"Assez de tergiversations. Il faut maintenant réagir et ne pas systématiquement fermer nos portes" - DR : Fotolia, Gina Sanders
Et que nos dirigeants, ceux qui pourraient prendre des décisions "urgentes" se comportent comme des imbéciles.
Aylan Kurdi venait surement de Syrie et n'avait rien demandé à personne. Comme tous les enfants, il avait la vie à découvrir.
Comme tous les enfants, il croyait sincèrement que le monde était beau et que chaque être humain y avait une place.
Lorsqu'ils avaient conçu Aylan, ses parents avaient aussi rêvé pour lui d'un monde serein, un monde où la culture et l'esprit de chacun pouvait cohabiter en paix.
Un monde où le seul espoir consistait à vivre. Simplement et sans contraintes édictées par de dangereux dingues…
Ce petit garçon est mort au large de la liberté et son corps, car la mer fait parfois bien les choses, a été ramené, tout doucement sur la grève…
Que sont devenus ses parents ? La maman, le frère, font partie de ces milliers de migrants, abusés par des passeurs sans foi ni loi, qui ont péri noyés eux aussi pour avoir cru qu'ailleurs, il était possible de vivre en paix. Seul, le papa s'en est tiré... par miracle, mais lui reste-t-il une vie ?
Aylan Kurdi venait surement de Syrie et n'avait rien demandé à personne. Comme tous les enfants, il avait la vie à découvrir.
Comme tous les enfants, il croyait sincèrement que le monde était beau et que chaque être humain y avait une place.
Lorsqu'ils avaient conçu Aylan, ses parents avaient aussi rêvé pour lui d'un monde serein, un monde où la culture et l'esprit de chacun pouvait cohabiter en paix.
Un monde où le seul espoir consistait à vivre. Simplement et sans contraintes édictées par de dangereux dingues…
Ce petit garçon est mort au large de la liberté et son corps, car la mer fait parfois bien les choses, a été ramené, tout doucement sur la grève…
Que sont devenus ses parents ? La maman, le frère, font partie de ces milliers de migrants, abusés par des passeurs sans foi ni loi, qui ont péri noyés eux aussi pour avoir cru qu'ailleurs, il était possible de vivre en paix. Seul, le papa s'en est tiré... par miracle, mais lui reste-t-il une vie ?
Je ne sais pas si Selectour Afat, en organisant ses prochaines Forces de Ventes sur l'île de Kos la semaine prochaine, a voulu démontrer en quelque sorte une certaine volonté de solidarité, mais, accordons-lui cette pensée, c'est une bonne idée. Car l'Île de Kos voit chaque jour déferler sur ses côtes des centaines d'Aylan et leurs familles...
Peut-être que les agents de voyages participant à ces forces de ventes auront-ils véritablement conscience des drames qui se jouent quasiment à la porte de leurs agences…
Sans vouloir faire dans le tragique morbide, il serait temps que l'Europe réagisse un tant soit peu à cette ignominie et ouvre un peu les yeux.
Et que nous arrêtions de perdre un temps précieux à déterminer comment on va pouvoir accueillir tous ces gens qui vivaient tranquilles dans leur pays, contents de recevoir des touristes et leur présenter non seulement leur culture, mais aussi leurs attraits.
Pourtant, nous refusons de voir cette détresse, nous qui vivons plutôt pas mal.
Je ne résiste pas à vous conter cette anecdote, vraie, que m'a narré juste avant les vacances une amie agent de voyages.
Cette dernière avait reçu une dame, chic et bon genre, venue lui demander l'annulation d'un séjour en Grèce, sur une île, au prétexte et je cite "il est inconcevable que notre fille puisse assister à ces débarquements de pauvres gens. Il y aurait de quoi la traumatiser".
Peut-être que les agents de voyages participant à ces forces de ventes auront-ils véritablement conscience des drames qui se jouent quasiment à la porte de leurs agences…
Sans vouloir faire dans le tragique morbide, il serait temps que l'Europe réagisse un tant soit peu à cette ignominie et ouvre un peu les yeux.
Et que nous arrêtions de perdre un temps précieux à déterminer comment on va pouvoir accueillir tous ces gens qui vivaient tranquilles dans leur pays, contents de recevoir des touristes et leur présenter non seulement leur culture, mais aussi leurs attraits.
Pourtant, nous refusons de voir cette détresse, nous qui vivons plutôt pas mal.
Je ne résiste pas à vous conter cette anecdote, vraie, que m'a narré juste avant les vacances une amie agent de voyages.
Cette dernière avait reçu une dame, chic et bon genre, venue lui demander l'annulation d'un séjour en Grèce, sur une île, au prétexte et je cite "il est inconcevable que notre fille puisse assister à ces débarquements de pauvres gens. Il y aurait de quoi la traumatiser".
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Mon ami, méridionale et n'ayant pas une parfaite maîtrise de la diplomatie, en a eu le sang retourné. Et macache pour l'annulation…
Face à la mort de ce petit garçon, qui n'est hélas qu'un exemple un peu plus émouvant de ce qui se passe à nos portes, en tant qu'êtres humains, l'affaire est insupportable.
Assez de tergiversations. Il faut maintenant réagir et ne pas systématiquement fermer nos portes.
J'avoue avoir été extrêmement choqué par la réaction de Manuel Valls, notre Premier Ministre, lequel réagissait sur Tweeter à la découverte du corps de ce petit garçon en écrivant: "il avait un nom, Aylan Kurdi. Urgence d'agir. Urgence d'une mobilisation européenne".
Ben oui, mais vous faites quoi comme boulot, Monsieur le Premier Ministre ? C'est quand même vous et votre administration, avec votre patron, ce président tellement normal, qui pouvez prendre les décisions.
Action, non d'un chat (je peux pas dire chien, Charly est aussi susceptible qu'un Chikli !)
Et puis, si c'est une question de fric, c'est encore votre administration qui peut tenter de dégager quelques subsides à l'Europe pour que nous n'ayons pas honte de recueillir sur des plages faites pour l'amour et la douceur de vivre, les cadavres d'enfants terrorisés par une guerre qui ne les concerne pas ?
Il est temps maintenant d'agir. Il est temps de passer des discussions longues et chronophages, stériles de surcroit, à de véritables décisions.
L'Europe doit bouger ! Le monde doit se remuer les fesses. Et vite !
Face à la mort de ce petit garçon, qui n'est hélas qu'un exemple un peu plus émouvant de ce qui se passe à nos portes, en tant qu'êtres humains, l'affaire est insupportable.
Assez de tergiversations. Il faut maintenant réagir et ne pas systématiquement fermer nos portes.
J'avoue avoir été extrêmement choqué par la réaction de Manuel Valls, notre Premier Ministre, lequel réagissait sur Tweeter à la découverte du corps de ce petit garçon en écrivant: "il avait un nom, Aylan Kurdi. Urgence d'agir. Urgence d'une mobilisation européenne".
Ben oui, mais vous faites quoi comme boulot, Monsieur le Premier Ministre ? C'est quand même vous et votre administration, avec votre patron, ce président tellement normal, qui pouvez prendre les décisions.
Action, non d'un chat (je peux pas dire chien, Charly est aussi susceptible qu'un Chikli !)
Et puis, si c'est une question de fric, c'est encore votre administration qui peut tenter de dégager quelques subsides à l'Europe pour que nous n'ayons pas honte de recueillir sur des plages faites pour l'amour et la douceur de vivre, les cadavres d'enfants terrorisés par une guerre qui ne les concerne pas ?
Il est temps maintenant d'agir. Il est temps de passer des discussions longues et chronophages, stériles de surcroit, à de véritables décisions.
L'Europe doit bouger ! Le monde doit se remuer les fesses. Et vite !