On se réjouira de cette initiative qui ajoute une corde de plus à l’arc des structures d’hébergement, bien qu’au final, ce ne soit jamais qu’un acteur de plus là ou il y en déjà pléthore...
AllinFrance, se présente comme « le premier portail fédérateur des richesses touristiques de la France ».
Pourtant, l’amalgame entre un site institutionnel mis au clou et ce dispositif privé est surprenant.
Car il n’y a vraiment là rien d’institutionnel, si ce n'est la fédération d’acteurs institutionnels.
Des acteurs qui, de guerre lasse, s’en remettent à un prestataire technologique pour essayer de réussir ce que le Ministère du tourisme ou le regroupement des OT n’a pas réussi à faire : un outil centralisé pour la réservation de prestations d’hébergements.
All In France est l’extension logique d’un business modèle classique : B2F, prestataire de technologie bien implanté, profite de son réseau pour créer une place de marché, capitalisant sur sa technologie et son maillage client pour fédérer une offre élargie.
Pourtant, l’amalgame entre un site institutionnel mis au clou et ce dispositif privé est surprenant.
Car il n’y a vraiment là rien d’institutionnel, si ce n'est la fédération d’acteurs institutionnels.
Des acteurs qui, de guerre lasse, s’en remettent à un prestataire technologique pour essayer de réussir ce que le Ministère du tourisme ou le regroupement des OT n’a pas réussi à faire : un outil centralisé pour la réservation de prestations d’hébergements.
All In France est l’extension logique d’un business modèle classique : B2F, prestataire de technologie bien implanté, profite de son réseau pour créer une place de marché, capitalisant sur sa technologie et son maillage client pour fédérer une offre élargie.
Rien de très différenciant dans l’offre d’All In France
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All in France sera sans doute ouvert à tous. Mais il y a fort à parier que pour l’exportation de données et le temps réel, cela ne soit un peu compliqué et contraignant … au point de remettre en cause sa vielle plateforme vieillissante pour adopter celle de B2F ?
A terme, cette place de marché sera donc pour B2F un argument massue pour distribuer encore plus largement sa technologie forte de cet atout en terme de distribution.
Néanmoins, on se réjouira de cette initiative qui ajoute une corde de plus à l’arc des structures d’hébergement, bien qu’au final, ce ne soit jamais qu’un acteur de plus là ou il y en déjà pléthore.
Car le principal reproche que l’on puisse adresser à All in France est là : il n’y a rien de très différenciant dans l’offre d’All In France.
Premier point de différenciation : la quantité ? Avec d’abord 10 000 offres, puis prochainement 60 000, les ambitions universalistes d’All in France sont finalement assez classiques et partagées avec bien d’autres, dont les pure players historiques qui depuis toujours on joué cette carte de l’abondance.
A terme, cette place de marché sera donc pour B2F un argument massue pour distribuer encore plus largement sa technologie forte de cet atout en terme de distribution.
Néanmoins, on se réjouira de cette initiative qui ajoute une corde de plus à l’arc des structures d’hébergement, bien qu’au final, ce ne soit jamais qu’un acteur de plus là ou il y en déjà pléthore.
Car le principal reproche que l’on puisse adresser à All in France est là : il n’y a rien de très différenciant dans l’offre d’All In France.
Premier point de différenciation : la quantité ? Avec d’abord 10 000 offres, puis prochainement 60 000, les ambitions universalistes d’All in France sont finalement assez classiques et partagées avec bien d’autres, dont les pure players historiques qui depuis toujours on joué cette carte de l’abondance.
Un réseau de tuyaux centralisant de l’offre
Second point de différenciation : le temps réel ?
Beaucoup d’autres compétiteurs se dotent de ses technologies à tel point que cela sera vite accepté comme une évidence et non comme une prouesse technologique rare.
Oui, le principal reproche à adresser à All In France c’est d’être juste un réseau de tuyaux centralisant de l’offre.
Pas d’imagination, pas de souffle, peu de marketing. Bref, le site All In France est le rejeton de techniciens talentueux drivés par des capitalistes avisés.
Mais ce n’est que la version béta après tout, et j’espère que le second étage de la fusée All In France saura se rappeler que les « richesses touristiques de la France » ne se limitent pas à un catalogue d’offres d’hébergements.
Beaucoup d’autres compétiteurs se dotent de ses technologies à tel point que cela sera vite accepté comme une évidence et non comme une prouesse technologique rare.
Oui, le principal reproche à adresser à All In France c’est d’être juste un réseau de tuyaux centralisant de l’offre.
Pas d’imagination, pas de souffle, peu de marketing. Bref, le site All In France est le rejeton de techniciens talentueux drivés par des capitalistes avisés.
Mais ce n’est que la version béta après tout, et j’espère que le second étage de la fusée All In France saura se rappeler que les « richesses touristiques de la France » ne se limitent pas à un catalogue d’offres d’hébergements.
Christophe Dournaux est Consultant en performance e-business.
Anciennement Directeur On Line du TO spécialisé Nouvelles Antilles, il met désormais son expérience et ses compétences au service des entreprises qui souhaitent améliorer les performances de leur site internet.
Il propose dans cette chronique hebdomadaire un regard critique ou pédagogique sur les enjeux et les acteurs de l'e-tourisme.
En savoir plus : www.alexiaetcompagnie.fr
Anciennement Directeur On Line du TO spécialisé Nouvelles Antilles, il met désormais son expérience et ses compétences au service des entreprises qui souhaitent améliorer les performances de leur site internet.
Il propose dans cette chronique hebdomadaire un regard critique ou pédagogique sur les enjeux et les acteurs de l'e-tourisme.
En savoir plus : www.alexiaetcompagnie.fr