façon exponentielle, la notoriété et l'attractivité d'une marque autour d'un événement."
Pour cela, la start-up se charge de la digitalisation de la communication de l'entreprise lors d'un événement, pour créer de l'attraction.
Émerger dans l'ère numérique n'est plus aussi facile qu'il y a quelques années, le buzz est rare et très cher.
Laurent Tripied se base donc sur la logique de la dynamique de groupe. Et le responsable d'expliquer : "pour aller très vite, il ne faut pas être seul à parler. Il est indispensable de créer une communauté autour de sa marque."
Alors que l'année 2019 pourrait bien être celle de l'intelligence artificielle, l'équipe de la start-up a développé une plateforme à base d'algorithmes, qui pilote par elle-même les campagnes digitales.
Et si cette problématique vous est lointaine, le responsable a une excellente accroche pour capter l'attention, que vous soyez hôtelier ou agent de voyages.
Pays le plus visité de la planète, l'Hexagone n'est pourtant pas en tête de liste de ceux qui génèrent le plus de retombées financières.
Les carences sont nombreuses, et c'est l'une d'elles qui a titillé la curiosité de Laurent Tripied.
Il y a quelques années, l'ancien ingénieur discutait avec le directeur du comité départemental de la Dordogne. "Chaque année le département accueille 3 millions de visiteurs, en l'espace de 20 ans cela fait 60 millions de touristes. Sur cet énorme chiffre, il en ressortait un patrimoine data composé de seulement 18 000 adresses mails."
Pour remédier à ce triste constat, Laurent crée, il y a 3 ans, bziiit.
"Notre métier est de développer, de façon exponentielle, la notoriété et l'attractivité d'une marque autour d'un événement."
Pour cela, la start-up se charge de la digitalisation de la communication de l'entreprise lors d'un événement, pour créer de l'attraction.
Émerger dans l'ère numérique n'est plus aussi facile qu'il y a quelques années, le buzz est rare et très cher.
Laurent Tripied se base donc sur la logique de la dynamique de groupe. Et le responsable d'expliquer : "pour aller très vite, il ne faut pas être seul à parler. Il est indispensable de créer une communauté autour de sa marque."
Alors que l'année 2019 pourrait bien être celle de l'intelligence artificielle, l'équipe de la start-up a développé une plateforme à base d'algorithmes, qui pilote par elle-même les campagnes digitales.
Et si cette problématique vous est lointaine, le responsable a une excellente accroche pour capter l'attention, que vous soyez hôtelier ou agent de voyages.
Bien utilisée, la data permet de générer de l'interaction avec les clients
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Ce qui caractérise le modèle économique des Booking et autres Airbnb, c'est la désintermédiation.
Pour qu'un gestionnaire de lieu puisse reprendre le contrôle de sa relation client, il doit impérativement engager des conversations digitales avec ses visiteurs et clients.
Pour cela des outils de prise de contact doivent être mis en place, comme un chatbot ou un assistant, pour comprendre les questions clés des clients.
"Il y a toujours un décalage entre le professionnel qui est centré sur sa marque ou son produit, et le visiteur."
L'interaction permet d'abaisser une barrière et de générer du contenu autour d'une marque. En s'appuyant sur un événement comme un salon ou un éductour, par exemple, la caisse de résonance fait le reste.
Ainsi, le pilotage de la communication digitale permet de développer de 100% la notoriété d'une marque en moins de 3 mois.
Pour preuve de l'efficacité technologique de bziiit, le compte numérique de la région Nouvelle Aquitaine, dont la start-up était en charge lors du CES Las Vegas, est arrivé dans le top 5 des comptes les plus influents.
"Nous avons généré plus de 2 millions de messages en seulement 4 jours, dans le plus grand événement mondial de la tech. Honnêtement, je ne pensais pas pouvoir obtenir un tel résultat, mais c'est tout l'intérêt de l'intelligence artificielle." Elle se bonifie avec le temps.
Dans cette euphorie, une épine s'est plantée dans la data, en 2018. Elle se résume en 4 lettres : RGPD. "Il y a un moment, cela donne l'impression que l'Europe nous charge le dos avec des sacs de béton à l'entame d'un marathon", résume Laurent Tripied.
Si bziiit a survécu et utilise le règlement comme une arme, les instances européennes ne doivent pas trop charger la mule administrative.
Pour qu'un gestionnaire de lieu puisse reprendre le contrôle de sa relation client, il doit impérativement engager des conversations digitales avec ses visiteurs et clients.
Pour cela des outils de prise de contact doivent être mis en place, comme un chatbot ou un assistant, pour comprendre les questions clés des clients.
"Il y a toujours un décalage entre le professionnel qui est centré sur sa marque ou son produit, et le visiteur."
L'interaction permet d'abaisser une barrière et de générer du contenu autour d'une marque. En s'appuyant sur un événement comme un salon ou un éductour, par exemple, la caisse de résonance fait le reste.
Ainsi, le pilotage de la communication digitale permet de développer de 100% la notoriété d'une marque en moins de 3 mois.
Pour preuve de l'efficacité technologique de bziiit, le compte numérique de la région Nouvelle Aquitaine, dont la start-up était en charge lors du CES Las Vegas, est arrivé dans le top 5 des comptes les plus influents.
"Nous avons généré plus de 2 millions de messages en seulement 4 jours, dans le plus grand événement mondial de la tech. Honnêtement, je ne pensais pas pouvoir obtenir un tel résultat, mais c'est tout l'intérêt de l'intelligence artificielle." Elle se bonifie avec le temps.
Dans cette euphorie, une épine s'est plantée dans la data, en 2018. Elle se résume en 4 lettres : RGPD. "Il y a un moment, cela donne l'impression que l'Europe nous charge le dos avec des sacs de béton à l'entame d'un marathon", résume Laurent Tripied.
Si bziiit a survécu et utilise le règlement comme une arme, les instances européennes ne doivent pas trop charger la mule administrative.
International, levée de fonds et production d'événements...
L'équipe de bziiit entend grandir, avec la levée de fonds qui sera terminée à la fin du premier trimestre 2019 - Crédit photo : bziiit
A peine revenu des Etats-Unis, c'est la voix basse et empreinte de fatigue que le responsable de bziiit décroche son téléphone.
La fatigue de celui qui revient d'un CES Las Vegas plein de surprises, où le business ne s'arrête pas à la fermeture des portes du salon.
Si l'agitation est constante de l'autre côté de l'Atlantique lors de la grand-messe mondiale du digital, elle s'est concrétisée par la signature d'un gros contrat pour la start-up bordelaise. "Nous avons signé avec une régie audiovisuelle, pour laquelle nous serons en charge de la recherche et développement", se félicite Laurent Tripied.
De plus, des contacts importants ont été noués avec Tag Heuer, mais aussi SNCF et Air France-KLM.
En attendant, la start-up a arpenté plus de 250 salons dans le monde, et signé avec 60 clients. Cette activité permet de générer un chiffre d'affaires de 300 000 euros en 2018, et de viser le cap des 500 000 euros en 2019.
Pour devenir l'un des leaders de la communication digitale événementielle basée sur la data et l'IA, les 9 salariés de la start-up devraient lever 600 000 euros pour accélérer son développement.
Cela passera par l'ouverture d'un bureau à Paris, l'internationalisation (Etats-Unis, Afrique du Sud et Asie) de l'activité, mais aussi "en devenant producteur d'événements par le rapprochement avec un acteur du secteur. Cette dernière perspective ne sera sans doute pas effective avant l'année 2020."
Bientôt un portail fera son apparition, permettant à une entreprise de passer sa commande, et tout sera piloté directement sur un site Internet.
Si les projets ne manquent pas, l'incubateur de Bordeaux Technowest pourrait bien être trop petit pour bziiit, qui envisage de voler de ses propres ailes l'année prochaine.
La fatigue de celui qui revient d'un CES Las Vegas plein de surprises, où le business ne s'arrête pas à la fermeture des portes du salon.
Si l'agitation est constante de l'autre côté de l'Atlantique lors de la grand-messe mondiale du digital, elle s'est concrétisée par la signature d'un gros contrat pour la start-up bordelaise. "Nous avons signé avec une régie audiovisuelle, pour laquelle nous serons en charge de la recherche et développement", se félicite Laurent Tripied.
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Cela passera par l'ouverture d'un bureau à Paris, l'internationalisation (Etats-Unis, Afrique du Sud et Asie) de l'activité, mais aussi "en devenant producteur d'événements par le rapprochement avec un acteur du secteur. Cette dernière perspective ne sera sans doute pas effective avant l'année 2020."
Bientôt un portail fera son apparition, permettant à une entreprise de passer sa commande, et tout sera piloté directement sur un site Internet.
Si les projets ne manquent pas, l'incubateur de Bordeaux Technowest pourrait bien être trop petit pour bziiit, qui envisage de voler de ses propres ailes l'année prochaine.
Le cas des agences de voyages :
"Imaginons une agence de voyages. Nous allons collecter des données sur la marque, les concurrents, les marchés visés...
Suite à l'analyse faite de sa puissance de frappe et notoriété dans sa zone de chalandise, pour comprendre la personne type du lieu.
A partir de là, nous allons établir des propositions événementielles et piloter l'action autour de ce moment, pour créer de la notoriété et donc du trafic.
Nous avons une phrase pour résumer notre action : si vous voulez changer le monde, alors faites un événement et ajoutez lui des valeurs fortes.
Les consommateurs sont en recherche de sens, et donc si vous arrivez à intégrer à votre marque ou agence une image, alors vous pouvez parler à vos consommateurs."
Suite à l'analyse faite de sa puissance de frappe et notoriété dans sa zone de chalandise, pour comprendre la personne type du lieu.
A partir de là, nous allons établir des propositions événementielles et piloter l'action autour de ce moment, pour créer de la notoriété et donc du trafic.
Nous avons une phrase pour résumer notre action : si vous voulez changer le monde, alors faites un événement et ajoutez lui des valeurs fortes.
Les consommateurs sont en recherche de sens, et donc si vous arrivez à intégrer à votre marque ou agence une image, alors vous pouvez parler à vos consommateurs."